
Nombreux sont ceux qui me font le reproche d’être « islamophobe » et qui mettent mes positions « pro-sionistes » sur le compte de cette phobie irrationnelle de l’islam.
Une précision tout d’abord : je trouve le néologisme « islamophobe » très inapproprié me concernant, puisque pour les musulmans … Je suis musulmane, étant née à Téhéran de père musulman. Sauf à être schizophrène, je ne saurais donc avoir la « phobie » de l’Islam, religion de mes ancêtres et d’une partie importante de ma famille. Pas plus qu’on ne peut me taxer d’ostracisme ou de racisme, puisqu’il ne s’agit pas d’une origine ethnique ou de caractéristiques anthropologiques, mais bien d’une appartenance religieuse.
Les musulmans, dans leur immense majorité et quelles que soient leurs origines, s’identifient à l’islam sans aucune arrière-pensée politique.
Et pourtant, c’est bien de politique dont il est question, parce que l’Islam est d’inspiration intrinsèquement politique. Le Prophète Mahomet l’a pensé et enseigné comme tel, pour organiser efficacement et paisiblement les sociétés (souvent nomades) de son temps et les faire progresser ; pour instaurer une morale et des codes communautaires destinés à améliorer la vie quotidienne, dans le contexte social et environnemental de l’Arabie saoudite au VIIe siècle après JC.
Je mets au défi n’importe quel exégète du Coran et de la vie du Prophète Mahomet de me démontrer le contraire.
Hormis le sens à donner au concept de djihâd, qui peut prêter à controverse, ce que la bien-pensance européenne appelle aujourd’hui « l’islamisme » (en distinguant l’islam politique de la religion musulmane) n’est autre que le message fondateur de l’islam. Ni plus ni moins.
Aucune autorité n’étant autorisée à réformer ou amender le Coran – à l’exception du Roi d’Arabie Saoudite et du Roi du Maroc, Commandeur des croyants, qui peuvent ponctuellement le « toiletter » à la marge – les règles de l’islam, les structures morales qui les encadrent comme le prosélytisme qui favorise leur diffusion, n’ont pas évolué depuis plus de 1400 ans.
Sans doute cette somme de droits et d’interdits coutumiers ont-ils eu leur pertinence à l’époque où le Prophète Mahomet les a prêchés, mais ils sont à mes yeux facteurs d’obscurantisme et de régression pour notre société contemporaine et mettent en danger nos valeurs démocratiques et civilisationnelles.
Je suis donc convaincue qu’il est urgent de reprendre la main sur les enclaves séparatistes du territoire et sur la pédagogie à mettre en œuvre à l’Education Nationale ainsi que dans les milieux sportifs et associatifs.
Urgent d’interrompre aussi, à tous les niveaux et par tous les moyens, la perfusion massive de ces idées et de ces mœurs rétrogrades, de cette culture exogène antérieure au Siècle des Lumières … pour revenir à une immigration choisie, contrôlable et assimilable.
J’ai l’intime conviction, par ailleurs, que la tête pensante et agissante la plus redoutable de l’hydre islamiste n’est ni turque ni arabe, mais iranienne. Grâce à une cruauté, une perversité et un cynisme quasi inhumains, les religieux chiites exercent en Iran une dictature théocratique depuis 1979.
On ne conserve pas le pouvoir pendant 45 ans sans correspondre peu ou prou aux aspirations de la population et sans avoir fait preuve d’une exceptionnelle habileté. De fait, mes ex-compatriotes sont dotés d’une intelligence et d’une malignité remarquable, ainsi que d’une authentique connaissance du terrain.
Principaux sponsors du Hamas et du Hezbollah, le pouvoir théocratique iranien s’est promis de purifier le monde en exterminant les juifs et le sionisme de la région. Leur objectif est d’inclure l’Irak, la Syrie, la Jordanie, le Liban, Israël et la Palestine dans une puissante république islamique, s’étendant du Golfe Persique à la Méditerranée.
