Rémi Richelet. Remettre le virus au milieu du village

Coronavirus.
Bon je pense qu’il faut remettre le virus au milieu du village. On entend tout un tas de trucs, des infos contradictoires, qui ne sont pas l’image des choses qui se passent dans le monde.

Il faut dire les choses brutalement, inutile d’attendre la prise de parole de Macron le rassureur de populace. L’OMS est clair: la France ne prend pas la mesure de la pandémie. Trump vient de le faire! Fermeture des frontières d’avec l’Europe. Dehors les pesteux.
Etre malade pour la majorité d’entre nous n’ est pas bien grave! Le problème est ailleurs. Il est dans le risque de transmettre la maladie a quelqu’un de fragile. Dans l’absolu, la science moderne permet de soigner correctement la majorité des cas, … tant que le nombre est acceptable. Le nombre de cas.
Et c’est tout le problème. Le matériel nécessaire pour maintenir en vie les patients infectés et en mauvaise santé générale avant d’avoir contracté le virus, va faire défaut dès que l’épidémie sera généralisée. Masques, lunettes à oxygène, mais surtout places en RÉA, personnel et matos, en particulier les respirateurs nécessaire à soutenir les malades lors d’infections pulmonaires.
La calinothérapie macroniste n’y pourra rien. C’est pour ça que l’Italie organise le blackout, pour ne pas avoir à choisir qui vit ou meurt. La logique économique française retient les décisions sensées. Il faut faire fonctionner l’économie suite à perdre des consommateurs. Plutôt que de bloquer le pays 30 jours, ici et maintenant en assumant que l’économie soit stoppée nette, nous allons étaler les conséquences pendant des mois.
Alors que le monde s’organise, nous avons 5000 blaireaux hurlants dans les rues de Paris, postillonnant à tout va. Difficile d’imaginer que ces gens ne vont pas relécher papi mamie, leurs moutards ou amis. Voilà ce que la Macronie nous offre, la liesse avant l’épidémie, compte tenu de la jeunesse de ce public, ils seront soignés au cas où, pendant que leurs anciens passeront l’arme à gauche faute de place ou de matos, de respirateurs ou de personnel.
Mais les élections ça va aider, la politique sauvera le monde. Plutôt que de mettre en place des procurations, un vote par courrier dans les petites communes, on demande au gens de se laver les mains avant de mettre le bulletin dans l’urne. Hallucinant ! Et on n’évoque même pas le second tour.

Cachons la bérézina macronienne… La faute du virus les gens, la faute du virus. Le second tour est dans dix jours , le délai minimum pour que les cas flambent.
Macron est à poil, fermer les frontières en France serait une déchéance politique et médiatique. Bloquer l’économie, pareil! Même pour un mois. Mais regarder la France tousser, en priant que rien ne flambe, sous le regard de ses partenaires qui vivent reclus derrière des barrières de thermomètre, ça a de la gueule, ça évite de dire que l’hosto est à poil depuis tant d’années, et permettre éventuellement à Buzyn de réussir la prise de Paris. Paris vaut bien une paire d’enterrements!
Je pense avoir raison, et je préférerais avoir tort, l’avenir le dira. Mais ce qui est sûr, c’est que ça ne se fera pas sans dommage. La loterie virale va durer, et emporter du monde dans le déni. C est triste, ce n’est pas la faute de Macron ce virus, mais les conséquences…

Il serait de bon ton de réfléchir à cette question. Une politique uniquement centrée sur l’économie engage des dommages collatéraux. Des dommages collatéraux qui démontrent que l’humain n’est plus qu’une marchandise comme les autres. On peut l’appeler client, patient, contribuable, mais c’ est une marchandise dont on organise le flux à ses risques et périls.

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