Pourquoi personne ne devrait vouloir un cessez-le-feu à Gaza tant que le Hamas n’aura pas été clairement vaincu. Par John Spencer

Imaginez ce qui serait arrivé si le Japon n’avait pas accepté de capituler en 1945.

Ou si l’Allemagne était restée invaincue après la Seconde Guerre mondiale.

Même après que leurs régimes ont entraîné leurs pays dans des guerres catastrophiques – des guerres qu’ils ont eux-mêmes déclenchées –, que serait-il arrivé si le monde avait tout simplement cessé de se battre et s’était retiré ?

C’est exactement le scénario auquel nous sommes confrontés aujourd’hui avec le Hamas.

Après le 7 octobre – l’attaque la plus meurtrière contre le peuple juif depuis l’Holocauste – le Hamas ne réclame pas la paix.

Il ne recherche pas un cessez-le-feu de bonne foi.

Il prépare activement le prochain 7 octobre.

D’ailleurs, ses dirigeants l’ont déclaré publiquement et fièrement.

L’objectif du Hamas n’a jamais été la solution à deux États ni la coexistence.

Sa charte, toujours inchangée, appelle à l’anéantissement d’Israël.

Cette guerre, qui a débuté par le massacre génocidaire du Hamas dans les communautés israéliennes, n’a jamais été une question de territoire ou de frontières.

Il s’agissait de survie – la survie du Hamas en tant que régime terroriste et force politique.

En agissant le 7 octobre, le Hamas a accepté une guerre qu’il ne pouvait pas gagner militairement.

Pourtant, aujourd’hui, il se bat non pas pour gagner militairement, mais pour survivre politiquement.

Pour le Hamas, la simple survie est une victoire.

Et si les armes se taisent maintenant – si la guerre prend fin avant que le Hamas ne soit clairement et définitivement vaincu – ou à moins que le Hamas ne se rende unilatéralement, ne rende tous les otages et n’accepte de désarmer complètement – ​​alors ce sera une victoire du Hamas.

Les appels au cessez-le-feu peuvent paraître moraux. Ils ne le sont pas.

Un cessez-le-feu sans victoire récompense les crimes de guerre : prises d’otages massives, torture, mutilations, viols, recours délibéré à des boucliers humains et massacres de civils.

Il ne s’agit pas de tactiques désespérées, mais de stratégies de coercition.

Si de telles méthodes s’avèrent efficaces, elles deviendront un modèle pour tous les groupes terroristes, milices et régimes hostiles du monde.

Cela validerait et consoliderait également une évolution dangereuse de la guerre moderne : l’abus systématique des lois de la guerre comme arme.

Le Hamas a bâti toute sa doctrine sur ce principe, violant délibérément tous les principes du droit international humanitaire tout en s’appuyant sur ces mêmes lois pour contraindre son adversaire.

Il ne s’agit pas seulement d’hypocrisie. Il s’agit d’une forme de guerre calculée, parfois appelée « lawfare » : transformer des écoles, des hôpitaux, des mosquées et des quartiers civils en installations militaires, intégrer des centres de commandement et des armes dans des sites protégés, puis utiliser les victimes civiles comme arme politique.

Lorsque ces civils souffrent inévitablement, le Hamas exploite les images et les statistiques pour gagner la sympathie du monde entier et condamner la nation même qui tente de démanteler son infrastructure terroriste.

Une victoire du Hamas établirait une nouvelle norme terrifiante : si vous violez toutes les règles de la guerre avec suffisamment de cruauté stratégique – en utilisant votre propre population comme bouclier, en stockant des roquettes dans des cliniques, en plaçant des snipers dans les minarets et en exposant le plus grand nombre possible de civils au danger – alors l’indignation internationale ne se portera pas sur vous, mais sur l’État qui tente de vous en empêcher.

Cela enseignerait aux régimes et aux groupes terroristes du monde entier que les sites protégés ne le sont plus, qu’ils sont exploitables.

Que les morts civiles ne sont pas seulement tragiques, mais utiles, voire essentielles, à la victoire politique.

Les conséquences de cette stratégie récompensée se répercuteraient bien au-delà de Gaza : elle placerait chaque population civile sous le contrôle de dictateurs malfaisants ou d’acteurs armés non étatiques encore plus en danger.

Nous avons déjà vu cela. Lors de chaque cycle de combats précédent – ​​l’opération Plomb durci (27 décembre 2008 – 18 janvier 2009), l’opération Pilier de défense (14-21 novembre 2012), l’opération Bordure protectrice (8 juillet – 26 août 2014) et l’opération Gardien des murs (10-21 mai 2021) – le Hamas a utilisé la pression internationale pour obtenir des cessez-le-feu non pas pour déposer les armes, mais pour se regrouper, se réarmer et s’implanter davantage dans les infrastructures civiles de Gaza.

