Annie Bergougnous. Un jour d’élection présidentielle

Très touchante Marianne James évoquant le corps de ses dix-huit ans. Un portrait propose d’elle à la chevelure brune,un visage altier, très émacié.Après avoir perdu une vingtaine de kilos, pour un rôle, elle n’a pu accepter pour ce corps qu’elle ne reconnaissait plus, ni baisers, ni caresses pendant deux années.Très émouvante femme, qui loue la gourmandise en remerciant son père, pâtissier et nougatier et assume avec naturel ses formes généreuse.

Pourquoi Pascale Clark cherche-t-elle à tout prix à lui faire dire qu’elle est….grosse ou du moins qu’elle se préférait, maigre ?

Tiens, si j’allais m’offrir une barquette de frites ?

Ok, Cocotte, mais ne te prends pas pour Marianne.

Pendant ce temps, à Nice dans une église, deux personnes ont reçu plusieurs coups de couteaux. Un bipolaire, dit-on. Un bipolaire-avec-un-couteau. Un bipolaire-avec-un-couteau-dans-une-église. Je n’ose pas imaginer si cet acte avait été perpétré dans une mosquée. Je n’ose, n’est-ce pas ?

Ce matin, j’ai croisé trois canards. J’ai donné mon numéro à une fille sympa, qui, lorsque je suis partie, m’a dit “bisous”. “Bisous”. C’est plus sympa que “Casse-toi, pauvre c-nne” ?

Des foyers français accueillant des familles ukrainiennes commencent à se plaindre des coûts engendrés.

Le ciel est de plus en plus gris au-dessus de moi.

Ce matinmon frère a appellé son fils au téléphone. Ils riaient, c’est normal. La seule évocation de ce père riant avec son fils m’ont fait monter les larmes aux yeux. J’en ai pleuré un bon moment. Non vraiment je ne suis pas marrante. J’en ai marre d’être moi.

Du coup, à 13h, je me suis offert une barquette de frites pour me consoler. Ce que je ne fais jamais.

Et allez ! je n’irai pas me plaindre si je grossis. Mais c’est déjà fait. Alors vite, je m’en vais croquer Mon Chéri.

© Annie Bergougnous

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