Bernard Zanzouri. Depuis le 7 octobre deux mots ont quasiment disparu en Israël: “Moi”. Et “Je”

Depuis le 7 octobre deux mots ont quasiment disparu en Israël. “Moi”. Et “Je”.

“Moi” est devenu indécent et “Je” n’est plus important.

Il y “Toi” par contre et je ne vois que “toi”, “toi” qui autrefois étais l’autre et qui aujourd’hui est un autre moi.

Il y a “eux” aussi. Ceux qui ont tout perdu. Ceux qui risquent leur vie pour défendre la nôtre. Ceux qui dorment à même un sol étranger, vulgairement bétonné, dans la peur, dans un endroit sans nom et sans fenêtres. Sans certitude aucune.

Et puis il y a “nous”. Et “nous”, actuellement, c’est beaucoup, ça remplit tout. Ça dépasse les frontières géographiques, les clivages idéologiques, ça dépasse le temps, ça se moque des convictions, et autres postures ou positions. 

Et “eux” pensent à “nous” et tirent un réconfort immense de cette pensée. Parce qu’ils savent que nous sommes avec eux, tout le temps. Car nous sommes un. Un seul. Au pluriel. Dans la peine comme dans les joies. Et qu’on se reverra.

Unis, comme des doigts.

© Bernard Zanzouri

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2 Comments

  1. Nous ne savons pas ou ils sont s’ils ont des vêtements, des chaussures, s’ils ont froid, peur, si ils mangent, et si ils vont finir par rentrer chez eux mais la plupart n’ont plus de chez eux. 200.000 personnes n’ont plus de maisons tout a été détruit par ces monstres du Hamas .

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