René Seror. La haine d’Israël nous grandit


Les feuilletons du Ramadan occupent les colonnes des journaux israéliens et arabes.
Chaque année, le public arabe est scotché à ces séries qu’ils regardent après la clôture du jeûne.
Deux d’entres elles provoquent la colère du public arabe.
La première, SORTIE 7, met en scène un saoudien pro israélien.
Il décrit les “palestiniens” comme ingrats.
La seconde raconte l’histoire d’une femme juive, dans les années 40, au Koweït, contrainte d’émigrer en Israël.
Les arabes de Judée Samarie et Gaza appellent au boycott de la chaîne saoudienne MBC.
Ils soupçonnent le Prince Mohamed Ben Salman d’être derrière ces productions qui normalisent les relations avec Israël.
Côté juif, on est courroucé envers un feuilleton égyptien, explique le
Times of Israël: Un drame de science-fiction, qui se termine par la disparition d’Israël.
La série a été condamnée par les autorités israéliennes.

Vous pouvez toujours rêver



A mon sens, le mépris affiché par Macron envers Israël est bien plus grave.
La semaine dernière, le fantoche menaçait Israël en cas d’annexion de la Samarie.
Cette fois, il a fait le mort.
Il est un des rares dirigeants à n’avoir pas adressé à Monsieur Rivline ses vœux.
Rappelons à celui que les médias présentent comme un homme cultivé que sa prétendue grande culture présente des lacunes.
Il connaît sans doute les grands auteurs, qui dans leur grande majorité sont juifs, en revanche, il possède une énorme lacune.
Je lui propose un sujet de réflexion, à partir des ouvrages qui racontent la fin des hommes qui ont cherché grief à Israël.

Et tout près d’Israël?

Manifestations à Tripoli


Le Liban est confronté à la pire crise économique de son histoire.
Au pays du cèdre, que l’on citait pour ses vestiges et la richesse de ses habitants, la moitié de la population est passée en dessous du seuil de pauvreté. Des tensions éclatent.
Jet de pierres et de cocktails Molotov contre les forces de sécurité.
Hier soir 40 militaires blessés et un mort parmi les manifestants.
Au Liban, le déconfinement se fait par la révolte.
Avant la crise, les rues étaient envahies par les opposants.
Le coronavirus les en a chassés.
Depuis 6 semaines, à la maison, les libanais ont assisté à la chute de leur monnaie.
Les prix des  produits d’importation ont quadruplés, et comme le Liban  produit peu, tout est importé.
A la veille du Ramadan, un premier groupe est revenu sur la place des martyrs, en voitures, drapeaux au vent et respectant les distances.
3 jours plus tard, c’est l’émeute, chez les sunnites.
Les dirigeants ont eu 6 semaines de sursis.
Pris à la gorge, en cessation de paiement, le coronavirus fut une belle surprise.
Un répit pour échapper aux pièges des créances.
Du fait que les banques ne remboursent plus leur propre argent aux particuliers, on déteste les banquiers, on vandalise les agences.
Le plus simple serait de renvoyer le Gouverneur de la Banque Centrale.
Sauf que cet homme-là sait gouverner.
Prenant le pays à témoin, il a déclaré voila 20 ans qu’il finance l’Etat et que l’Etat dilapide l’argent emprunté.
Le gouvernement libanais doit incessamment révéler un plan contre la corruption.
Il vaudrait mieux que ce ne soient pas des vœux pieux.
Le déconfinement sera leur heure de vérité.
Fini le virtuel. Retour au réel.

Vous vous demandez sans doute pourquoi j’ai collé ce texte après Macron?
Tout simplement pour démontrer clairement ceci.
La France a abandonné le Liban. Il est aujourd’hui aux mains de hordes chiites, Hezbollah, terroristes et corrompus.
Le gnome voudrait qu’Israël ressemble à ça?  
IL PEUT TOUJOURS RÊVER!

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

1 Comment

  1. Malheureusement pour la France, il n’y a pas de leader providentiel et le pays s’enfonce inexorablement mais la vraie réussite c’est la politique arabe de la France qui aboutira à la République Islamique de France avec Momo Président ! Quelle tristesse !

1 Trackback / Pingback

  1. René Seror. La haine d’Israël nous grandit – tsion futé

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*