Dominique Itzkovitch. 𝐀𝐍𝐍𝐈𝐕𝐄𝐑𝐒𝐀𝐈𝐑𝐄: 𝐈𝐋 𝐘 𝐀 𝟏𝟔𝟓 𝐀𝐍𝐒, 𝐍𝐀𝐈𝐒𝐒𝐀𝐈𝐓 𝐒𝐈𝐆𝐌𝐔𝐍𝐃 𝐅𝐑𝐄𝐔𝐃 !

6 mai 1856 Naissance de Freud, Et la Psychanalyse fut inventée

6 mai 1856 Naissance de Freud, Et la Psychanalyse fut inventée

𝐀𝐍𝐍𝐈𝐕𝐄𝐑𝐒𝐀𝐈𝐑𝐄 🎁/ 𝐈𝐋 𝐘 𝐀 𝟏𝟔𝟓 𝐀𝐍𝐒, 𝐍𝐀𝐈𝐒𝐒𝐀𝐈𝐓 𝐒𝐈𝐆𝐌𝐔𝐍𝐃 𝐅𝐑𝐄𝐔𝐃 !

« AprĂšs tout, j’ai vĂ©cu plus de soixante-dix ans. J’ai eu assez Ă  manger. J’ai apprĂ©ciĂ© beaucoup de choses – la camaraderie de ma femme, mes enfants, les couchers de soleil. J’ai vu croĂźtre les plantes au printemps. Ici et lĂ  une poignĂ©e de main amicale me parvenait. Une fois ou deux, j’ai rencontrĂ© un ĂȘtre humain qui m’eut presque compris. Que puis-je demander de plus ? ».

đˆđ§đ­đžđ«đŻđąđžđ° 𝐝𝐞 𝐒. đ…đ«đžđźđ 𝐝𝐚𝐧𝐬 đ„đž đ‘”đ’†đ’˜ 𝒀𝒐𝒓𝒌 𝑹𝒎𝒆𝒓𝒊𝒄𝒂𝒏 𝐬𝐹𝐼𝐬 đ„đž đ­đąđ­đ«đž “𝐌𝐞𝐚𝐧 𝐌𝐞𝐧 đ„đ±đ©đ„đšđąđ§đžđ 𝐛đČ đ…đ«đžđźđ” (𝟏𝟗 𝐚𝐹𝐼𝐭 𝟏𝟗𝟐𝟔)

Le temps est passĂ©, et plus que jamais, la psychanalyse se montre ĂȘtre indispensable car elle est la science de l’ĂȘtre social, du parlĂȘtre

En introduisant l’existence de l’INCONSCIENT, FREUD a fait une dĂ©couverte aussi importante que celle de GALILEE ou COPERNIC

L’INCONSCIENT Ă©tait la part de nous-mĂȘme cachĂ©e, refoulĂ©e, car inacceptable… Elle reprĂ©sente les dĂ©sirs et les peurs refoulĂ©es

C’est dire que le sujet n’en a pas conscience, voire, quand il se manifeste, dans les symptĂŽmes ou dans les rĂȘves, il en est Ă©tonnĂ©, et ne sait pas ce qui lui arrive.

Il est courant d’entendre : Oh… Mais
 je n’ai pas de rĂȘves…

Il est vrai que l’inconscient s’entrouve et se referme le temps de prendre au vol le rĂȘve Et si le sujet ne se livre pas Ă  l’attrape rĂȘves, le dream catching… Hop, il s’envole comme un papillon, pas vraiment lĂ©ger, mais lourd de son mystĂšre.

Mais ce mystĂšre, c’est celui de chacun…

Il faut ĂȘtre un peu curieux et aventurier… Car ce voyage Ă  l’intĂ©rieur de soi vaut la peine d’ĂȘtre fait.

FREUD adorait l’archĂ©ologie…

Pas Ă©tonnant qu il soit allĂ© explorer du cĂŽtĂ© de cette couche de l’intime, dans les profondeurs de l’ñme.

Il est allĂ© fouiller la mythologie et a trouvĂ© le mythe d’ƒDIPE.

Il a compris qu il dĂ©tenait lĂ  l’explication souterraine du fonctionnement de l’homme, de la femme. Le trio infernal… MĂšre, pĂšre, enfant.

L’histoire ne se fait qu’en triade.

LACAN, continuateur de FREUD pour une bonne partie de sa thĂ©orie, ne cessera de le rĂ©pĂ©ter… L’histoire se compte Ă  Trois, et Lui ira jusqu’Ă  rĂ©-inventer pour parler de la structure psychique une autre triade : RĂ©el, symbolique, imaginaire, ou RSI.

C’est donc Ă  partir de l’INCONSCIENT que la psychanalyse s’est dĂ©finie comme cet essentiel de l’humain.

FREUD dira : L’INCONSCIENT est la SCHIBBOLET qui diffĂ©rencie la psychanalyse des autres sciences humaines.

Je ne cesse de le rĂ©pĂ©ter… La psychanalyse n’a rien Ă  voir avec la psychologie. LĂ  oĂč la psychologie se contente de faire du soutien, surtout prĂ©sumĂ©, car il ne traite pas les causes, et fait un dialogue, du rĂ©cit, du semblant, La Psychanalyse, elle, va vouloir, par le jeu des associations libres, de l’incitation Ă  l’écoute de l’inconscient, des rĂȘves, des symptĂŽmes, amener le patient Ă  dĂ©couvrir ce qui le sous-tend, la structure de son ĂȘtre.

Les symptĂŽmes, il faut le savoir, sont, au mĂȘme titre que les rĂȘves, les lapsus, les mots d’esprit ou witz… Des manifestations de l’inconscient.

Rien ne vient par hasard.

