Elisabeth Badinter face à un Patrick Cohen un brin gêné: “Jamais je n’aurais pensé que tous ces jeunes gens étaient à ce point antisémites”

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10 Comments

  1. Oui, les jeunes gens des manifestations sont antisémites. 2 choses : 1/ bcp de jeunes ne sont pas antisémites mais succombent à l’antisionisme. 2/ désormais l’antisionisme ENGLOBE l’antijudaisme et l’antisémitisme. C’est l’objet d’un article que je vous propose de publier. À bientôt.

    • La fille de Raquel Garrido et Alexis Corbières qui affirme face caméra assumer son antisémitisme reflète très bien la génération dont parle E. Badinter. Comment en est on arrivé là ? À force de renoncement. Voir la lettre de la direction de Sciences Po qui est une capitulation pure et dure.

  2. Merci Madame, et honte à la direction de Sc Po qui a baissé les yeux. Le niveau de cette “grande école” a bien baissé tant chez ses étudiants que chez ses dirigeants.
    JMR

  3. Merci pour cette vidéo
    Il faudrait que des I tellectuels non juifs emboîtent le pas sur les priopos lucides de cette personne remarquable qu’est Elizabeth Badinter

  4. J’ai toujours eu une admiration sans borne pour Elizabeth Badinter, son intelligence son objectivité sa clairvoyance et ce courage dont elle a toujours fait preuve; nous la voyons devant Patrick Cohen et ses intervenants, leurs visages fermés, hostiles, Elizabeth Badinter s’en fout, elle dit ce que tout le monde devrait savoir, surtout des journalistes, d’ailleurs le sont-ils ?

  5. Madame Badinter, vous avez raison d’appeler un chat un chat, ces jeunes sont antisémites, oui, et antisionistes. Aussi très ignorants. Mais vous semblez avoir oublié que les médias leur ont construit depuis 60 ans une réalité parallèle, en élaborant ces mensonges, ce peuple imaginaire, ce prétendu ”non-respect du droit international”… Israel est accusé, déligitimé sans relâche à la télé, dans les journaux, partout sur les réseaux sociaux, et vous vous étonnez qu’il y ait des conséquences ?

  6. Les Européens, les Occidentaux plus généralement, sont assez souvent universellement haïs. Mais que demande-t-on à ces mêmes Européens tellement haïs : des visas afin de venir vivre et s’installer en Europe, en ne se contentant plus d’être des “bystanders”. Ce qui conduit tout ce processus migratoire, sans précédent depuis le bas Empire, ce n’est pas la morale et sa prétendue ouverture à l’autre, mais la pression démographique comme toujours. Pour les Juifs israéliens, la démographie est un péril redoutable puisqu’elle favorise les tenants de l’anticolonialisme radical, antisioniste et antisémite, ceux qui veulent, à la fois la disparition d’un État et des Juifs qui en sont citoyens. Et désormais les deux ne sont plus antinomiques, comme on se plaisait encore à le dire avant le 7 octobre.

    C’est ce qu’a compris parfaitement LFI et son “lider maximo”. Quels sont les constats qui guident ses décisions ? Effondrement démographique des Français dits de souche (les fameux “souchiens” ou “sous-chiens” ?). Fin du modèle universaliste républicain face à des Européens incapables d’imposer ou de proposer – restons lucides – aux nouveaux venus une culture consistante, eux qui ne vivent le rapport au passé que sur le mode exclusif de la pénitence. Le communautarisme ne peut donc que s’imposer sur des bases ethnico-religieuses, permettant de la définir et d’en caractériser le folklore (vestimentaire, culinaire, religieux, artistique, etc.) grâce auquel elle devient “bankable”. La fierté n’est plus du côté des nations, mais des minorités et de leur particularisme. Les nations, quant à elles, ont désormais honte d’exister, après tant de crimes à charge. Comment, dans ce cas, oser même parler d’assimilation, quand on n’a plus personne en boutique à faire admirer et que chaque grand homme répertorié est sûrement un imposteur qu’il faut débusquer.

    Pour prendre le pouvoir, Mélenchon le sait bien, en bon lecteur de Malaparte et de Hitler, il faut compter sur une troupe de cinq cents personnes absolument convaincues. Les millions d’autres suivront par adhésion ou par peur. L’histoire nous l’apprend. Le nombre est secondaire en la matière. Même souci de sa part comme Hitler de cliver, de radicaliser en permanence. Même confiance sans limite dans le pouvoir de la rhétorique pour “enflammer” les foules : cela est toujours efficace, partout, dans les brasseries de Munich comme sur le vieux port à Marseille, à l’heure des réseaux sociaux et des épiphanies hologrammiques. Être ce tribun de la plèbe charismatique et hystérique dont le corps est sacré. “La République, c’est moi”. On reconnaît la chanson. Mais aussi, et surtout, même emploi de l’antisémitisme comme recherche du bouc-émissaire, figure nécessaire dans un manichéisme de haine et de combat où on ne raisonne plus que par l’opposition incessante du “eux” et du “nous”. La lutte révolutionnaire est d’abord un combat de chaque instant. Et pour Mélenchon, c’est visiblement tout son combat. Là où le Juif était jadis la figure exemplaire de ce maudit déraciné qu’était le bolchévique et le financier, menaçant le peuple allemand dans son existence nationale et ethnique, il devient, pour lui, la figure exemplaire de ce maudit enraciné, de cet occidental blanc, fasciste et anti-musulman. Le Juif est donc toujours une malédiction. Une fois de plus.

    Pour les Juifs, il est à craindre qu’il y ait là une sorte d’alliance objective de deux forces qui à la fois s’opposent et se conjuguent afin de combattre un attachement séculaire à une terre et à une promesse qui interdisent aux Juifs d’être de partout et de faire simplement partie “des nations”. Pourquoi, en effet, faudrait-il être comme les autres, dans un monde moderne qui claironne à toute heure “le droit à la différence” ? Décidément, il est à craindre que ceux qui disent aimer les Juifs soient un peu comme les Nazis, et qu’ils les préfèrent, comme eux, morts…

    Les larmes versées après le 7 octobre auront bien vite été séchées. Et la guerre qu’Israël mène pour sa survie vite transformée en guerre d’agression contre le Hamas, voire en un génocide dûment planifié contre le peuple palestinien. C’est comme le retour du Protocole des sages de Sion. L’éternel retour.

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