
C’est un tournant discret mais majeur pour l’un des événements religieux les plus symboliques en Tunisie. Le pèlerinage juif annuel à la Ghriba, prévu du 11 au 18 mai 2025, se tiendra cette année dans un format restreint : seuls les juifs résidant en Tunisie pourront y participer, et uniquement pour des rituels confinés à l’intérieur de la synagogue.
La décision, annoncée par la commission d’organisation de la visite religieuse, marque une rupture avec les éditions précédentes qui attiraient chaque année des milliers de pèlerins venus de plusieurs pays. Le pèlerinage était aussi devenu une vitrine touristique et symbolique de la coexistence interreligieuse en Tunisie.
Officiellement, la commission n’évoque pas de raisons sécuritaires, mais plusieurs recoupements laissent penser que ce recentrage vise à réduire les risques. Ce choix intervient dans un contexte régional sous tension, avec un renforcement des mesures de vigilance dans plusieurs pays.
Il survient également deux ans après qu’une attaque armée meurtrière a endeuillé le pèlerinage de 2023.
Malgré cette réduction, les organisateurs insistent sur l’esprit de tolérance et de paix qui entoure cette célébration. Dans leur communiqué, ils remercient les autorités pour leur mobilisation, et soulignent que « la Tunisie reste une terre de coexistence ».

ils sont gentils et très diplomates de promouvoir la version officielle sur la « ziara » de la Ghriba ! Pour les dirigeants tunisiens alignés sur le Président KS ,il fallait « punir « les israéliens et les français juifs en leur fermant la porte de la plus vieille synagogue d’ Afrique ( fondée sous Nabuchodonosor puis sous Titus ) Policiers ,gendarmes et soldats tunisiens ne peuvent pas assurer la sécurité de 3 ou 3 mille pèlerins ?
« AYB ! « Mais les juifs ont tout vu dans leur histoire et ceux qui les ont opprimés sont dans les poubelles de l’ Histoire ! Malgré tout « y kid « ! Encore une occasion ratée !
Tout à fait! Cela montre à quel point la Tunisie se renferme dans des blocages idéologiques, en particulier sous influence de la Junte algérienne, ce qui est extraordinaire pour une fête religieuse célébrant la paix, et ne sait pas rassurer la communauté juive face à l’antisémitisme rampant par une surenchère médiatique continue.
C’est navrant !