Eber Haddad. Comme Columbia fondée en 1754 ou Harvard en 1636 perdent tout le prestige qu’elles ont mis plus de deux siècles à acquérir

Les émeutiers des universités américaines ont réussi à provoquer un antisémitisme foudroyant et féroce comme on n’en avait jamais vu aux États-Unis et qui est dans la droite ligne du pogrom du 7 octobre. Ils vont pouvoir continuer leur mission malfaisante pour un certain temps encore mais la réaction sera à la mesure de cet épisode, et plus elle tardera à venir, plus elle sera implacable avec des conséquences à long terme. Par leur racisme, leur haine et leur ségrégation par la religion, ces manifestants violents desservent la cause qu’ils prétendent défendre.

Déjà on peut constater que plusieurs lois fédérales ont été enfreintes, particulièrement celles, sacro-saintes, concernant les droits civiques qui ont permis de combattre et d’éradiquer la discrimination raciale contre la communauté noire. Si les agressions dans ces universités avaient eu lieu contre n’importe quelle autre ethnie il y aurait eu du sang dans les rues et les réactions du gouvernement fédéral auraient autrement plus sévères et plus expéditives. En 1957, le président Eisenhower avait envoyé l’armée à Little Rock en Arkansas pour protéger les Noirs et faire respecter les lois. La chasse aux Juifs et leur lynchage ne sont pas plus acceptables. Biden n’a pas été à la hauteur de sa fonction ni osé jouer son rôle de président quand les gouverneurs concernés, ceux de New York, du Massachusetts, de Pennsylvanie, etc… n’ont pas joué le leur en envoyant la Garde Nationale pour remettre de l’ordre et faire respecter la loi. L’Histoire s’en souviendra.

Déjà le prestige de ces universités est large entamé et de nombreux donateurs américains ont suspendu leurs grosses contributions. En outre de nombreux parents d’étudiants sont écœurés et font changer d’universités à leurs enfants et trouvent inacceptables de payer $50,000 au minimum de frais de scolarité annuels pour de si piètres résultats. Certains sont même en train d’envoyer leurs enfants à l’étranger, notamment en Corée du Sud ou en Inde, où ils en auront beaucoup plus pour leur argent et où leurs enfants auront des diplômes plus précieux, plus utiles et plus appréciés de leurs futurs employeurs. Sans compter que le gouvernement fédéral peut utiliser des armes extrêmement efficaces comme la fiscalité qui affaiblira ces universités de manière significative. Al Capone a été neutralisé de cette façon mais cette méthode a souvent été utilisée contre d’autres personnes ou institutions. Une université comme Harvard a plus de $50 milliards de dotation qui peuvent être taxés à 95%. On peut également interdire les très nombreuses donations étrangères, ce qui enlèvera toute influence de pays comme le Qatar et bien d’autres. Les réactions à ce sujet commencent à se faire entendre.

Il est possible et même probable que des universités comme Columbia fondée en 1754 ou Harvard en 1636 perdent tout le prestige qu’elles ont mis plus de deux siècles à acquérir car les étudiants, futurs étudiants et toutes les institutions qui pourraient les employer voteront avec leurs pieds. Déjà de nombreux étudiants ont décidé de changer d’établissement et de grands cabinets d’avocats et des banques ont fait savoir qu’ils allaient remettre en question les diplômes venant de certaines universités impliquées dans cette chienlit.

Rira bien qui rira le dernier.

© Eber Haddad

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2 Comments

  1. Deja en 2020 , les voyous de black live matter avaient mis des rues a sac et assassiné des policiers et des citoyens sans reaction des gouverneurs d obedience ” obamienne” .
    L extreme gauche islamisée formée par obama constitue un danger existentiel pour les USA et l action de ces gens , proches du deep state est a redouter en cas de victoire de Trump , car les ferments d une guerre civile existent la bas , face a une droite qui compte aussi des elements radicaux .

  2. Certains États majoritairement républicains souhaitent l’autonomie ou l’indépendance. Et au vu de la barbarie caractérisant aujourd’hui les États “démocrates”, on peut tout à
    fait comprendre leur désir de
    sécession. Les USA d’aujourd’hui sont presque l’opposé de ceux d’hier : le racisme a changé de “camp” et la Californie ou, New-York sont passés de l’avant-garde artistique à l’obscurantisme le plus primaire et barbare. Les États du sud, qu’on pouvait autrefois considérer comme les plus arriérés, sont devenus par contraste les plus civilisés. Même le bellicisme est passé du camp républicain au camp démocrate.

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