
La survie du Liban est avec Israël
Alors que la tension monte sur le front nord …
Entre renaissance et ruine : le choix d’un État
« Le Liban n’a plus le luxe de l’attente. Le moment est venu de choisir entre la paix avec l’État hébreu et les fruits de la paix ou sa disparition comme état. »
Renaitre ou disparaitre
Le Liban vit un moment de vérité. il est gangréné depuis des décennies par la corruption de ses castes politiques, par la main mise d’une organisation terroriste sur tous les leviers de l’état, pour le compte de l’Iran, Ces deux plaies ont précipité la faillite de son économie, la paralysie politique et la perte de confiance collective. Le pays, fragmenté, brisé, se retrouve à la croisée des chemins.
Deux voies s’offrent à lui :
- reconstruire un État souverain, stable et viable, Ce qui ne sera possible qu’à condition de conclure une paix réelle avec son seul allié dans la région, Israël. Le seul qui n’a pas de visées territoriales, politiques ou économiques.
- ou s’enfoncer encore plus profondément dans un asservissement total à une puissance étrangère. Ce qu’Israël n’accepte en aucun cas, d’autant moins que le changement de paradigmes intervenu ces derniers mois confirme clairement que Tsahal est proche de déclencher une opération d’envergure, pour compléter le nettoyage du sud du pays( et sans doute sur tout le pays) , pour donner suite à la résolution de l’Onu que le Liban est trop faible pour appliquer seul.
- Le Liban se disait prêt à appliquer la résolution 1701 prévoyant le retrait du Hezbollah de la frontière avec Israël au-delà du fleuve Litani et son désarmement, ainsi que celui des autres factions armées.
- La réalité démontre, que l’armée libanaise est dans l‘incapacité de prendre le contrôle annoncé et de désarmer le Hezbollah. Ce sera donc à Israël, une fois de plus, de « faire le sale boulot ».
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Les frontières : De la carte à la souveraineté
Le Liban ne peut prétendre à la stabilité sans frontières reconnues avec son voisin israélien qui est tout prêt à conclure un accord ; comme il semble l’être aussi avec la Syrie.
La délimitation partielle avec Israël a ouvert une fenêtre diplomatique ; il faut désormais aller plus loin et fixer les limites terrestres, de même avec la Syrie.
Cette clarification permettrait :
- de stabiliser la sécurité,
- et de consolider la légitimité de l’État aux yeux du monde.
La souveraineté retrouvée ? Condition sine qua non pour rompre la paralysie et l’effondrement, le déclin militaire du Hezbollah ouvre une fenêtre rare et courte: celle d’une reconquête de la souveraineté nationale.
Mais transformer cette séquence en stabilité durable suppose de rétablir le monopole de la force publique, sans confrontation communautaire ni revanche politique.
Une telle entreprise exige une armée consolidée, un appareil sécuritaire cohérent et une diplomatie affirmée, soutenus par un consensus interne et des garanties internationales. La présence depuis des décennies de la FINUL est sans objet. Elle n’a jamais réussi à empêcher quoi que ce soit et surtout pas les actions du Hezbollah. Par contre elle a réussi à abattre un drone israélien. C’est sans doute dû à un manque d’entrainement. La diplomatie est impuissante. La France, auto proclamée amie séculaire du pays, s’y est essayé depuis des années, sans aucun résultat.
La justice à la croisée des pouvoirs
L’indépendance, ou la fin de l’impunité ?
la justice libanaise reste prisonnière d’un double carcan : celui du politique et du confessionnel.
Ancrée dans la Constitution mais sabotée dans la pratique, elle est le miroir de toutes les dérives de l’État. L’explosion du port de Beyrouth reste impunie. Le nombre de meurtres d’opposants et d’auteurs d’attentats restent impunis. Les juges sont menacés.
Une réforme structurelle a été engagée, mais elle ne produira ses effets que si elle s’accompagne d’un changement de culture :
mettre fin à l’impunité, réhabiliter la fonction judiciaire et replacer le droit au-dessus des allégeances et des collusions.
L’enjeu est simple : sans justice indépendante, aucune reconstruction durable n’est possible.
L’économie : urgence
Un redressement à deux vitesses
Le Liban négocie un programme avec le FMI, mais la solution ne peut reposer sur les seules conditionnalités externes.
la priorité immédiate doit de protéger les plus fragiles, tout en préparant les réformes de fond.
