Une certaine gauche, de plus en plus gauche, de moins en moins droite!
De plus en plus gauche, dans le sens de maladroite … et de mal à droite.
De moins en moins droite , dans le sens de malhonnête, de pernicieuse.
Une certaine gauche, de moins en moins laïque, de moins en moins républicaine.
Une certaine gauche, de plus en plus sectaire et de plus en plus antisémite ( souvent, sous les oripeaux hideux de l’antisionisme viscéral, mais pas que…)
En substance, il s’agit de la nupes, nonobstant quelques trop rares résistants en son sein.
Ces derniers jours, sa tendance délétère à se vautrer dans la fange marécageuse s’est révélée une nouvelle fois à travers une conjonction de deux événements.
Le premier est l’invitation du sulfureux rappeur Médine aux universités d’été des « insoumis » et des écolos dingos.
Certes, ce sinistre personnage n’incarne pas l’ensemble des rappeurs, tenants pour certains d’un discours respectueux et respectable en soi sur les conditions de vie des « défavorisés »…
Lui appartient à une forme de rap bien plus radicale, de plus en plus répandue, provocatrice et haineuse. Un rap qui flirte avec les fake News véhiculées sur les réseaux sociaux , qui tutoie le complotisme et bien sûr son corollaire , l’antisémitisme.
Médine, ce multirécidiviste de l’infamie, qui a affiché une proximité avec Tariq ramadan.
Proximité aussi avec l’imam frériste Hassan iquioussen , récemment expulsé de France.
Proximité également avec Kemi seba , militant africain violemment anti français ( ex fondateur aussi de l’entité antisémite Tribu k, dissoute depuis) .
Proximité enfin avec Dieudonné, dont il s’est approprié le geste antisémite de la quenelle…
Outre ce compagnonnage peu flatteur, il s’est « illustré »dans des tweets antisémites et misogynes sous un faux nom, à l’instar de l’autre sinistre Mehdi Meklat.
Souvent, ce tartufe s’excuse après ses forfaits. Des excuses dénuées de sincérité , aux antipodes d’un véritable repentir … et jamais suivies d’actes positifs visant à les réparer.
Bien au contraire, lui qui prétend « avoir changé », a délivré récemment un calembour immonde à l’encontre de l’essayiste Rachel Khan, qu’il a rebaptisée « Reskampée».
Un très mauvais jeu de mot à l’endroit de cette petite fille de rescapés de la Shoah. Mais ensuite, l’inénarrable Médine a prétendu « qu’il l’ignorait ». Ben voyons!
De tout cela, les insoumis et les écolos n’en ont cure. Ils ont maintenu cyniquement cette invitation, sur fond de convoitise des votes massifs des banlieusards.
Et ce n’est pas tout… Un deuxième fait récent a parachevé notre aversion pour cette gauche là. Son positionnement face à l’abaya. Les mêmes qui soutiennent Médine poussent des cris d’orfraie ,devant la volonté d’interdiction fermement affichée par le ministre de l’éducation nationale Gabriel Attal et par le président Macron .
Une fermeté qu’il convient de saluer, car cela ne fut pas toujours le cas , dans le brouillard du « en même temps », dans les pusillanimités du louvoiement .
C’est ainsi qu’ont fleuri , au sein de la nupes ,toute la gamme des sempiternels anathèmes, et que s’est faite entendre l’éternelle petite musique victimaire …
Entre autres vilénies, « chasse aux musulmans », « crispation islamophobe »… mieux encore, « police du vêtement »( scandaleuse équivalence avec la police des mœurs qui sévit en Iran, pour oppresser les femmes désireuses d’ôter leur voile).
Dans cette bataille culturelle, il convient de faire bloc et de tenir solidement le cap face à ces coups de boutoir des islamistes, largement soutenus par la plupart des membres de la nupes.
Au delà des querelles doctrinales( vêtement religieux, cultuel ou simple bout de tissu seulement culturel), l’on voit poindre la stratégie d’inlassable surenchère du communautarisme islamique , qui a fait de l’école sa porte d’entrée principale.
Hier, le burkini. Aujourd’hui, l’abaya. Demain, quoi encore? Demain, le marketing islamiste de la mode pudique proposera d’autres modèles. La soif de Dieu ne sera jamais étanchée…
Aussi, après l’annonce de principe, subsiste l’impérieuse nécessité d’une mise en œuvre implacable de cette mesure d’interdiction.
Il conviendra d’accompagner les chefs d’établissement sur le terrain , avec le déploiement « d’équipes de laïcité », là où il le faut et autant de temps qu’il le faudra.
Envisager la suppression des allocations et autres aides pour les parents des élèves réfractaires.
Expérimenter le port de l’uniforme scolaire,ce qui , à défaut de résoudre l’ensemble des problèmes endémiques qui affectent l’école, permettrait de clore un certain nombre de polémiques. Cela conforterait un sentiment d’appartenance, un désir de « faire nation », de faire société.
L’école doit rester un sanctuaire du savoir, à l’abri des soubresauts de la société. Comme l’écrivait Ernest Renan, « une école où les écoliers feraient la loi serait une triste école ».
Il serait bon que ceux ci s’imprègnent de ce précepte et retrouvent le sens du respect de l’autorité.
Nous avons tous été jeunes. Il nous est tous arrivé d’emprunter des chemins de traverse, voire de rêver de pratiquer l’école buissonnière. Mais nous avions , chevillé au corps, davantage le sens du respect en général.
L’école n’est-elle pas, au fond, l’antichambre de l’école de la vie?
© Erick Lebahr
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