Alors, ces symptĂŽmes… qu’on ne comprend pas… Pourquoi j’ai ça… Ça veut dire quoi ?

Et ces rĂȘves, quand on daigne s’y pencher… Quel rĂ©bus… Oui, c’est un rebut, comme un reste qui nous harcĂšle, incomprĂ©hensible, insaisissable


Comment les dĂ©chiffrer… C’est plus compliquĂ© que n’importe quelle langue.

Oui, c’est vrai, car C’est la langue en un seul mot, dira LACAN, c’est la langue archaïque, celle d’avant la socialisation, d’avant le symbolique.

C’est la langue du bĂ©bĂ© avec ses besoins, ses instincts, et aussi sa DEMANDE… Et lĂ , ça dĂ©passe le nourricier, le besoin.

On est dans le domaine de l’affect, et dĂ©jĂ  sur le chemin insondable du DÉSIR.

FREUD parle de LIBIDO, LACAN, lui, emploie le mot JOUISSANCE.

Mais tous deux savent que l’essentiel Ă©chappe.

Le bĂ©bĂ© comme la mĂšre sont dans la mĂȘme quĂȘte de l’objet, cause de dĂ©sir.

Mais le complexe d’ƒdipe va passer par lĂ  et gĂȘner les attentes.

L’histoire ne se fait pas à deux, mais à trois.

LĂ  est tout le problĂšme.

Il faut savoir COMPTER.

Alors, va commencer l’infernale quĂȘte du dĂ©sir.

Ça va promettre des choses impossibles
 Romain GARY va l’écrire… La mĂšre nous habitue Ă  des promesses qu’on ne pourra pas avoir.

Mais la psychanalyse nous fait apprĂ©hender la vĂ©ritĂ© de la condition humaine et mĂȘme s’il y a de l’impossible, elle nous jette dans un vrai face Ă  face avec soi, avec l’espace qui nous est imparti, avec la responsabilitĂ©.

FREUD a fait faire un acte de révolution à la pensée.

Il le savait… N’a-t-il pas dit Ă  ses collĂšgues venus l’accompagner aux États-Unis : Ils ne savent pas que je leur apporte la peste…

Oui, il venait lĂ  avec ses idĂ©es subversives…

Ce vieux monsieur, drapĂ© dans son bel habit et sa dignitĂ© de neurologue, venait leur parler un drĂŽle de langage…

LIBIDO, dĂ©sir, ƒdipe, la mort symbolique et dĂ©sirĂ©e du pĂšre, la mĂšre comme das ding, ou dĂ©sir absolu, CHOSE AGALMIQUE.

Et puis aussi, il venait dire que l’enfant Ă©tait un pervers polymorphe.

L’horreur… Quoi.

Et pourtant, les paroles de cet homme Ă©taient les seules paroles pleines, signifiantes, car fruits d’expĂ©riences et d’études thĂ©oriques sur l’homme…

Le reste peut se dire, comme l’exprimera LACAN… disque courantParoles vides et trompeuses…. Discours universitaire, discours capitaliste, discours du maĂźtreLangage socialisĂ©, en accord avec la censure

LACAN dira aussi : L’inconscient est structurĂ© comme un langage…

Mais ce langage-lĂ  est celui de la vĂ©ritĂ©, il se tait souvent car il a Ă©tĂ© rejetĂ© de lui-mĂȘme par le locuteur, et il reste bloquĂ© en son lieu, enseveli, cachĂ©, scellĂ©. Tel une armoire Ă  trĂ©sor, avec des tiroirs pleins de secrets.

Et le parlĂȘtre ne peut y accĂ©der qu en contrevenance avec la censure, mais il en possĂšde la clĂ©.

Encore faut-il qu il le sache et qu’il veuille la sortir de sa poche, de sa bourse, et accepte de se confronter Ă  ses dĂ©sirs et peurs.

La bourse ou la vie

Le silence ou le bruit

Le vide et le plein

FREUD nous a livrĂ© une partie de ses rĂȘves… Il a osĂ© parler, dire une part de sa vĂ©ritĂ©.

Parfois, il a fallu qu’il ruse, par pudeur, et aussi parce qu il n’a pas toujours tout compris, ni de lui-mĂȘme, ni de ses patients
 comme Dora, ou la jeune homosexuelle


Qu’importe


On sait que l’inconscient s’amuse, est trĂšs fort Ă  dĂ©jouer les plans, et aime Ă  se voiler.

Il utilise le fantasme pour mettre un voile sur le désir.

Moi, j’aime à me livrer à ce jeu, jeu de dames, jeu d’esprit, jeu de mots.

L’esprit juif est assez aguerri… Le witz, les ashkĂ©nazes, ils connaissent


Les blagues juives, ça nous plaßt.

FREUD, le premier, n’a-t-il pas pris un grand plaisir Ă  Ă©crire… Le witz et ses rapports avec l’inconscient.

Il faut le lire… C’est un bel apprentissage de ce qu’est… Être Ă  l’écoute de l’inconscient.

J’ai commis Dans le dernier magazine de TRIBUNE JUIVE un article sur FREUD… UN JUIF SANS DIEU… Pas tant que ça


Si j’écris… Je vous le recommande.

C’est ça, le witz, et l’humour juif… Se moquer de soi-mĂȘme.

Et la psychanalyse y participe largement, car il repose sur l’ambiguĂŻtĂ©, l Ă©quivocitĂ© des mots.

Oui, l’inconscient s’amuse vraiment beaucoup, mais sait aussi rĂ©gler ses comptes.

C’est toujours par trois.

La trinitĂ©… Quoi…

La psychanalyse n’est pas loin du judaĂŻsme… C’est vrai.

Qu on le veuille ou non…

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