Le Point de vue de Jean-Paul Lledo. Israéliens de France – Résultats de l’élection présidentielle – Commentaires

55 % des Franco-Israéliens qui avaient voté Zemmour au premier tour ont donné leurs voix à Macron pour le second

Après avoir plébiscité Eric Zemmour au premier tour, les franco-israéliens ne reportent pas leurs voix sur Marine Le Pen.

Au premier tour, en Israël, Eric Zemmour avait obtenu 53,59 % des voix, suivi par Emmanuel Macron avec 31,72 %.

Résultats du 2ème tour 

Tel Aviv :

  • Emmanuel Macron : 91,11 %
  • Marine Le Pen : 8,89 %

Haïfa :

  • Emmanuel Macron : 87,13 %
  • Marine Le Pen : 12,87 %

Netanya :

  • Emmanuel Macron : 79,01 %
  • Marine Le Pen : 20,99 %

Ashdod :

  • Emmanuel Macron : 77,45 %
  • Marine Le Pen : 22,55 %

Beer Sheva :

  • Emmanuel Macron : 82,22 %
  • Marine Le Pen : 17,78 %

Eilat :

  • Emmanuel Macron : 81,25 %
  • Marine Le Pen : 18,75 %

Jérusalem :

Emmanuel Macron : 86,66 %

Marine Le Pen : 13,34 %.

Participation

La participation sur les circonscriptions de Tel Aviv et Haïfa s’élève à 10,77 % (9,95 % au 1er tour).

Tel Aviv : 10,43 % (8,65 %)

Haïfa : 8,14 % (5,76 %)

Netanya : 14,87 % (17,92 %)

Ashdod : 11,60 % (13,33 %)

Beer Sheva : 9,11 % (5,10 %)

Eilat : 12,90 % (14,04 %)

(Chiffres émanant de l’ambassade française en Israël, le 25 au matin)

Commentaires de JP Lledo

La participation a été très faible, aux alentours de 10%.

Nombreux parmi ceux qui avaient voté Eric Zemmour n’ont pas voulu reporter leurs voix sur Marine Le Pen et se sont abstenus.

Le vote le plus pro-macroniste a été dans les villes “gauchistes” de Tel Aviv et Haifa.

Le renversement du vote en Israël en faveur du président sortant donne raison une nouvelle fois à Eric Zemmour : lui seul pouvait étriller Macron lors du duel télévisé, et avoir une chance de l’emporter.

Apres deux défaites, et l’assurance d’une nouvelle troisième défaite, seul un homme politique comme Zemmour sera capable de l’emporter.

Il a eu le mérite de désigner ce qui préoccupe au plus haut point les Français : la sécurité et le danger qu’encourt leur identité.

Lui seul a eu le courage de désigner le plus grand ennemi de la France : l’islamisme et ce qui le porte, les flux migratoires non-contrôlés.

Lors du quinquennat à venir, la capitulation macroniste face à l’islamisme, la remise en cause de la laïcité à la française afin d’harmoniser la France au reste de l’Europe occidentale, la progression agressive de l’islamo-gauchisme dans les universités et dans la rue, vont contribuer à renforcer le parti de Zemmour, Reconquête.

Il faut donc espérer que ce parti saura rassembler tous ceux qui ne veulent pas voir la France disparaitre dans une Europe pilotée par les USA, qui continuera d’ouvrir les vannes à des émigrations refusant toujours plus agressivement de s’intégrer et cherchant au contraire à imposer leur mode de vie, leur culture et leurs lois.

Plutôt qu’à un parti, ce parti devrait ressembler à un Front. Il rassemblerait des gens d’opinions philosophiques différentes, qu’ils soient de “gauche”, de “droite” ou du “centre”. Donc ce mouvement politique ne devrait plus se positionner comme un parti de “droite”. 

Par le passé ces vocables exprimaient des différences sociales et des oppositions systémiques (capitalisme/socialisme).

Aujourd’hui les anciennes oppositions ”Droite” et ”gauche” ont disparu, ne veulent plus rien dire, et depuis que nous sommes entrés dans l’ère du choc des civilisations, ce qui préoccupe le plus les gens est ce triptyque : Sécurité / Identité / Souveraineté. Ce devraient être aussi les trois objectifs du futur Front, qu’il se nomme ”Reconquête” ou autrement.

Ces trois objectifs ont été les trois préoccupations principales d’Israël depuis sa renaissance en 1948. Ce qui explique l’engouement des Juifs israéliens venant de France : ils ont reconnu dans le combat de Zemmour leur propre combat pour défendre Israël contre ces Arabo-musulmans, de l’extérieur et de l’intérieur, mus par le désir de la faire disparaitre.

25 Avril 2022

© Jean-Pierre Lledo

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1 Comment

  1. Parfait ; pas un mot à ajouter, si ce n’est que la gauche ayant abandonné et banni de son vocabulaire les mots patrie, nation, identité culturelle, etc…, seule une certaine droite les a conservés et les met en avant ; d’où l’obligation de s’identifier de droite lorsqu’on défend ces idées, par défaut.

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