Tandis que certains déroulent le tapis rouge à leurs bourreaux, des Alaouites lèvent la voix. Le 9 mai 2025, l’Union des Alaouites syriens en Europe a publié une déclaration grave et courageuse, au nom de chaque femme alaouite enlevée, violée, réduite en esclavage, humiliée – et oubliée. « Oui, ce qui se passe sur la côte syrienne et dans les zones alaouites n’est pas une série d’excès isolés. C’est une politique systématique d’épuration et de terreur, menée par des factions islamistes, djihadistes, notamment Hayat Tahrir al-Cham (ex-Al-Qaïda), sous le silence complice des puissants, de l’Europe, de la France, du président Macron et des organisations internationales. Nous refusons que ces crimes soient maquillés en faux récits de retour volontaire ou d’union arrangée. Nous refusons la propagande islamiste Nous refusons l’esclavage sexuel. Nous refusons l’impunité. Plus de 80 femmes alaouites ont été enlevées en quelques mois. Ce n’est que la partie émergée d’un drame qui n’a pas de nom, parce qu’il n’a pas encore trouvé justice ».
@usae_uropa l’affirme : « Nous allons déposer un dossier complet auprès de la Cour européenne des droits de l’homme et de la Cour pénale internationale. Les complices seront poursuivis. Les auteurs seront jugés. Et la vérité, elle, sera dite » Ils exigent : – La fin de l’impunité. – Des mécanismes de protection internationaux sur la côte syrienne. – L’expulsion des combattants étrangers. – La reconnaissance de ce crime comme crime contre l’humanité. La communauté internationale doit choisir : s’incliner devant la barbarie et l’accueillir à bras ouvert ou se lever pour la justice.
Où sont passées les valeurs humanistes de la France et de l’Europe ? Où ? Moi Alexandre Rifai, je me pose la question.
© Faraj Alexandre Rifai
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