Raphael Nisand. La nuit du 13 Avril en forme de Manichtana

 
Ou en quoi la nuit du 13 avril 2024 a été différente de toutes les autres nuits ? 
 
Depuis le début de la présidence BIDEN, dès les premières semaines les Etats-Unis se sont déjugés au détriment de leurs alliés.
 
Le retrait précipité d’Afghanistan a viré à la catastrophe, une catastrophe pour les femmes et une catastrophe humanitaire.
 
La Chine qui rivalise avec les Etats-Unis menace ouvertement Taïwan et les Philippines sans s’attirer de réponse convaincante.
 
Bien que Joe BIDEN ait assuré l’Ukraine de sa solidarité l’Ukraine est en grande difficulté dans sa guerre face à la Russie.
 
Certains pays arabes vieux alliés des Etats-Unis comme l’Arabie Saoudite ont renoncé à l’alliance américaine et se tournent vers la Russie et la Chine.
 
Après la nuit d’agression sans précédent de l’Iran contre Israël voici que les Etats-Unis font savoir qu’ils s’opposent à toute réplique israélienne.
 
Il y a eu des précédents où Israël attaqué par voie aérienne par Saddam HUSSEIN était pressé par les Etats-Unis de ne pas riposter.
 
Israël n’avait pas riposté mais dans la foulée les Etats-Unis avaient abattu le régime de Saddam HUSSEIN.
 
Le monde sait bien que l’appel à la retenue d’aujourd’hui ne prélude à aucun initiative militaire américaine contre l’Iran.
 
La nuit iranienne du 13 avril est certes un pétard mouillé qui a de fait totalement échoué mais le problème reste entier.
 
L’Iran prépare un programme nucléaire dont il affirme qu’il veut se servir contre Israël et personne ne bronche.
 
La capacité dissuasive des Etats-Unis étant devenue elle-même un pétard mouillé, c’est Israël et son premier ministre et eux seuls qui sont à la croisée des chemins.
 
Faut-il s’abstenir de répliquer ? 
 
Une réplique peut-elle être efficace ? 
 
Une réplique l’éloignerait-elle de ses objectifs énoncés maintes fois depuis six mois , le retour des otages et l’élimination du hamas.
 
Israël fait face depuis 150 ans à une détestation absolue de ses voisins et elle ne faiblit pas.
 
Le jeune berger de 14 ans avec ses petites bouclettes Benjamin ACHIMEIR a fait l’objet d’un ignoble assassinat terroriste alors que c’était juste un enfant qui gardait des moutons. 
 
Les arabes de Jérusalem ont fêté l’arrivée des missiles sur leur propre ville avec des feux de joie et le chef du hamas n’a pas un mot de compassion pour ses trois fils disparus le  jour où Tsahal les a tués.
 
Tout ceci montre que la haine d’Israël l’emporte sur tout sentiment humain.
 
Rude tâche pour Benyamin NETANYAHOU et le cabinet de guerre de naviguer entre ses ennemis séculaires et irréductibles sans véritables alliés ou avec des alliés qui vous conseillent en amis d’attendre la 25ème heure., c’est à dire d’attendre qu’il soit trop tard.
 
Une fois de plus, les fêtes de PESSAH s’annoncent avec des pharaons tout  entiers dévoués à la perte d’Israël. 
 
Il reste à espérer qu’une multiplicité de miracles  à l’instar de ceux qui sauvèrent les hébreux sauvent aujourd’hui Israël.
 
PESSAH CASHER VESSAMEAH 
 
 
© Raphaël NISAND 
Chroniqueur sur Radio Judaïca 

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