Chaque cessez-le-feu est devenu une pause stratégique, et non un pas vers la paix. Le 7 octobre en a été le résultat.

Aujourd’hui, alors que la guerre approche d’une phase décisive et que Tsahal démantèle le cœur de la capacité opérationnelle du Hamas, le groupe terroriste parie une fois de plus que la pression internationale le sauvera.

Que les otages et les souffrances humanitaires – délibérément prolongés et manipulés par le Hamas – forceront Israël à reculer.

Ce n’est pas une erreur de calcul de la part du Hamas. C’est son seul espoir.

Même si le Hamas restituait demain tous les otages tout en restant de facto le leader armé à Gaza, cela ne modifierait pas le calcul stratégique.

Au contraire, cela marquerait une victoire du Hamas.

Le groupe aurait prouvé que la capture de civils – enfants, personnes âgées, femmes et ressortissants étrangers – peut produire des résultats politiques tangibles.

Que la communauté internationale fera pression sur un État démocratique pour qu’il mette fin à une guerre d’autodéfense en échange d’otages qui n’auraient jamais dû être capturés.

Cet effet de levier peut être obtenu non par la négociation, mais par l’atrocité.

Aucune nation ne peut permettre que la prise d’otages devienne une monnaie d’échange acceptée en temps de guerre.

Agir ainsi reviendrait à l’inviter partout.

L’idée qu’un groupe terroriste génocidaire puisse survivre à une guerre déclenchée volontairement, en agissant sans provocation, constitue un dangereux précédent.

La survie du Hamas sera célébrée par ses soutiens – de Téhéran à Beyrouth en passant par Doha – comme un miracle moderne : un groupe militant ayant affronté la force d’un État-nation et survécu.

C’est le pouvoir symbolique auquel aspire le Hamas.

Cela enverrait un signal clair au Hezbollah, aux Houthis, aux mandataires iraniens dans la région et aux groupes radicaux du monde entier : le terrorisme est efficace.

Plus dangereux encore, cela confirmerait au régime islamique iranien que sa stratégie de guerre par procuration contre Israël, menée depuis des décennies – sa soi-disant « cercle de feu » – fonctionne.

Qu’il lui suffit de poursuivre.

Si le Hamas survit, il ne reconstruira pas Gaza.

Il reconstruira des tunnels. Il ne restituera pas d’otages.

Il en capturera davantage. Et il ne recherchera pas la paix. Il préparera la prochaine guerre.

Ce ne sont pas des spéculations. C’est ce qu’ils disent. C’est ce qu’ils ont toujours fait.

La guerre est toujours tragique. Mais certaines guerres sont nécessaires. Le juste but de la guerre n’est pas la vengeance, mais la justice, la dissuasion et le rétablissement de la paix.

Mais la paix est impossible avec un régime armé et fanatique à Gaza qui cherche votre destruction et considère le meurtre de civils comme un devoir divin.

Les guerres d’autodéfense doivent cesser avec une clarté absolue.

En 1918, l’Allemagne fut vaincue militairement, mais la guerre se termina dans l’ambiguïté.

Les Alliés laissèrent l’armée allemande battre en retraite intacte.

Il en résulta le mythe du « coup de poignard dans le dos » qui alimenta le nazisme et conduisit à une guerre encore plus catastrophique.

En 1945, les Alliés ne commettèrent pas une telle erreur.

L’Allemagne nazie ne fut pas seulement vaincue, elle fut détruite en tant qu’entité gouvernante.

Le Japon impérial le fut également.

Et, tout aussi important, les populations allemande et japonaise finirent par constater et accepter la défaite de leurs régimes.

Les deux sociétés connurent des années de désarmement, de réconciliation et de déradicalisation complète.

Ce n’est qu’alors que l’Europe et le Pacifique purent commencer à se reconstruire en paix.

Israël est aujourd’hui confronté au même choix.

Mettre fin à cette guerre sans vaincre le Hamas revient à condamner les Israéliens – et les Palestiniens – à un conflit sans fin.

Le 7 octobre ne sera donc plus un avertissement, mais un exemple de réussite en matière de terrorisme, de guerre juridique, de prises d’otages et de guerres d’agression.

Israël remporte actuellement des succès réels et mesurables dans sa campagne militaire.

L’opération « Le Chariot de Gédéon » est passée de manœuvres massives à des opérations coordonnées de nettoyage et de maintien à travers Gaza.