Relier l’économie à la gouvernance, alors que la crédibilité politique fait défaut.
Les réformes budgétaires, la modernisation numérique et la transparence publique doivent se conjuguer avec la stabilisation sécuritaire et la lutte contre la corruption, à condition que le pays soit débarrassé de l’organisation terroriste.
La Banque du Liban : entre crise et renouveau
Après de nombreux scandales, la Banque centrale doit être transformée, car elle symbolise depuis longtemps tous les maux dont souffre le pays.
Clarifier les pertes, restructurer le secteur bancaire, renforcer la supervision indépendante et redonner à la politique monétaire une orientation transparente.
Ces réformes sont vitales : elles conditionnent la relance, la confiance internationale et la justice financière. Les États Unis sont prêts à y participer mais sans Hezbollah.
Une approche internationale nouvelle
De l’aide ponctuelle à la reconstruction stratégique. Il faut en finir avec les grandes conférences, celles des donateurs, celles des amis du Liban … qui n’ont finalement aucun effet sur la réhabilitation du pays.
Il faut passer à une approche pratique, conditionnelle et durable, centrée sur la reconstruction de l’État,
Cela suppose :
- un soutien institutionnel ciblé,
- des partenariats de long terme,
- et un suivi transparent de l’aide.
- Aucun pays n’investira tant que le pays ne se sera pas libéré du joug iranien par proxy. Les pays du Golfe l’ont très clairement déclaré. Donc avec la poursuite du statu quo, c’est la mort annoncé du pays du Cèdre comme état. Il est déjà sous perfusion et colonie de l’Iran. Mais une fenêtre de résolution reste possible, aux dirigeants libanais ayant foi en leur pays, de la saisir.
Le prix de l’inaction
Ni statu quo, ni demi-mesure
le Liban est arrivé à un point de non-retour.
Continuer à naviguer entre inertie et improvisation reviendrait à institutionnaliser la faillite et sa disparition comme état souverain.
La souveraineté n’est pas un slogan : c’est une architecture à rebâtir.
Le destin du Liban se joue, dans ce fragile intervalle entre effacement et résilience.
Tout reste possible :
Le Liban peut encore se relever.
Mais il devra saisir cet instant : conclure une paix de plein emploi avec son seul voisin et allié, Israël, où chrétiens, musulmans vivent côte à côte et non pas face à face, comme ça l’est devenu au Liban actuel.
Puisse-t-il saisir cette opportunité,
Si les politiciens ne prennent pas conscience de ce choix, ils seront eux même les victimes de leurs propres turpitudes
Ainsi va notre monde,
© Francis Moritz

La cle de la stabilisation du liban est a teheran , les americains , incoherents comme d habitude ont retenu la main d Israel qui pouvait ( peut etre ) finir de mettre au tapis ce regime malfaisant .
En se contentant de frapper 2 bases nucleaires et en laissant les laches européens continuer a fresuenter les mollahs nazis , Trump a oberė le futur d un Liban eventuellement liberė .
Il y aura donc un deuxieme round pour notre armée car aucun israelien ne tolerera plus jamais le rearmement du hezbollah , donc la guerre arrive de nouveau la ou les occidentaux ont encore et toujours la main qui tremble devant les islamo nazis .
Merci pour votre lecture et commentaires. Les faits fu 7 octobre ont malheureusement démontré qu’Israël ne peut pas se permettre une seule defaillance. La situation au nord menaçait de voir la réptition du 7 octobre. Le Hezbollah s’y voyait dejà, après avoir laznjcé des roquettes sans discontinuer un seul instant. Donc quel que soit la volonté explicite ou implicite de l’Iran, Israel n’a pas et n’a plus le choix. Le gouvernement libanais et les politiciens au pouvoir soucieux de leur seul interet, refusent d’accepter la réalité: Tsahal se prepare ou est meme dejà pret à faire un très grand ménage. Les Etats Unis ne s’y opposent pas au vu de la situation. Ce qui est dramatique pour ce malheureux pays, c’est d’avoir des castes politiciennes plutot qu’une classe politique ayant en vue l’interet supreme du pays. Tous les libanais vont avoir à payer le prix fort, non seulement au sud mais ailleurs aussi. Ca ne saurait tarder.