Dans l’antre du BDS

Se faisant passer pour une militante du BDS, une jeune israélienne a participé plusieurs rassemblements lors de la Semaine de l’apartheid israélien.boycottisraelien124.jpegDéguisée en fervente partisane du mouvement BDS, Adi Cohen a participé à plusieurs rassemblements, présentations et pannels lors de la Semaine de l’apartheid israélien. Elle a découvert leurs méthodes de recrutement et la façon dont ils font taire leur objecteurs. Voici quelques extraits de son témoignage

… Je me suis assise dans le local londonien qui sert de bureaux à l’association des “Amis d’Al-Aqsa”… Après avoir participé à plusieurs manifestations, j’ai rempli un bulletin pour m’inscrire auprès des organisateurs… Malgré les sourires, je ne peux pas m’empêcher d’avoir peur… Après une courte présentation, ils ont projeté un film promotionnel sur l’organisation : Des centaines de militants, furieux, hurlent sur l’écran et appellent à une Palestine libre “de la rivière à la mer” (totalité du territoire israélien)…
… “Les excuses utilisées par les sionistes sont lassantes!”, lance une invitée du panel, les qualifiant de “clichés” : “Qu’en est-il de l’Arabie saoudite? Du Liban? De tels arguments illustrent la pauvreté de l’imagination sioniste”, affirme-t-elle…
… Les discours se sont terminés par l’évocation des soupçons partagés par les intervenants et le public qu’Israël prélèverait des organes de cadavres palestiniens pour en faire un marché noir…
Au moment des questions, une petite voix s’élève du centre de la salle, pour demander “Qu’advient-il des Juifs, une fois la Palestine libérée ?”. A la fin de la question, la jeune femme qui l’a posée dit qu’elle est israélienne. Les têtes se sont toutes retournées vers elle et on entend des murmures dans la foule… Au début, personne ne lui répond du panel… A la dernière minute, un israélien militant du BDS lui lance que “peu importe les privilèges dont croient bénéficier les Israéliens, le BDS n’a pas besoin de leur approbation”…
Le mouvement BDS se cache derrière des slogans de valeurs et de la justice, mais ses roues sont graissés d’extrémisme, d’encouragement à la violence, et d’antisémitisme. 
En sortant du bâtiment, sous la pluie de Londres, je me dit qu’au nom de ma liberté d’expression, je vais me lever et dire : “Nous ne pouvons pas laisser cela continuer“…
Par Adi Cohen, publié dans le Yedioth Aharonot le 29 mars 2016 

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