Alec Borenstein. 2 Juifs dialoguent

Vous étiez très nombreux à réagir avec enthousiasme à mes dessins de Tel Aviv  que vous aimez comme moi… Je vous offre en guise de petit cadeau virtuel le dessin ci-dessous avec une petite anecdote .

Je m’étais assis sur un banc devant Beit Harof’im’ ( La maison de médecins ) Rehov Raines angle Frishman, et j’avais commencé à dessiner. Un monsieur d’un certain âge s’est assis à côté de moi .

Au bout de quelques minutes, très tendu, il s’adressa à moi par ces mots:

“Pourquoi tu ne dessines pas d’abord au crayon?”  

Comme un bon juif j’ai répondu:

“Et pourquoi vous me posez cette question?”

“Tu  pourras te tromper et c’est dommage tu pourras abimer ce beau dessin et ça me rend nerveux”!

J’ai répondu avec un sourire :

” Ne vous inquiétez pas, monsieur, je ne me tromperai pas… Si je le faisais au crayon, d’abord le refaire à  l’encre ne serait qu’une copie sans âme. Si un violoniste joue un Caprice de Paganini à une vitesse diabolique, croyez-vous  qu’il risque de se tromper?”

Le monsieur n’était pas entièrement convaincu avant de voir le dessin fini… En bavardant en même temps que je travaillais,  j’ai appris qu’il commandait une unité de chars  dans sa jeunesse…

© Alec Borenstein

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Événement

Le livre tant attendu d’Alec Borenstein, “Walentyna, ma muse”, a été imprimé dans sa version en français et est disponible dès à présent. Après plus de cinquante ans d’une vie conjugale heureuse et riche d’évènements, le peintre Alec Borenstein perd son épouse, Walentyna, son grand amour, sa complice, son modèle exclusif, sa muse… et relate cette tragédie intime.
Peintre franco-israélien, son œuvre aura alors parcouru sept décennies puisque, déjà jeune prodige, son avenir était déjà tracé. Sa rencontre avec Walentyna, étudiante-touriste française à Tel Aviv, déterminera son parcours d’artiste.

Ancien des Beaux-Arts de Paris, professeur d’arts plastiques, guide de musées, et passionné de l’histoire de l’art et de sa philosophie, son érudition rejaillit tout au long de cet ouvrage.
À travers le parcours du couple Borenstein, Alec nous fait revivre les jours heureux et créatifs, les rencontres avec des intellectuels du monde l’art, de la psychanalyse, des lettres…, ainsi que l’évolution de l’artiste et ses différentes recherches de genres et d’innovation. Alec nous trace, de façon romanesque, son amour inconditionnel pour Walentyna qui occupe tout son récit, depuis les jours heureux jusqu’à l’obscurité de la maladie et ses moments de désespoir, de solitude…

***

Une version en hébreu est en relecture et devrait être prête vers la mi-octobre.

Le livre sera alors lancé avec les deux versions au Musée Maillol le 9 novembre 2023 à partir de 19 h 00.

Après une prise de parole du Directeur du Musée Maillol, Daniel Sibony présentera le livre et une actrice en lira quelques passages.

TJ reviendra évidemment sur cet événement d’importance.


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