Charles Rojzman. Une Société qui se droitise?

L’exaspération gagne toute cette majorité de la population française qui ne se reconnaît pas dans des dirigeants europeistes soumis aux exigences de commissions qui n’ont pas reçu l’assentiment d’un peuple théoriquement souverain.

Le temps semble venu pour une révolte d’ampleur contre des bureaucraties et des technocraties au service de puissances d’argent, indifférentes au sort des plus pauvres pour qui elles ne voient comme projet qu’une assistance qui se réduit d’ailleurs en peau de chagrin et une surveillance généralisée .

La gauche de Jaurès et de Léon Blum avait représenté cette révolte et porté haut le drapeau des luttes sociales. Mais aujourd’hui que se passe-t-il? Pourquoi la gauche continue-t-elle de s’enfoncer dans les limbes de l’oubli, rejoignant ainsi un Parti communiste exsangue et dépassé?

Pourquoi la gauche se fait-elle avaler par l’islamogauchisme alors qu’en même temps la droite culturellement de gauche, pour ne pas se faire dévorer toute crue par le rassemblement national, se fait lentement avaler et digérer par le boa LaRem.

La société française se droitise? Non, elle s’extrême-droitise

La société française se droitise? Non, elle s’extrême-droitise. Pour quelles raisons la réalité est aujourd’hui de droite, extrêmement ?

L’heure n’est plus à l’utopie d’un monde réconcilié dans lequel les pauvres cessent d’être pauvres grâce au combat pour une société égalitaire d’une élite de révolutionnaires ou de démocrates sociaux.

Pourquoi? Pour quelle raison, malgré des conquêtes sociales indiscutables, l’histoire donne-t-elle plus souvent raison à des « réactionnaires conservateurs » de droite qu’à des « progressistes » de gauche ?

La gauche et ses produits idéologiques dérivés ne s’intéressent pas aux faits mais à des récits mythiques, à des fantasmagories. Du coup, cette gauche se trompe très souvent dans ses appréciations de la réalité des mouvements politiques.

La gauche est millénariste, toujours en attente d’un Grand Soir de l’émancipation humaine mais elle est incapable de voir l’universalité des luttes de pouvoir. La réalité, aujourd’hui, est au rapport de forces, au choc des empires et des civilisations, à des interventions militaires, à la prévalence de la sécurité sur l’égalité. Comme l’écrivait Nietzsche dans Par-delà le bien et le mal : «Le temps de la petite politique est terminé: le siècle prochain déjà apportera la lutte pour la domination de la terre – l’obligation d’une grande politique.»

Le danger vient aujourd’hui de puissances adverses, extérieures et intérieures, et l’heure est aux décisions fermes et brutales, parce que la grande masse populaire ne supporte plus sa fragilité, l’amincissement progressif de sa peau sociale.

L’heure est venue aussi du dévoilement des mensonges et de la déception: la révolution bolivarienne, les palestiniens et leurs dirigeants milliardaires , les chinois communistes-capitalistes, les indépendances autrefois glorieuses d’une Afrique un temps socialiste devenue quémandeuse et en proie à la corruption, en voie d’être à nouvrau colonisée mais par la Chine…

Le monde rêvé de la gauche s’écroule partout pour laisser la place à la dureté des rapports de force. En France l’intifada des banlieues dévoile une réalité sombre, celle des trafics, des délinquances et de l’islamisation, bien loin de l’image rêvée d’une chance pour la France.

Les peuples demandent du châtiment et non de la bienveillance. L’espoir des peuples ne se mesure plus à l’utopie mais au degré de protection et de sécurité. Et c’est la dure réalité qui l’exige.

 © Charles Rojzman

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2 Comments

  1. Déçu par cet article de Charles Rojzman. Contre-sens ! En réalité, la société s’extrême droitise parce qu’elle s’indigénise. La gauche véritable est anti-indigéniste.

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