Comme chacun sait un jeune couple a été assassiné à Washington cette semaine.
Yaron Lichinsky, 28 ans, israélien, et Sarah Lynn Milgrim, juive américaine de 26 ans, sortaient paisiblement du musée juif de Washington où ils assistaient à une réception donnée en faveur de la coexistence et de la paix à Gaza et en Israël.
Le terroriste ne pouvait pas savoir qu’ils étaient israéliens et, manifestement il a voulu s’en prendre à deux jeunes juifs au coeur de l’Etat fédéral.
Ce n’était pas un habitant de Washington. Il a longuement prémédité son geste en faisant pendant plusieurs longues minutes les 100 pas devant le musée juif en attendant des victimes potentielles.
Il a abattu les deux jeunes amoureux de plusieurs balles dans le dos à bout touchant, ce qui montre sa détermination à tuer les deux jeunes juifs.
Il est ensuite entré dans le musée, et a fait semblant d’être une victime de la fusillade en attendant d’être arrêté.
Là, au moment de son arrestation, il s’est mis à crier à plusieurs reprises « Free Palestine », afin de revendiquer fièrement ses gestes assassins.
Le terroriste avait été brièvement membre du parti socialiste américain et faisait partie d’une mouvance d’extrême gauche.
Il n’a pas d’antécédent judiciaire ni psychiatrique.
Le visage des deux amoureux a ému ceux qui peuvent encore l’être et on pense très fort à eux.
Mais dans les déclarations ministérielles au plus haut sommet de l’Etat comme sur les réseaux sociaux les commentaires à vomir du genre « Ils l’ont bien cherché Ils font pire à Gaza » ou encore « Qui sème le vent récolte la tempête » ont été légion.
Plusieurs leçons sont à tirer de cet attentat horrible.
Il y a tout d’abord l’inquiétante négligence des autorités américaines de la ville de Washington ou des instances fédérales qui ont laissé totalement, sans protection, une telle cible juive.
Il y a ensuite le fait que cette fois-ci le terrorisme vienne directement d’un individu d’extrême gauche, ce qui élargit considérablement les potentialités d’attaques contre des juifs.
Le terroriste ne s’inquiète pas de savoir avant de passer à l’action s’il s’attaque à des gens qui sont pour la paix ou pour la guerre: il veut juste tuer des juifs et cela semble légitime à beaucoup comme d’ailleurs c’était le cas au moment des meurtres de juifs à Toulouse en 2012.
Alain Finkielkraut disait ce 25 mai dans une interview télévisée -je le cite- qu’ »Israel est le pays de l’urgence malheureuse ».
C’est vrai qu’Israël a été surpris par le 7 octobre mais la réalité oblige à dire que ce sont les juifs du monde entier qui sont à présent confrontés à cette urgence malheureuse.
Quelles que soient leur position personnelle ou collective sur le conflit en cours, les juifs sont tenus pour responsables et coupables.
Les gouvernants et les médias, partout dans le monde occidental, portent une lourde responsabilité dans cette dégradation des conditions de vie des juifs partout où ils se trouvent.
Pour d’autres catégories de la population, on entend très fréquemment des « Pas d’amalgame » répétés. Les juifs n’ont pas droit à cette bienveillance.
Les Juifs de Strasbourg ont vu avec stupéfaction la maire accepter en cadeau une carte de la Palestine remise par une délégation palestinienne invitée à la mairie.
Le seul problème c’est que cette carte fait disparaitre Israël au profit de la seule Palestine de la rivière à la mer.
Ce rêve de Palestine sans juif est bien sûr authentiquement génocidaire puisqu’il suppose la disparition de l’Etat d’Israël et de ses 10 millions d’habitants, dont 8 millions de juifs.
Autant dire que pour les juifs de Strasbourg le message porté par la délégation palestinienne est un message d’hostilité absolue.
Ne peut-on craindre que Strasbourg s’expose à des faits ressemblant à ceux de Washington en entretenant ce climat délétère ?
© Raphaël Nisand
Chroniqueur sur Radio Judaïca
Strasbourg ? C’est déjà une terre d’Islam comme bien des villes de France dirigées par la gauche. C’est dégoûtant tous ces gens qui rêvent de rayer Israël de la carte.