Comment l’Italie a retiré la protection de la synagogue de Rome, en 1982 pour faciliter le meurtre de Juifs

Des câbles découverts semblent confirmer les informations selon lesquelles Rome a signé un accord avec des groupes terroristes palestiniens pour ignorer les alertes sur les attaques contre les Juifs en échange que les Arabes ne touchent pas à d’autres intérêts italiens. On sait, par des fuites d’Yves Bonnet, ancien chef de la DST, que les mêmes accords puants liait son organisme français de “surveillance” du territoire avec le groupe Abu Nidal. D’où, le dérapage de Raymond Barre, qui se déclare “plein d’indignation” à l’égard de cet attentat “odieux” (Copernic) “qui voulait frapper les Israélites qui se rendaient à la synagogue et qui a frappé des “Français innocents qui traversaient la rue Copernic”… était, en fait, “plein de bon sens” et l’expression cash de la vériable ligne politique de la France et de l’Europe d’Eurabia, en particulier.

FILE – A March 26, 1986 photo from files showing an interior view of the Great Synagogue of Rome. Pope Francis on Sunday, Jan. 17, 2015. (AP Photo/File)

Une photo d’archive du 26 mars 1986 montrant une vue intérieure de la Grande Synagogue de Rome (AP Photo/File)

Les médias italiens ont publié vendredi des documents qui semblent confirmer des accusations de longue date selon lesquelles l’Italie avait convenu d’un accord pour ne pas interférer avec les attaques terroristes palestiniennes contre des cibles juives et n’avait rien fait pour empêcher un assaut en 1982 contre une synagogue de Rome au cours de laquelle un enfant de 2 ans a été tué.

Les documents ont montré que les services de renseignement italiens disposaient d’informations claires sur l’attaque prévue contre la synagogue mais ne l’ont pas arrêtée, et la police a même réduit la sécurité autour du lieu de culte de Rome pour en faciliter les pertes.

Les allégations sont connues depuis 2008, lorsque l’ancien Premier ministre et président italien Francesco Cossiga a déclaré au journal israélien Yedioth Aharonoth que l’Italie avait « vendu ses Juifs » et avait signé un accord qui permettait aux groupes terroristes palestiniens d’agir « librement » contre les Juifs et des cibles israéliennes en Italie en échange de la vague promesse qu’ils n’attaqueraient pas d’autres intérêts italiens.

« En échange d’une « main libre » en Italie, les Palestiniens ont assuré la sécurité de notre État et [l’immunité] des cibles italiennes à l’extérieur du pays contre les attaques terroristes. Tant que ces objectifs ne collaborent pas avec le sionisme et avec l’État d’Israël », a déclaré Cossiga.

À l’époque, les allégations ont été vigoureusement démenties en Italie et Cossiga a été dépeint comme délirant.

Cependant, des documents déterrés maintenant par les médias italiens ont montré que l’Italie a clairement ignoré les menaces contre les institutions juives et israéliennes, en particulier dans le cas de l’attaque de 1982 contre la synagogue de Rome.

Messages envoyés par les services de renseignement italiens avertissant que des groupes palestiniens prévoyaient d’attaquer des cibles juives à Rome en 1982. Les avertissements ont été ignorés (archives SISDE)

Lors des vacances de Shemini Atzeret en 1982, plusieurs hommes armés non identifiés ont lancé des grenades à main et tiré à la mitraillette sur des fidèles quittant la synagogue, tuant Stefano Tache, 2 ans, et blessant 34 personnes, dont son frère de 4 ans et ses parents.

Selon les documents révélés vendredi, les services de renseignement italiens, alors connus sous le nom de Servizio per le Informazioni e la Sicurezza Democratica (SISDE), ont envoyé plusieurs avertissements au gouvernement selon lesquels des groupes d’étudiants palestiniens « avaient l’intention » d’attaquer des cibles juives à Rome. En tête de liste des cibles possibles se trouvait la synagogue.

Un avertissement de suivi envoyé au ministère italien de l’Intérieur citait une « source généralement fiable » selon laquelle le groupe Abu Nidal prévoyait de mener une attaque pendant la période des fêtes juives et était susceptible de frapper des sites juifs car l’ambassade israélienne était trop bien gardée.

« Une source généralement fiable a rapporté que les Palestiniens résidant en Europe recevraient l’ordre de se préparer à mener une série d’attaques contre des cibles juives israéliennes ou européennes », a averti le câble.

Mais malgré les avertissements, non seulement la sécurité n’a pas été renforcée, mais le jour de l’attaque, le véhicule de police habituel qui se trouvait devant la synagogue les jours fériés était absent, selon les documents.

L’attaque est survenue dans les semaines qui ont suivi l’invasion israélienne du sud du Liban dans le but d’empêcher les attaques terroristes des factions palestiniennes contre le nord d’Israël.

Dans les semaines qui ont précédé l’attaque, le chef de l’Organisation de libération de la Palestine, Yasser Arafat, s’était rendu en Italie où il a été reçu par le pape, le président et le ministre des Affaires étrangères et salué par une ovation debout lors d’une session de l’Union interparlementaire.

Le président italien Carlo Azeglio Ciampi, à droite, et le dirigeant palestinien Yasser Arafat sourient lors de leur rencontre au palais présidentiel du Quirinal à Rome le 15 février 2000. (AP Photo/Massimo Sambucetti, fichiers)

Selon les rapports, l’accord avec les Palestiniens avait été signé dès 1973 par le Premier ministre Aldo Moro avec l’OLP d’Arafat et le Front populaire de libération de la Palestine de George Habache, qui avaient promis de ne pas mener d’attentats terroristes sur le sol italien en échange de la promesse de soutien de l’Italie aux Palestiniens.

Les premiers documents indiquant l’existence de l’accord ont été découverts lors des enquêtes sur le meurtre de Moro.

Le 9 mai 1978, le corps de Moro a été retrouvé, criblé de balles, à l’arrière d’une voiture dans le centre historique de Rome. Il a été kidnappé par des terroristes des Brigades rouges après une fusillade sanglante près de chez lui.

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3 Comments

  1. Edifiant mais sans surprise pour qui a lu ” eurabia ” , l europe des laches et des corrompus fait toujours passer les gros sous avant le reste , donc quand il s agit des juifs , on peut imaginer aisément l etat d esprit qui anime les patrons de ces pays

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