La production de drogue est une tradition très ancrée dans le monde musulman : des pays comme le Maroc, l’Afghanistan , le Liban, la Turquie, etc… jouent ou ont joué un rôle majeur, depuis les années 1970, dans l’approvisionnement des occidentaux en stupéfiants .
Le trafic de drogue possède un double avantage pour les mouvements djihadistes : il finance leurs organisations et affaiblit l’Occident en abrutissant ses « enfants ».
Nous savons que le Hezbollah, très présent en Amérique centrale et en Amérique du Sud, a travaillé avec les cartels de drogue colombiens et s’est associé par la suite aux cartels mexicains.
En octobre 2008, des agents américains et colombiens ont réussi à démanteler un trafic international de cocaïne et de blanchiment d’argent dont bénéficiait directement le Hezbollah (Al-Arabya, 28/11/2018).
Comme nous l’avons dit, après les Colombiens, le mouvement djihadiste chiite mais aussi le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (les Pasdarans) se sont associés avec les pires cartels mexicains. L’alliance entre l’Iran et les mafieux mexicains est si profondément ancrée que Téhéran (par le biais, entre autres, de la Force Al-Qods) a demandé l’aide de tueurs d’un cartel mexicain afin de tenter d’assassiner, en 2011, l’ambassadeur d’Arabie Saoudite aux États-Unis (déclaration du Département de la Justice américaine d’octobre 2011).
Il faut souligner que c’est sous l’ère Obama que le complot contre l’ambassadeur saoudien a été déjoué et que deux Iraniens, Manssor Arbabsiar et un commandant de la Force Al-Qods, Gholam Shakouri, furent officiellement inculpés pour cette tentative d’assassinat.
L’Iran (par le biais du Hezbollah et des Pasdarans) est aussi très présent au Venezuela depuis la période Chavez et trempe -comme l’a expliqué le journaliste Ali Ajizade – dans un trafic de drogue international avec l’entière complicité de l’actuel Président Nicolás Maduro et sa famille (la compagnie aérienne Iran Air servant à transporter l’«or blanc»).
Il faut savoir que cette drogue est livrée en Europe par des émissaires du Hezbollah qui ont développé un système de blanchiment d’argent particulièrement sophistiqué.
L’Occident – ventre mou et repu de la planète – est le terrain de jeu privilégié des djihadistes, aussi bien sunnites que chiites, qui profitent ainsi de l’argent de la drogue afin d’empoisonner les cerveaux des occidentaux tout en finançant avec l’argent de leurs victimes occidentales leurs futures opérations terroristes contre ces mêmes occidentaux…
Comme le disait Vladimir Jankélévitch dans L’Innocence et la méchanceté: «Le diable est fort de notre faiblesse[…] ».
Ce ne sont pas moins que plusieurs milliers de milliards que le hizbollah cache en Suisse, même qu’ils louent des villas luxueuses protégées par les polices helvétiques pour entasser des palettes de coupures, principalement des 500 et 200 euros !
Sans parler des comptes qui échappent aux accords faits entre la Suisse et 87 pays, car le Liban n’y figure pas, l’Iran non plus.
De plus, l’ex-ministre suisse des AE, Micheline Calmy-Rey, a ouvert une “représentation” officielle du hizbollah en Suisse, à Zurich, dans laquelle plus de 150 membres du hizbollah jouissants de passeports diplomatiques helvétiques peuvent agir impunément auprès des banques privées qui abritent leurs énormes butins !
De France, une estimation de 70 à 80 milliards d’euros généré par les trafiques de drogues et d’armes quittent le pays en grosses coupures de manière tout à fait organisée et grace à la bienveillance des ministères français et des douanes !