Sarah Cattan. Procès de Ceux qui ont vainement tenté de faire taire Mila et le Droit au Blasphème

Sur Twitter, C’est Mila en personne qui a annoncé ce procès: Je compte sur la justice pour condamner fermement toute personne qui menace dans le but d’empêcher la critique de l’islam, a-t-elle écrit. Je compte sur vous tous qui me soutenez. Ensemble, refusons de vivre dans la peur.

“Jamais dans l’histoire de ce pays, une jeune fille n’a reçu 100 000 messages haineux, à connotation sexiste et homophobe, renchérit pour sa part Richard Malka, son avocat, qualifiant la chose de lynchage à la fois effrayant et glaçant.

Nous serons au Rendez-vous, Mila, puisque c’est aujourd’hui, jeudi 2 juin, que comparaîtront devant le Tribunal correctionnel de Paris 13 personnes coupables d’avoir  participé au harcèlement de l’adolescente, harcèlement n’étant pas le terme adhoc et l’expression  “lynchage numérique” étant la seule qui vaille, puisque  Mila a été menacée de mort plus souvent qu’à son tour, après avoir … en janvier et novembre 2020 répondu par une violente critique de l’islam à ceux qui sur Instagram faisaient contre elle assaut d’homophobie.

Les réactions fusèrent: “La Mila elle continuera jusqu’à que quelqu’un la trouve et la crève, et c’est tout ce qu’elle mérite“, “tu mérites de te faire égorger sale grosse pute, “que quelqu’un lui broie le crâne par pitié“, “dis-moi où tu habites, je vais te faire une Samuel Paty“. espèce de pute de LGBT sale chienne. On te fera faire avaler tous tes organes.

Le tout illustré de têtes décapitées et autres photomontages avec la tête de Mila sanguinolente à la place de celle de Samuel Paty.

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Mais Mila, elle n’est pas seulement l’illustration des dérives des réseaux sociaux, comme beaucoup aimeraient nous le faire accroire. On tente de nous expliquer que le problème, ce serait le profil des harceleurs: ni délinquants, ni fanatiques. Des casiers judiciaires vierges. Des étudiants en psychologie ou en droit, un cuisinier. Un sans emploi. Des athées. Des musulmans. Des chrétiens. Un Fan de Rimbaud ou de tricot. Un cuisinier. Un autre qui aime Schopenhauer et Nietzsche. Ou encore l’astrophysique.

Peu nous chaut.

Mila, elle est sutout l’illustration de l’échec retentissant de nos gouvernants à protéger quelqu’un qui a osé dire son fait à une religion, mais pas n’importe laquelle, puisque la seule devant laquelle il faut impérativement faire profil bas et se taire est l’islam, et que c’est ici l’adolescente que l’Etat, faute de pouvoir la protéger, a constraint à quitter l’école. “C’est la première fois dans l’histoire de ce pays, qu’une jeune femme de cet âge-là fait l’objet d’une protection policière 24 heures sur 24“, affirme encore Richard Malka.

Celle qui, par impuissance à être protégée, une impuissance fruit d’une accumulation de lâchetés et compromissions envers les dérives islamistes, a dû être exfiltrée de son lycée de Villefontaine, en Isère, puis de l’établissement militaire dans lequel elle avait été recasée par l’éducation nationale, parce qu’elle mettait en danger l’ensemble des élèves, vit toujours bunkérisée chez ses parents, mais encore abandonnée fourbement par les associations féministes, LGBT et autres défenseurs des droits de tout poil, d’ordinaire si prompts à se poser en paravent. Mila, oubliée par les islamo-gauchistes.

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Aujourd’hui, face à Mila qui viendra protégée par un dispositif policier exceptionnel, les juges auront à l’esprit ce dysfonctionnement de la raison et cette démission lâche et infâme qui mena à la décapitation de notre collègue Samuel Paty.

Face à cette lycéenne Condamnée à vivre cachée, prisonnière au pays des Lumières et dela laïcité , comme elle l’écrit dans son livre à paraître le 23 juin Je suis le prix de votre liberté, Gageons que notre justice saura réagir.