Tsahal a réussi à s’emparer de terrains dans des zones autrefois dominées par les bataillons du Hamas et les contrôle désormais.

Les unités d’élite israéliennes continuent de démanteler les réseaux clandestins, les infrastructures de roquettes, les sites de production d’armes et les centres de commandement du Hamas, compromettant ainsi la capacité du groupe à mener une guerre.

Parallèlement, Israël a mis en place un nouveau mécanisme humanitaire – la Fondation humanitaire pour Gaza – pour acheminer directement nourriture, eau et médicaments aux civils sans passer par le Hamas. C’est crucial.

Pendant des années, le Hamas s’est maintenu au pouvoir non seulement par la peur et la force, mais aussi en monopolisant la distribution de l’aide et en punissant la dissidence.

Ce monopole est désormais brisé.

Pour la première fois depuis près de deux décennies, des signes de défiance civile apparaissent : les Gazaouis protestent contre le vol du Hamas, rejettent son autorité et le dénoncent publiquement.

Mais que personne ne s’y trompe : il s’agit bien d’une guerre, et non d’une contre-insurrection.

Le Hamas demeure le pouvoir de facto à Gaza.

Il commande toujours des combattants, détient des otages et exerce un contrôle sur de larges pans de la population.

Quiconque a étudié la guerre – la vraie guerre – n’aurait pas pu s’attendre à ce qu’un régime terroriste, qui a passé des décennies à militariser chaque centimètre carré de Gaza et à radicaliser des générations de civils, puisse être démantelé facilement ou rapidement.

Ceux qui réclament un cessez-le-feu immédiat ne comprennent pas la guerre, ou ne souhaitent pas que le Hamas perde.

Cette guerre ne doit pas se terminer par un cessez-le-feu, mais par un résultat clair et irréversible : la défaite du Hamas en tant que puissance militaire et gouvernementale.

Si la communauté internationale souhaite véritablement la paix, elle ne doit pas se concentrer sur le sauvetage du Hamas, mais sur la manière dont il sera d’abord chassé du pouvoir, désarmé et démantelé, afin que le long processus de déradicalisation et de réconciliation puisse commencer.

C’est la voie empruntée après la Seconde Guerre mondiale, lorsque la défaite des régimes à l’origine de la guerre a été reconnue comme la condition préalable à une paix durable.

Israël ne peut être le seul à planifier l’après-Hamas.

La communauté internationale doit cesser de prétendre que le Hamas peut faire partie de la solution.

Elle doit devenir elle-même partie prenante de la solution : en soutenant des mesures qui accélèrent la défaite du Hamas, comme le déplacement des civils hors de son emprise, et non en refusant de participer à un plan humanitaire qui apporte une aide directe aux populations que le Hamas exploite depuis longtemps.

L’hypocrisie doit cesser. Il faut accepter la réalité : la paix ne viendra jamais tant que le Hamas restera intact.

Il n’y aura pas d’avenir où Gaza prospèrera tant que le Hamas restera au pouvoir.

Il n’y aura pas d’avenir où les Israéliens et les Palestiniens seront en sécurité si le 7 octobre, les prises d’otages, la guerre juridique et la protection humaine sont perçus comme des moyens d’influence politique.

Nous vivrions dans un monde très différent si les Alliés n’avaient pas cherché la victoire en 1945.

Nous vivrons dans un monde sombre et dangereux si le Hamas est autorisé à en revendiquer un aujourd’hui.

Que le Hamas et le monde soient clairs : ils ont perdu cette guerre.

Toute autre réponse garantirait un avenir de violence sans fin.

© John Spencer

John Spencer est un universitaire primé, professeur, auteur, vétéran du combat, analyste de la sécurité nationale et militaire, ainsi qu'un expert et conseiller de renommée internationale en matière de guerre urbaine, de stratégie militaire, de tactiques et d'autres sujets connexes.

Version originale

Why No One Should Want a Ceasefire in Gaza Until There Is a Clear Defeat of Hamas

Imagine what would have happened if Japan hadn’t agreed to surrender in 1945. Or if Germany had remained undefeated after World War II. Even after their regimes had dragged their countries into catastrophic wars—wars they started—what if the world had simply stopped fighting and walked away?

That is exactly the scenario we are confronting with Hamas today.

After October 7th—the single deadliest attack on the Jewish people since the Holocaust—Hamas is not suing for peace. It is not seeking a ceasefire in good faith. It is actively planning the next October 7th. In fact, its leaders have said as much, publicly and proudly.

