
Macron « veut » la reconnaissance d’un Etat palestinien dont personne ne sait à qui on pourrait le confier, dont on ne connaît pas les frontières, dont on ne sait pas avec qui on devrait discuter cette reconnaissance, ni pour quelle politique. C’est d’autant plus absurde que la population de Gaza et ses chefs depuis 2005 ont fait la démonstration permanente de leur incapacité à se gouverner eux-mêmes autrement qu’en cultivant la haine antijuive dans la population et en détournant l’aide internationale pour préparer et faire la guerre permanente à Israël, guerre ayant culminé lors de l’attaque ignoble et pogromiste du 7 octobre.
Nous avons tous honte de l’entendre exiger la reconnaissance d’un état palestinien
Pour l’instant, il y a un proto-état-terroriste islamiste qui a déclaré la guerre à Israël et au monde civilisé le 7 octobre. Ce proto-état est en voie d’effondrement militaire et ses dirigeants islamisto-terroristes sont aux abois. Il est impossible, absurde et même criminel de prétendre discuter avec eux et de leur conférer une respectabilité quelconque. Ils ne valent pas mieux que les nazis en avril 1945.
La réalité est donc tout autre que celle que Macron sous-entend avec son projet de reconnaissance d’état. La réalité est celle d’un groupe terroristo-étatique puissant mais en voie de déroute et d’une population fanatisée par des décennies de propagande antisémite et anti-israélienne, une population encore plus fanatisée que la population allemande sous le nazisme.
Dans ces conditions, la seule perspective réaliste est la mise sous tutelle de la bande de Gaza, avec une force d’occupation militaire. Cette force d’occupation militaire devrait être composée de plusieurs puissances -occidentales, arabes ?- en accord avec Israël, avec pour objectif de pacifier ce territoire, mettre fin à la propagande terroriste islamiste qui l’empoisonne depuis des décennies et faire revenir progressivement cette population dans la famille du monde civilisé.
L’élaboration des détails d’un tel plan -partage du territoire entre différentes puissances, administration commune ou administrations séparées selon les zones d’occupation, lien avec Israël de ces administrations et puissances d’occupation, objectifs de l’occupation, temporalité -il faut des années pour défanatiser Gaza-, toutes ces questions sont les seules qui méritent d’être débattues et certainement pas la création d’un état, impossible dans les circonstances actuelles.
Il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités, Macron devrait lire De Gaulle. Nous avons tous honte de l’entendre exiger la reconnaissance d’un état palestinien, idée absurde et pour laquelle il n’a pas le début d’un commencement de moyen. La France est-elle prête à s’engager à Gaza comme contributrice à une force multinationale d’occupation et avec quels objectifs, c’est la seule chose dont il pourrait discuter. Bien sûr, cela demande des efforts de notre part et c’est risqué, plus que de tout faire reposer sur Israël.
Proposer un tel plan, avec les moyens d’y contribuer, est la seule façon de pouvoir jouer un rôle utile. Il faudrait commencer par en discuter avec ses alliés et Israël.
© Robert Louis Norrès

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