Maxime Tandonnet. Des manifestations propalestiniennes n’ont pas lieu de se dérouler en France

Dans le contexte du conflit de Gaza, des manifestations pro-palestiniennes n’ont aucune raison de se tenir en France. La république française est une et indivisible. Aussi ne peut-elle pas tolérer la transposition d’un conflit international sur son territoire.

Le Hamas est un mouvement dont la charte préconise la destruction d’Israël. Il a procédé à plus d’un millier de tirs de roquettes sur les populations civiles israéliennes provoquant un engrenage effroyable et des centaines de victimes dont des femmes et des enfants dans les deux camps.

Cette tragédie ne doit pas avoir la moindre répercussion ou récupération idéologique sur le sol français. Le contexte national est hautement inflammable avec la poussée des communautarismes et de l’islam radical dans de nombreux quartiers. La France est elle-même gangrénée par une violence qui tue chaque jour.

Les populations juives de France dans les cités de la région parisienne sont quotidiennement victimes de brimades, insultes antisémites et d’agressions violentes. A chaque flambée du conflit israélo-palestinien, elles sont prises en otages et persécutées, y compris dans les lycées et les collèges.

Pourquoi pas des contre-manifestations et alors, des affrontements violents? Pour empêcher un tel engrenage et préserver la paix civile à tout prix, le message d’autorité doit être sans faiblesse et ne tolérer aucune manifestation à caractère communautaire et liée à des conflits étrangers sur le territoire français.

La seule ingérence française dans ce conflit doit être la contribution de la diplomatie française à la paix durable entre Israël et les Palestiniens mais cela se joue sur le plan politique et en aucun cas dans la rue.

© Maxime TANDONNET

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1 Comment

  1. C’est très bien dit, c’est une position très juste : il ne faut pas importer les conflits étrangers sur le sol français, ça passe par l’interdiction des manifestations pro-ceci ou anti-cela, qui pourraient dégénérer dans des violences de rue entre factions opposées. De surcroît, les populations peuvent exprimer leurs opinions dans les médias et les réseaux sociaux, si elles le souhaitent.

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