The goal for Hamas has never been a two-state solution or co-existence. Its charter—still unchanged—calls for the annihilation of Israel. This war, which began with Hamas’s genocidal rampage into Israeli communities, was never about land or borders. It was about survival—Hamas’s survival as a terrorist regime and political force. The moment Hamas executed October 7th, it accepted a war it could not militarily win. Yet now, it is fighting not to win militarily but to survive politically. For Hamas, mere survival is victory.

And if the guns fall silent now—if the war ends before Hamas is clearly and decisively defeated—or unless Hamas unilaterally surrenders, returns all the hostages, and agrees to fully disarm—then it will be a Hamas victory.

Calls for a ceasefire may sound moral. They are not. A ceasefire without victory rewards war crimes—mass hostage-taking, torture, mutilation, rape, the deliberate use of human shields, and the slaughter of civilians. These are not tactics of desperation; they are strategies of coercion. If such methods are seen to succeed, they will become a template for every terror group, militia, or hostile regime in the world.

It would also validate and entrench a dangerous evolution in modern warfare: the systematic abuse of the laws of war as a weapon. Hamas has built its entire doctrine around this—deliberately violating every principle of international humanitarian law while relying on those same laws to constrain its adversary. This is not just hypocrisy. It is a form of calculated warfare sometimes called lawfare: turning schools, hospitals, mosques, and civilian neighborhoods into military facilities, embedding command centers and weapons under protected sites, and then using civilian casualties as a political weapon. When those civilians inevitably suffer, Hamas leverages the images and statistics to win global sympathy and condemn the very nation trying to dismantle their terrorist infrastructure.

A Hamas victory would establish a new, horrific standard: that if you violate every rule of war with enough strategic cruelty—using your own population as shields, storing rockets in clinics, placing snipers in minarets, and ensuring the maximum number of civilians are exposed to danger—then international outrage will fall not on you, but on the state trying to stop you. It would teach regimes and terror groups everywhere that protected sites are no longer protected—they are exploitable. That civilian deaths are not just tragic but useful, even essential, to political victory. The consequences of rewarding that strategy would echo far beyond Gaza: it would put every civilian population under the control of evil dictators or armed non-state actors at even greater risk.

We’ve seen this before. In every prior round of fighting—Operation Cast Lead (Dec 27, 2008 – Jan 18, 2009), Operation Pillar of Defense (Nov 14–21, 2012), Operation Protective Edge (July 8 – Aug 26, 2014), and Operation Guardian of the Walls (May 10–21, 2021)—Hamas used international pressure for ceasefires not to lay down arms, but to regroup, rearm, and dig deeper into Gaza’s civilian infrastructure. Each ceasefire became a strategic pause, not a step toward peace. October 7th was the result.

Now, with the war approaching a decisive phase and the IDF dismantling the core of Hamas’s operational capacity, the terror group is betting once again that international pressure will save it. That hostages and humanitarian suffering—deliberately prolonged and manipulated by Hamas—will force Israel to back down. This is not a miscalculation on Hamas’s part. It is their only hope.

Even if Hamas returned every hostage tomorrow but remained the de facto armed leadership in Gaza, it would not change the strategic calculus. In fact, it would mark a Hamas victory. The group would have proven that taking civilians—children, elderly, women, and foreign nationals—can yield tangible political results. That the international community will pressure a democratic state to halt a war of self-defense in exchange for hostages who should never have been taken. That leverage can be gained not through negotiation, but through atrocity. No nation can allow hostage-taking to become an accepted currency of warfare. To do so would invite it everywhere.

The idea that a genocidal terror group can survive a war it started by choice, from a position of unprovoked aggression, is a dangerous precedent. Hamas’s survival will be celebrated by its backers—from Tehran to Beirut to Doha—as a modern miracle: a militant group that faced the full force of a nation-state and lived. This is the symbolic power Hamas craves. It would send a clear signal to Hezbollah, the Houthis, Iranian proxies across the region, and radical groups worldwide: terrorism works. Most dangerously, it would affirm to the Islamic regime in Iran that its decades-long strategy of proxy warfare against Israel—its so-called “ring of fire”—is working. That all it needs to do is keep going.

If Hamas survives, it will not rebuild Gaza. It will rebuild tunnels. It will not return hostages. It will capture more. And it will not seek peace. It will prepare for the next war. This is not speculation. This is what they say. This is what they’ve always done.

War is always tragic. But some wars are necessary. The just purpose of war is not vengeance—it is justice, deterrence, and the restoration of peace. But peace is not possible with an armed, fanatical regime in Gaza that seeks your destruction and views the murder of civilians as divine duty. Wars of self-defense must end with unmistakable clarity.