Seul l’Etat d’Israël a démontré sa capacité à être un rempart aux ambitions impérialistes des Iraniens. L’Egypte et l’Arabie Saoudite sont Arabes ; quant au Qatar, il joue un double jeu de plus en plus ambigu, mais n’a pas à proprement parler d’ambitions géopolitiques. Le Qatar, à terme, c’est un peu la Suisse du Moyen-Orient : un coffre-fort de pétrodollars et des gratte-ciels de sociétés offshore.
C’est la raison pour laquelle je soutiens Benyamin Netanyahu, ce qui me vaut la qualification de « pro-sioniste » ; de suppôt de l’extrême-droite et même de « génocidaire » !
Netanyahu n’est peut-être pas un grand humaniste (quoique) mais il a compris la situation au Moyen-Orient, le rapport de forces avec les Ayatollahs. Il a fait de Tsahal un rempart efficace aux ambitions hégémoniques de la République Islamique d’Iran. Il a fait la guerre à leurs proxis, le Hamas et le Hezbollah, il la fera à la Syrie s’il le juge nécessaire. Alors, c’est moche, la guerre. Très moche. Ça tue des civils, des enfants, des vieillards…Mais ça ne les affame pas. C’est le Hamas qui les laisse crever de faim après avoir détourné l’aide humanitaire à son profit.
Aujourd’hui comme hier, le seul moyen de faire la paix, c’est de gagner la guerre. La paix, c’est un rapport de forces. Ne dit-on pas : poser les armes ?
Par ailleurs, si l’antisémitisme (ou plutôt la haine du juif) est en pleine recrudescence dans notre pays, c’est bien sûr le résultat de la gangrène islamiste propagée par les Frères Musulmans dans les quartiers populaires, mais c’est aussi la conséquence de l’influence des réseaux iraniens et de l’injection massive de pétrodollars dans les milieux intellectuels et universitaires « de gauche ».
Je ne reconnais plus la France pour laquelle j’ai eu le coup de foudre en découvrant à 9 ans l’œuvre d’Alexandre Dumas et en tombant amoureuse de D’Artagnan. Je ne reconnais plus les idéaux républicains de la gauche sociale et solidaire pour laquelle j’ai combattu pendant 20 ans.
Je refuse d’être gavée de « cancel culture » et je ne digère pas les menus « sociétaux » qui nous sont imposés aujourd’hui. Le wokisme essentialiste ne m’inspire pas le moins du monde. Je n’ai pas d’admiration pour les victimes, juste de la compassion et une vraie nostalgie des héros et des héroïnes d’antan. Je constate tous les jours que l’écologisme est une science inexacte et la Metoomanie une névrose contagieuse. Le sexisme est pour moi le simple corollaire du sexe et je crois largement préférable de conserver celui que vous aviez entre les pattes à la naissance…
Sans être paranoïaque, j’en viens à considérer que toutes ces aberrations ne peuvent avoir surgi spontanément et donc que l’opinion publique est manipulée par des pervers dans le but d’intoxiquer notre culture et nos mœurs. Mon expérience professionnelle m’ayant appris que pour influencer via les médias audiovisuels et numériques, pour faire passer des messages à cette échelle, il faut des moyens énormes …, là aussi, je perçois l’œuvre prévaricatrice souterraine des islamistes, dont l’objectif est clairement impérialiste et pour lesquels la corruption est un artisanat traditionnel.
Alors … Quitte à être black listée et Lepénisée par ses anciens camarades, la vieille dame libre que je suis aujourd’hui continuera à publier ses analyses et ses commentaires sur Facebook, inlassablement et tant qu’elle le pourra. Parce que je me dis qu’à mon ridicule petit niveau d’influence, j’aurais (au moins) tenté d’alerter, avant qu’il ne soit définitivement trop tard.
Avant que la France ne régresse de 622 ans.
© Anne Mansouret
05-05-2025
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