Le bébé palestinien Laila Al Ghandour, ou les stigmates d’un mensonge mondial

La semaine dernière je m’émouvais des très nombreuses zones d’ombre relevées dans la mort du bébé fille de 8 mois qui aurait été tué par des gaz lacrymogènes  lors des affrontements dans le no man’s land entre Gaza et Israël au cours des émeutes de la « marche du retour » .

La photo terrible de ce bébé palestinien lors de ses obsèques publiée par le Monde et par la presse internationale allait immanquablement disais-je nourrir le terrorisme islamiste.
Depuis lors les versions ont divergé sur cette affaire mais 2 choses sont acquises : le premier élément nouveau c’est que le gouvernement terroriste du Hamas qui dirige la bande de Gaza a publié une liste des « martyrs » (désolé je  reprends ici la terminologie mortifère des islamistes) c’est à dire toutes les personnes envoyées à la mort par le hamas lors de ces émeutes et curieusement le bébé Laïla Al Ghandour ne figure plus dans cette liste des « martyrs » .

Questionné sur ce point le mouvement terroriste a répondu que des vérifications étaient en cours.
Que croyez-vous qu’il arrivât ? Le journal le Monde et la presse internationale ont-il rectifié normalement en même lieu et avec la même pagination mais sans doute un entrefilet aurait-il même suffi, eh bien non , aucun rectificatif !  Plus hamas que le hamas lui-même la presse internationale et le Monde en particulier au lieu de faire amende honorable et de relever les mensonges du hamas préfèrent faire comme si de rien n’était d’une part parce qu’elle est coupable de cette intoxication propagandiste au même titre que le hamas et d’autre part pour ne pas nuire à la thèse mille fois répétée à tort de l’israélien tueur de bébés.
Cette presse internationale a du sang de nombreux innocents sur les main.

Prenons par exemple le dernier attentat commis en Belgique à Liège par un belge converti à l’islam.
Ce belge islamiste a , dans sa cavale meurtrière après avoir assassiné de sang froid dans des circonstances atroces 3 belges qui avaient pour seul tort d’être chrétiens, croisé la route de Darifa Imaankaf.
Darifa Imaankaf est la femme de ménage du lycée où le tueur venait pour abattre des élèves.
L’ouvrière belgo-marocaine de confession musulmane raconte qu’elle vidait les poubelles à l’entrée du lycée Léonie de Waha lorsqu’elle a vu l’assassin venir vers elle cherchant un endroit où se retrancher tout en hurlant allah ouakbar .
Le terroriste la fixe du regard et l’interroge raconte Darifa Imaankaf , je la cite «tu es musulmane ? Tu fais le ramadan ?»

Elle hésite une fraction de seconde se demandant si elle n’a pas à faire à un extrémiste xénophobe et répond toutefois oui. L’homme lui dit alors qu’il l’épargnera. Il faut noter à cette occasion le racisme extravagant des islamistes qui accordent très souvent la vie sauve dans leurs attentats terroristes aux musulmans pratiquants comme ce fut le cas récemment à Nairobi  au Kenya ou à Dacca au Bangladesh où les terroristes demandaient à leurs potentielles victimes de leur réciter la chahada, la profession de foi musulmane avant de décider s’ils les abattaient ou leur accordaient la vie sauve. 
Le terroriste belge épargne la vie de Darifa Imaankaf et tire une balle en direction de la cour de récréation.

La balle brise une vitre. Darifa Imaankaf est en larmes et lui demande d’épargner les élèves ce à quoi le terroriste lui répond et cela donne l’intertitre d’un nouvel article du « Monde » toujours lui, je cite « ne pleure pas pour ces enfants, pleure pour ceux de Palestine ».
Finalement le terroriste qui ne cesse de répéter allah ouakbar sera abattu par les forces de police sans avoir pu s’en prendre aux enfants belges.
Le comportement de Darifa Imaankaf est certes louable mais elle est fêtée comme une héroïne par les autorités belges sans que l’on s’interroge  sur la responsabilité de ceux qui répandent la fausse rumeur des enfants palestiniens qu’Israël assassinerait.

Cette fake news devrait conduire à se demander aussi comment la charia se répand partout en Europe en cette période d’éruption du hamas, de l’iran et du jeûne de ramadan que les islamistes entendent imposer partout.

Ceux qui continuent de jeter de l’huile sur le feu du conflit israélo palestinien en exonérant les palestiniens de leur lourde responsabilité entretiennent eux-mêmes le terrorisme et ceux qui comme Aurélien Taché député de la République en Marche en charge des questions de laïcité réclament des députées voilées  enracinent les espoirs de conquête idéologique des islamistes. 
L’islamisme est une doctrine mortifère et fascisante. Il convient de le combattre idéologiquement en cessant de lui servir une soupe prétendument multiculturaliste qui conduit au pire.

Raphaël NISAND
Chroniqueur hebdomadaire sur Radio Judaïca Strasbourg
Avocat du BNVCA

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