Serge Hajdenberg. Prisonniers et Ramadan

Au cours des quelques semaines que nous traversons en ce moment se mélangent des événements religieux pour les trois grandes religions monothéistes au milieu desquelles nous vivons en Europe et au Proche-Orient.

Rien de nouveau me direz-vous, c’est comme ça depuis des centaines d’années. Mais à partir de 1945, en plus, nous commémorons chaque année en cette période, avec la force méritée, la fin de la guerre mondiale déclenchée et heureusement perdue par les nazis avec ses morts par dizaines de millions dont le génocide des six millions de juifs à travers toute l’Europe. Et puis il y a les dates anniversaires des libérations des camps d’extermination, du déclenchement de la résistance juive dans le ghetto de Varsovie et, enfin, événement heureux, de la renaissance politique et la souveraineté retrouvée de l’Etat d’Israël, sur sa terre, attendues depuis la Déclaration Balfour en novembre 1917.

Mais depuis cette Indépendance promise aux Juifs Palestiniens, les Arabes de la région n’ont eu de cesse de vouloir détruire le symbole de la liberté regagnée pour les Juifs sur leur terre et qui désiraient y revenir après l’exil forcé. Et là tous les moyens sont bons.

Celui qui m’intéresse aujourd’hui c’est la conséquence du Covid-19. Les virus ne connaissant pas les frontières et les religions de leurs proies il y a évidemment des victimes également dans la bande de Gaza côté palestinien. Et le Hamas qui, sur le plan sanitaire, gère tant bien que mal cette zone, n’a évidemment pas cru que le virus s’attaquerait à ses habitants avec sa force brutale qui nécessite pour le combattre hôpitaux, personnel médical compétent, masques, matériels et médicaments.

Ces terroristes dont je n’ai pas besoin de vous rappeler les agissements détiennent les restes des corps de 2 soldats israéliens tués au cours des affrontements de l’été 2014 et puis aussi 2 prisonniers vivants arrêtés après qu’ils eurent traversé la frontière. Ces 2 hommes étant, selon leurs familles, un peu perturbé mentalement. Le Hamas refuse tout accord pour rendre ces hommes et ces corps à l’Etat d’Israël dont il veut toujours la destruction totale mais aujourd’hui coincé par une population normalement apeurée par la pandémie, il faut absolument trouver une solution avec Israël désignée responsable par les chefs assassins comme toujours et pour n’importe quoi.

4 israéliens contre 250 terroristes emprisonnés et tout le nécessaire médical. Pas moins

Mais là, face aux négociateurs israéliens, ils sont le dos au mur et tentent une dernière manœuvre : les 4 israéliens contre 250 terroristes emprisonnés et tout le nécessaire médical. Pas moins.

C’est le moment où la religion et Dieu ont bons dos. Dans quelques jours ce sera la grande fête musulmane du Ramadan et pour que le Hamas ne perde pas la face contre les sionistes il lui suffira d’affirmer que c’est lui, le Hamas, qui dans un grand geste de miséricorde à l’occasion de la fête, va libérer les 2 hommes et rendre les corps pris à l’ennemi juif. Qui voudra voir l’aide médicale israélienne et les malades gazaouis sauvés ?

Mais dans le monde arabe plus personne n’est dupe, notamment les égyptiens participants actifs aux négociations. Heureusement car le chemin de la paix passe obligatoirement par un rapide rapprochement avec Israël comme cela semble se faire.

Editorial du 24 avril 2020.

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