Michel Rosenzweig. Du totalitarisme au globalitarisme

Les nouveaux totalitarismes s’opposent aux anciens dans leur structure et leur visibilité.

Les anciens( fascismes, nazisme, communisme) étaient incarnés par une figure humaine, une tête, visible et identifiable, des habits, des costumes et des coutumes, des mimiques, tandis que les nouveaux (Islam politique, UE, Mondialisme) sont invisibles (ou peu visibles, confus, opaques), sans tête unique, multiformes, réticulaires, ce qui explique pourquoi il est si difficile de les reconnaître et de les identifier.

L’erreur est de penser le totalitarisme contemporain à l’aune de l’histoire révolue du 20ième siècle. La fabrique du consentement autour d’un ennemi faussement désigné comme fasciste (le “populisme” souverainiste) relève par conséquent d’une imposture historique dont les nouveaux totalitarismes se nourrissent afin d’avancer masqués sous les traits d’un “globalitarisme” comme le nomme si bien le philosophe Philippe Forget.

La manoeuvre est perverse, ce qui signe la structure des nouveaux totalitarismes de type psychopathique, sociopathique (rapport pervers à la loi et très faible degré d’empathie, déni de la réalité, cécité volontaire) à l’inverse des anciens qui avaient une structure de type plutôt psychotique (paranoïaque). Le nouveau totalitarisme de la mondialisation dont l’UE est une des faces visibles, aura à combattre un jour son équivalent en miroir, l’Islam politique et l’islamisme sous toutes ses formes, avec lesquels il est en concurrence. Pour l’instant, le premier essaye de pactiser avec le deuxième en tentant de l’englober en le niant (vêtements, moeurs, accomodements raisonnables, ré écriture de l’Islam afin d’en faire une nouvelle lecture édulcorée et acceptable).

Quant aux masses, elles sont tellement zombifiées et anesthésiées, décervelées, qu’elles ne peuvent pour l’instant réagir.

En effet, les conditions de possibilité d’une révolution sont entre autres corrélées en fonction du degré de doute collectif. Plus le doute collectif augmente, plus les conditions de possibilité d’une révolution augmente. Le doute collectif ayant été réduit à sa plus simple expression, les conditions de possibilité d’une révolution sont aujourd’hui insignifiantes. Par conséquent, ce n’est que par un événement intérieur ou extérieur imprévu et inattendu d’une ampleur extrême que peut survenir et croître rapidement un doute collectif significatif capable de déclencher une véritable révolution.

La survenue du Coronavirus aurait pu constituer cet événement extérieur, il en avait les caractéristiques pour remplir la fonction et jouer ce rôle, il aurait pu être un cygne noir déclencheur et catalyseur, mais il n’en a rien été, le monde d’après est encore pire que le monde d’avant, c’est une victoire totale pour le progressisme mondialisée écologiste à présent hygiéniste, masqué, antiraciste et racialiste.

Orwell et Huxley l’avaient prophétisé, Staline, Hitler et Mao l’avaient rêvé, l’URSS le souhaitait, la globalisation et ses filiales multinationales dont l’UE l’ont réalisé grâce au Covid-19.

Welcome to the brave new world masqué. © Michel Rosenzweig

Michel Rosenzweig

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