Paulette Touzard et Yves Sokol. Ne pas inscrire le mot “juif” sur les pavés c’est trahir la mémoire du juif assassiné parce que né juif

Un dialogue qui aurait pu avoir sur les stolpersteine ( Yves Sokol )

Moi

– Pourquoi ce pavé ?

Michel

– Car la personne dont le nom est inscrit, a été déportée

Moi

– Pourquoi cette personne a t’elle été déportée et assassinée 

Michel

– Parce qu’elle était juive

Moi

– Et pourquoi le mot juif n’est pas inscrit sur le pavé ?

Michel 

– Car tout le monde sait que la shoah concerne les juifs

Moi 

– Es-tu certain que tout le monde sait ce qui s’est passé dans les camps de la mort ?

Michel 

– Heu, je ne sais pas 

Moi

Faute de vraie réponse et vu qu’il y a un oubli volontaire du mot : juif

***

Je lui rappelle que: 

Le peuple juif est le peuple du livre,

Les livres sont des mots mis l’un à côté de l’autre afin de raconter une histoire, d’exprimer une pensée , omettre un mot c’est changer la signification d’une phrase, d’une pensée,

Ne pas inscrire le mot “juif” sur les pavés c’est trahir la mémoire du juif qui a été assassiné pour la seule raison d’être né juif.

***

Paulette Touzard: Sans Serge Klarsfeld et les militants de la mémoire…

La suite du négationnisme concernant la Solution finale, soit l’extermination du peuple Juif jusqu’au dernier des bébés… Heureusement, il y a les plaques dans les écoles, les endroits publics et autres, et dans certaines synagogues et cimetières. Et grâce à Serge Klarsfeld, le Mur des Noms au Mémorial de la Shoah, et des 11400 enfants au Vel d’Hiv… Puis à Roglith à côté de Jérusalem. Sans Serge Klarsfeld et les militants de la mémoire, ces pavés auraient permis de détruire définitivement l’histoire de la Shoah.

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