Le peuple et l’Etat d’Israël vivent leurs survies depuis les massacres perpétrés par le hamas le 7 octobre dernier.
Parmi les faits sans précédent que vit Israël depuis les premières agressions subies en 1948, deux sont particulièrement préoccupants, d’autant qu’ils rentrent en leur cinquième mois.
Le premier est l’établissement d’une bande territoriale de sécurité à l’intérieur d’Israël, alors que jusqu’à présent ces bandes de sécurité se situaient à l’extérieur du pays.
Le second est le déplacement forcé des populations de ces bandes territoriales intérieures et de régions frontalières en raison des bombardements ennemis sur les populations civiles israéliennes.
Cette situation territoriale et démographique est une triste et inquiétante première qui nuit au moral de la population et de l’armée israéliennes.
Il est de la responsabilité du gouvernement israélien et de son cabinet de guerre de mettre un terme aux attaques ennemies sur le territoire national, comme il en a la possibilité militaire et structurelle.
Il est de sa responsabilité d’utiliser les instruments juridiques de Droit international public (DIP) de légitime défense.
Il est de sa responsabilité de tirer les conclusions militaires de l’inaction du Conseil de Sécurité de l’ONU (article 51 de la Charte de l’organisation)
Il est de sa responsabilité d’utiliser sa capacité militaire à l’encontre de ses agresseurs.
Il est enfin de sa responsabilité d’agir en sauvetage de sa population. Il n’a pas à tenir compte des objurgations illicites que se permettent des États en toute violation du DIP pour des motifs de stratégies intérieures et extérieures étrangers aux intérêts civils ni militaires israéliens.
Depuis le 7 octobre, Israël gagne sur tous les fronts qu’il engage. Il semble tergiverser sur ceux qu’il subit.
Jerusalem doit utiliser les instruments juridiques, diplomatiques et militaires qui sont à sa disposition et pour lesquels il est en mesure d’exprimer ses droits.
S’agissant de l’État hébreu attaqué, menacé, martyrisé, tout le reste, toute diplomatie de soumission, toute action marquée par le doute se retourneront contre lui.
Au contraire, seule la légitime réponse militaire sauvera l’État hébreu de ses ennemis et complices.
Les victoires d’Israël depuis le 7 octobre 2023 sont suffisamment probantes et vénérées pour n’avoir pas à subir des altérations certes compréhensibles mais profondément nocives à la paix et à la sécurité du pays.
L’Histoire universelle est remplie d’États complaisants qui ont disparu.
© Pierre Saba
28 avril 2024
Exact. Toute faiblesse doit être proscrite. Ce serait même suicidaire.