
C’est ma génération je crois, née dans les années 60, qui a porté le fascisme de gauche au pouvoir. J’ai été confronté à son intolérance dès l’école, chez certains. Je l’ai observée dans mes études et au début de ma carrière dans le monde de la recherche. Une intolérance différente de celle des communistes. Une intolérance des classes supérieures ou qui se voulaient telles.
Aujourd’hui, cette génération a infiltré tous les lieux de pouvoirs étatiques, juridiques, judiciaires et médiatiques.
C’est une génération ambitieuse, organisée, détentrice du bien et qui diabolise ses opposants. Elle aime la prison pour eux.
À titre d’anecdote, il y a un peu plus de vingt ans, alors que je me moquais en petit comité dans mon labo de la gauche, de ses associations et de ses méthodes, un représentant de ce sectarisme formé au trotskisme me dit: « Didier, tu finiras en prison ».
J’avais touché au sacré.
Seul un mouvement à la Trump en France pourra détruire leur emprise sur nos institutions.
© Robert Louis Norrès
Robert Louis Norrès est Chercheur

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