Mustapha Amarouche. Alger, Belle et Eternelle

Qui a vécu dans cette ville à nulle autre pareille ne peut oublier ses façades blanches écrasées de soleil et battues par le souffle de la mer.  Sa mémoire est captive des rues en relief, pleines des cris aigus des enfants rieurs , qui montent vers les hauteurs d’où l’on peut contempler la baie lumineuse et pleine de tous les appels du large.

On s’engouffre dans ses ruelles couvertes par des voûtes, où des cafés intimistes, des pâtisseries nommées délices nous invitent. On s’assied sur les terrasses le temps d’une halte alors que les trottoirs grouillent de cette vie si diverse apportée par les montagnes et les steppes. À travers les ruelles imprévisibles de la Casbah, îlot de ruralité citadine, passé et présent se confondent.

Il y a un air de liberté atavique dans Alger l’immense qui défie les pieds les plus véloces et les imaginations les plus débridées. Sur le front de mer, l’âme éblouie s’échappe pour se fondre dans l’immensité de la mer et du ciel.

Celles et ceux qui la quittent pour aller au loin emportent dans leur âme l’inconsolable deuil de ses aurores dansant sur la mer, de la musique suintant des échoppes et de ce temps suspendu, qui s’étire lentement,  dans l’indolence des étés éternels.

© Mustapha Amarouche

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