Téhéran a commencé à utiliser la question des exportations de gaz pour faire politiquement pression sur le gouvernement irakien.
Bien que l’Irak ait récemment payé une partie de sa dette à l’Iran, ce dernier a stoppé les exportations de gaz vers Bagdad, entraînant la fermeture de plusieurs centrales électriques dans le pays.
Des sources irakiennes ont rapporté mercredi qu’un certain nombre de stations avaient cessé de produire de l’électricité, en particulier à partir de Mansuria et de Samia, provoquant des pannes de courant dans de nombreux quartiers de la capitale, Bagdad, et dans plusieurs autres districts.
Des sources ont noté que l’Iran a commencé à utiliser la question des exportations de gaz pour faire pression sur le gouvernement irakien sur le plan politique, soulignant que Bagdad a récemment payé une partie de ses dettes.
Malgré cela, l’Iran ne s’est pas engagé à reprendre les exportations de gaz, comme convenu.
Le peuple irakien revendique l’indispensable autosuffisance
L’Irak a également confirmé que la cessation a provoqué un état de colère dans la rue irakienne, à un moment où le pays traverse une période de mauvais temps réclamant électricité et chauffage.
Il est à noter que les Irakiens exigent que leur pays soit indépendant sur la question de l’approvisionnement en électricité, tout en soulignant l’importance de mettre fin à la dépendance vis-à-vis de l’Iran, qui utilise la question comme pression ethno-politique.
4 mois d’exemption de sanctions
En mars dernier, les États-Unis ont accordé à l’Irak une exemption de sanctions contre l’Iran pendant 120 jours afin qu’il puisse payer les importations d’électricité en provenance d’Iran.
Il s’agit de la première exemption accordée sous l’administration de Joe Biden et pour la plus longue période autorisée par la loi, et elle est intervenue quelques jours seulement avant l’engagement du dialogue stratégique entre l’Irak et les États-Unis.
En vertu de la dernière exemption accordée par l’administration Joe Biden, l’Irak a pu continuer à importer de l’électricité et du gaz d’Iran pendant quatre mois, c’est-à-dire de début avril à début août.
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