Joel Hanhart. La mort silencieuse de la Presse de référence illustrée par le cas emblématique du « Temps »

📰 LA MORT SILENCIEUSE DE LA PRESSE DE RÉFÉRENCE

Le cas emblématique du journal Le Temps illustre une tragédie médiatique en cours.

Ce journal qui se voulait une référence intellectuelle, un espace de débat ouvert et nuancé, se trouve aujourd’hui dans une spirale préoccupante :

🏰 Une forteresse d’opacité : financement masqué derrière une fondation-écran, campagnes d’adhésion surréalistes en pleine désertion des lecteurs

🚪 L’exode des talents : des journalistes claquent la porte, dénonçant un climat liberticide

⚖️ La chute des standards : infractions répétées à la déontologie, analyses factuelles sacrifiées sur l’autel de l’idéologie

Et pendant que ce navire prend l’eau, une révolution silencieuse s’opère dans les pratiques d’information…

📊 L’ÉTUDE JAMES 2024 : LE GRAND BASCULEMENT

Les chiffres sont vertigineux : en à peine cinq ans, nous assistons à un effondrement sans précédent. Seuls 10% des jeunes Suisses (12-19 ans) consultent encore régulièrement les médias traditionnels, contre 25% en 2018. Un abandon massif au profit des réseaux sociaux, où 57% des jeunes puisent désormais leur information via Instagram, TikTok, WhatsApp et Snapchat.

🏛️ LA DÉMOCRATIE EN PÉRIL

Cette rupture est d’autant plus inquiétante dans un pays où la presse a historiquement joué trois rôles vitaux :
– Tisser le lien entre local et fédéral dans la mosaïque cantonale
– Éclairer les citoyens sur les enjeux des votations
– Maintenir un dialogue vivant entre communautés linguistiques

🌪️ DE LOURDES INTERROGATIONS

Le paradoxe est saisissant : la Suisse, championne européenne de la lecture de presse chez les adultes, voit sa jeunesse déserter massivement les médias traditionnels. Comment transmettre l’héritage démocratique suisse dans ces conditions ?

🔍 UN CONSTAT IMPLACABLE

Cette enquête (menée auprès de 1000 jeunes par la ZHAW pour Swisscom) révèle un enjeu qui transcende la simple évolution des habitudes médiatiques – c’est la survie même d’un modèle d’information citoyenne qui est en jeu.

💭 CONCLUSION

Ces petits idéologues semblent effectivement scier la branche sur laquelle ils étaient confortablement assis.

Un constat affligeant, mais difficilement contestable.

© Joel Hanhart

Joel Hanhart is Ophthalmologist @ Shaare Zedek | Head of the Medical Retina Unit. Medical Center, Jerusalem

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

2 Comments

  1. Pour ce qui concerne L’Immonde, le quotidien vespéral français prétendument « de référence », la chute a commencé il y a longtemps : ce torchon, qui publiait déjà en 1978 la tribune du négationniste Garaudy, a une responsabilité écrasante dans le retour de l’antisémitisme depuis les années 2000.

  2. C’est la même chose dans tout le monde occidental, soyons honnêtes. En plus de la propagande islamonazie et de la propagande de guerre ukrainienne que presque tous les médias occidentaux pratiquent conjointement, ils sont les seuls au monde à affirmer qu’un homme et une femme c’est la même chose. Ce qui relève de la psychopathologie. En résumé : ce sont les seuls à œuvrer pour la destruction physique et morale de leurs propres pays. Elon Musk a donc raison de dire au public : You are the media.
    Plus aucune personne douée de raison n’accorde une once de crédibilité aux médias traditionnels occidentaux, qui représentent un déferlement de newspeak et de brainwashing presque unique au monde. Les médias Israéliens extrémistes comme le très dangereux Haaretz trouvent leurs modèles, leurs sources d’inspiration dans les médias anglo-saxons et français.

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*