Sarah Cattan. Mila aurait pu sans risque aucun moquer la religion juive

Un commentaire de lecteur sur TJ ce matin, sorte d’Inventaire à la Prévert relevant davantage du gloubi-boulga  :

Certes les caricatures religieuses quelles qu’elles soient ne méritent pas la mort de leurs auteurs ou de leurs publicitaires.

Toutefois N’oublions pas que:

Le caricaturiste Siné a été viré de Charlie Hebdo pour avoir dessiné des caricatures religieuses juives.

Si Mila s’en était prise à la religion juive, pensez-vous qu’elle n’aurait pas reçu des menaces de la part de la LDJ, du BNVCA, et autres.

Idem pour ce malheureux professeur égorgé en pleine rue.

Ne pas oublier aussi ce caricaturiste palestinien assassiné en Grande Bretagne par le Mossad il y a de cela quelques années.

Oui toutes les religions tuent:

Le Ministre Rabin

Des enfants palestiniens brûlés vifs

une homosexuelle lors de la Gay Pride de Jérusalem

un Certain terroriste juif dans une mosquée


Ce Commentaire très approximatif dans ses affirmations non sourcées affirme que Mila aurait reçu des menaces de la part de la LDJ, du BNVCA, et autres ( sic ), si elle s’en était prise à la religion juive.

A ce Lecteur, Répondons, au risque de lui déplaire fortement, qu’à ce jour personne ne s’est fait menacer par la “LDJ, le BNVCA, et autres“, pour avoir moqué la religion juive, laquelle ne tue pas à ce titre ses déviants, ses apostats, ses mécréants, ses blasphémateurs. Que ce Monsieur aille vérifier comment, pourquoi et par qui Yitzhak Rabin fut assassiné.

C’est ainsi : seul l’islam a menacé de mort, seul l’Islam a tué, seul l’Islam a décapité celui qui a osé sourire, rire, moquer, critiquer au sens étymologique du terme, critiquer tout court, blasphémer … au sujet de la Religion dite de paix et d’amour.

Sarah Cattan

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3 Comments

  1. Peut-on faire remarquer que, dans la Bible, lorsque Moïse convoque le peuple, sorti de l’esclavage en Egypte, Dieu donne dix commandements; « dix mots » qui rendront libre ce peuple. « Je suis l’Eternel qui vous a libéré ». Il n’est pas question de pouvoir, de domination et de soumission, mais d’un arrangement conclu entre deux parties consentantes. Le peuple dit: « Tout ce que l’Éternel a dit nous le ferons » et Moïse rapporte cet engagement à Dieu; le peuple a eu son mot à dire dans la conclusion de l’accord. Le Dieu de L’Ecriture ne ravit pas à l’homme sa liberté de choix ni sa responsabilité, les conditions sont la liberté et dignité humaine. Et les termes utilisés dans le texte hébraïque semblent davantage être un accord légal entre les deux parties; ils expriment un lien de bienveillance.
    Le premier mot des Dix Paroles (dix commandements) est « Je ». Quelqu’un a proposé de traduire la première Parole par : “Je est l’Eternel ton Dieu qui t’a fait sortir d’Egypte, de l’enfermement servile” et ce « Je » fait ensuite place au « Tu »…
    Le Dieu de l’Ecriture juive, est le Dieu de la liberté de parole jusqu’à Job qui se livre à d’amères accusations contre Dieu (Ge.19). L’homme a la liberté de demander, de discuter, de se confronter avec Dieu dans la recherche de la justice et la défense de l’humanité…
    La dignité spirituelle de l’homme est une contribution du judaïsme à la société moderne. C’est aussi la religion de la liberté humaine et du rejet des divinités qui écrasent l’homme.
    Mesure-t-on les propos du juif Jésus lorsqu’il dit: « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat »! C’est-à-dire que la religion a été faite pour l’homme (et non pour satisfaire la divinité)? C’est dire que si la religion vous écrase, crée de la peur, exige soumission, le respect etc. c’est que vous construisez, et souhaitez, vous-même une telle soumission, ne l’attribuez pas au judaïsme.

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