Enfin Israël a compris qu’il valait mieux se servir d’une fronde, d’une lance, d’un arc, d’une hallebarde, que de partir au bûcher avec la Torah dans ses bras. Par Maud Tabachnik

Groupe « Israel Eternel » de Mordehaï Fitoussi

Vous connaissez ce proverbe qui dit qu’avec certains amis on n’a pas besoin d’ennemis? Eh bien ça s’est confirmé ce week-end par la triple déclaration de Delphine Horviller, rabbine de son état  qui jusque là avait bénéficié de l’estime de ses coreligionnaires et même de ceux qui ne le sont pas pour sa largeur de vue, sa « laicité » et la qualité de ses livres, Anne Sinclair, bien connue de ses intimes, je n’en dirai pas davantage, et le dessinateur Johan Sfar, dessinateur de son état et père spirituel d’un chat qui l’est plus que lui, et à qui j’ai acheté la semaine passée son dernier album. 

Personnalités gourmandes  des couvertures des news et  de la lumière des télés, autant que du système des juifs de cour. Rester du « bon côté » de la pensée unique comme tous ces élus qui ont si peur de perdre leur job.

Ces trois personnalités juives ont jugé que ce qui se passait à GAZA n’était pas digne de la morale juive, beaucoup d’entre nous leur ont répondu d’une façon admirable de retenue mais aussi d’indignation, qu’il serait trop long de rapporter ici, mais je dirai simplement que depuis vingt siècles que notre peuple s’en prend plein la tête parce qu’il préférait se défendre avec la morale de la Torah plutôt que par les armes, qu’il n’a jamais envahi le moindre territoire étranger ou  cherché à convertir les autres peuples, n’a jamais pillé, jamais massacré quiconque qui ne pensait pas comme lui,  tandis qu’ils étaient spoliés, enfermés, tués, rejetés, méprisés, bien qu’ils apportaient à leurs hôtes leur savoir et leur force de travail, je suis ravie qu’enfin ce peuple ait compris que dans notre monde si bienveillant qui ne respecte que la force, voire notre France mettant genou à terre devant tous ceux qui nous accablent, si l’on voulait survivre, sauver les siens, garder sa maison, sa terre, son intégrité,  sa culture, sa langue, son éthique, il valait mieux se servir d’une fronde, d’une lance, d’un arc, d’une hallebarde, et au fil du temps de ce tout que les hommes ont inventé pour se massacrer, que de partir au bûcher avec la Torah dans ses bras.

Lire ce que ces trois-là ont écrit c’est oublier ce qu’à fait le Hamas le 7 octobre et ses complices depuis la création d’Israël  en 1948, ne cessant de l’attaquer, de terroriser les civils, de hurler leur haine imprescriptible car elle est inscrite dans leur culture, refusant par trois fois la création d’un état parce qu’ il les aurait obligés à vivre en bonne intelligence avec leurs voisins. 

Et tous ceux qui depuis le 7 octobre, alors qu’Israël a subi un nouveau pogrom digne des grands meurtriers de l’histoire, les enferment dans un antisémitisme hors d’âge, hors raison, tandis que leurs assassins sont fêtés, et eux exclus de tant de manifestations pacifiques, sportives, artistiques, que les deux récentes jeunes israéliennes qui viennent de recevoir le premier prix mondial de mathématiques l’ont reçu dans une clandestinité immonde, que l’ONU, CE MACHIN, comme la qualifiait De Gaulle, n’a jamais eue honte de condamner Israël des centaines de fois alors que pas un mot n’était prononcé contre des dictatures, les massacres des gouvernements syriens qui ont tué plus de quatre cent mille des leurs, simple exemple, mais si vous suivez l’actualité vous en découvrirez des centaines d’autres, de Macron recevant en grande pompe un islamiste assassin qui a participé ou approuvé depuis des décennies les massacres de ses tueurs et qui en même temps se couche devant l’Algérie, laquelle nous roule dans l’infamie.

Alors oui, je suis ravie que les Israéliens se défendent contre ceux qui les ont attaqués ce 7 octobre, ces gueux qui volent l’aide alimentaire des leurs pour la leur revendre à prix d’or, qui n’ont jamais cherché à protéger les leurs dans ces fameux tunnels de plus de 700 kilomètres de longueur où ces assassins se réfugiaient. 

Je n’oublierai pas de vous rappeler l’immonde parallèle que le goitreux Ardisson a fait par « émotion » entre Gaza et Auschwitz. Je ne vais pas vous obliger à me lire trop longtemps, vous avez compris mon propos. Bien à vous.

© Maud Tabachnik, Ecrivain

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