Germany in 1918 was defeated militarily, but the war ended with ambiguity. The Allies allowed the German army to retreat intact. The result was the “stab-in-the-back” myth that fueled Nazism and led to an even more catastrophic war. In 1945, the Allies made no such mistake. Nazi Germany was not just defeated—it was destroyed as a governing entity. So was Imperial Japan. And just as importantly, the German and Japanese populations came to see and accept that their regimes had been defeated. Both societies underwent years of disarmament, reconciliation, and comprehensive deradicalization. Only then could Europe and the Pacific begin to rebuild in peace.

Israel faces the same choice today. Ending this war without defeating Hamas means condemning Israelis—and Palestinians—to unending conflict. It means October 7th becomes not a cautionary tale, but a case study in successful terrorism, lawfare, hostage taking, and wars of aggression.

Israel is currently achieving real, measurable success in its military campaign. Operation Gideon’s Chariot has transitioned from massed maneuvers to coordinated clear-and-hold operations across Gaza. The IDF has successfully seized and is now holding terrain in areas once dominated by Hamas battalions. Elite Israeli units continue to dismantle Hamas’s underground networks, rocket infrastructure, weapons production sites, and command centers—undermining the group’s ability to wage war.

In parallel, Israel has established a new humanitarian mechanism—the Gaza Humanitarian Foundation—to deliver food, water, and medicine directly to civilians without going through Hamas. This is critical. For years, Hamas maintained power not only through fear and force, but by monopolizing aid distribution and punishing dissent. That monopoly is now being broken. For the first time in nearly two decades, signs of civilian defiance are emerging: Gazans protesting Hamas’s theft, rejecting their authority, and calling them out publicly.

But let no one be mistaken—this is still a war, not a counterinsurgency. Hamas remains the de facto ruling power of Gaza. It still commands fighters, holds hostages, and exerts control over large swaths of the population. No one who has studied war—real war—should have expected that a terror regime that spent decades militarizing every inch of Gaza and radicalizing generations of civilians could be dismantled easily or quickly. Those calling for an immediate ceasefire either do not understand war—or do not want Hamas to lose.

This war must end not with a ceasefire, but with a clear and irreversible outcome: the defeat of Hamas as a military and governing power.

If the international community truly wants peace, it should focus not on saving Hamas, but on how it is first removed from power, disarmed, and dismantled—so that the long process of deradicalization and reconciliation can begin. This was the path taken after World War II, when defeating the regimes that started the war was recognized as the necessary precondition for lasting peace. Israel cannot be the only party planning for what comes after Hamas. The international community must stop pretending Hamas can be part of the solution. It must become part of the solution itself: by supporting measures that accelerate Hamas’s defeat, such as the movement of civilians out of Hamas’s grasp, not refusing to participate in a humanitarian plan that delivers aid directly to the people Hamas has long exploited.

The hypocrisy must stop. The reality must be accepted: peace will never come while Hamas remains intact. There is no future in which Gaza flourishes while Hamas remains in power. There is no future in which Israelis or Palestinians are safe if October 7th, hostage taking, lawfare, and human shielding is seen as a path to political leverage.

We would live in a very different world if the Allies had not pursued victory in 1945. We will live in a dark and dangerous world if Hamas is allowed to claim one now.

Let it be clear—to Hamas and to the world—that they lost this war. Anything less guarantees a future of endless violence.

© John Spencer

John Spencer is an award-winning scholar, professor, author, combat veteran, national security and military analyst, and internationally recognized expert and advisor on urban warfare, military strategy, tactics, and other related topics.

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3 Comments

    • Oui ça tient la route .
      Deux questions et réserves :
      – le Hamas n’a-t-il pas été longtemps l’interlocuteur privilégié d’Israël à Gaza pour mettre en difficulté l’OLP ? Est-ce la réalité ?
      – il y a eu il y a quelques semaines des manifestations de Gazaouis opposés à la politique du Hamas ; où en sont ces réactions et l’optique militaire prise par Israël ( relativement logique et la démonstration de l’article est forte ) ne risque t’elle pas de regrouper les Gazaouis derrière le Hamas ?

  1. Effectivement tout est très bien dit et très bien construit !
    Nos sociétés occidentales sont contaminées par le poison du pacifisme, c’est-à-dire par la doctrine que tout vaut mieux que la guerre. D’où toutes les réactions de lâcheté, de trahison et de soumission.

    Ce n’est pas un cessez-le-feu qu’il faut exiger d’Israël, mais la reddition sans conditions du Hamas !

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