Non, Israël ne vit pas un « exode des cerveaux ». Par Jean Vercors

🇮🇱 Non, Israël ne vit pas un “exode des cerveaux” — il consolide son statut de puissance scientifique mondiale

Ces derniers jours, certains médias comme les #echos, #Rfi, #Courrierinternational, #france24, #lefigaro, #lemonde, #tribunedegeneve, #grandreporters, #lepoint

 et d’autres relayent l’idée que l’État hébreu serait victime d’un départ massif de ses ingénieurs, médecins ou chercheurs vers les États-Unis. Ce récit alarmiste, largement relayé, mérite d’être rectifié : il ne reflète ni la réalité économique, ni le dynamisme scientifique israélien.

Un leader technologique qui forme plus qu’il ne perd. 

Israël s’appuie sur des institutions de rang mondial — Technion–Haïfa, Institut Weizmann, Université hébraïque — qui continuent de produire des chercheurs et ingénieurs parmi les plus performants de la planète. Les chiffres sont clairs : l’écosystème high-tech demeure solide, et les talents formés en Israël restent un moteur d’innovation national et international.

Mobilité internationale ≠ fuite des cerveaux

Oui, une partie des scientifiques choisit de travailler temporairement à l’étranger. C’est le phénomène naturel d’une économie

ouverte.

Mais cela ne signifie pas abandon.

De nombreux professionnels reviennent ou conservent un lien actif avec la « Startup Nation » : investissements, partenariats, R&D, laboratoires mixtes.

Cette mobilité est un levier, pas une perte.

Une économie qui résiste et attire

Malgré les défis sécuritaires et géopolitiques, les données récentes sont explicites :

le secteur technologique israélien continue d’attirer des investissements majeurs ;

la recherche israélienne figure dans les classements mondiaux ;

et, fait souvent omis, Israël attire aussi des talents étrangers — universitaires, entrepreneurs, chercheurs — séduits par son dynamisme scientifique.

Une narration médiatique déconnectée

Qualifier cette mobilité de « fuite » relève plus du sensationnalisme que de l’analyse.

La réalité est simple :

Israël n’importe pas son futur, il le construit et l’exporte.

Ses scientifiques collaborent, innovent, entreprennent — que ce soit depuis Tel-Aviv, Haïfa, Boston ou Palo Alto.

Dans un monde globalisé, la force d’un pays ne se mesure pas au nombre de chercheurs présents sur son territoire à un instant T, mais à l’impact mondial de ceux qu’il forme.

Israël, puissance d’innovation — ici et ailleurs

Le récit du déclin ne résiste pas aux faits.

Loin de s’effondrer, Israël :

forme des talents ;

exporte son expertise ;

tisse des réseaux internationaux ;

et renforce son rayonnement scientifique.

Ce n’est pas une fuite.

C’est une expansion.

L’innovation israélienne continue de prospérer

Malgré des défis conjoncturels, l’économie de l’innovation israélienne a montré une résilience remarquable :

Le secteur tech israélien a vu des deals et introductions en bourse atteignant près de 59 milliards de dollars en 2025, un signe fort de confiance des investisseurs internationaux. 

Reuters

Israël reste classé parmi les nations les plus innovantes au monde, avec une densité de chercheurs par habitant parmi les plus élevées globalement.

Dans le débat actuel, certains médias occidentaux veulent faire croire que la « fuite des cerveaux » vers les États-Unis mettrait en péril l’avenir de l’innovation et du progrès en Israël. Cette affirmation mérite d’être remise en perspective — car elle occulte une vérité essentielle : Israël reste une superpuissance de l’innovation mondiale, fondée sur une culture scientifique, technologique et médicale profondément enracinée.‌‌

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

1 Comment

  1. Excellente analyse.
    Les médias aux ordres de macron et du Qatar prennent leurs désirs pour une réalité.
    La seule réalité c est l effondrement de la France sous le contrôle destructeur de macron et du qatar

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*