
Delphine.
Tu t’es attribué le titre de rabbin.
Mais tu t’es défaite de celui de patriote.
Tu as endossé une fonction.
Pas une mission.
Tu n’es pas une voix.
Tu es un écho.
Un bruit agréable aux oreilles de ceux qui détestent Israël.
Tu es devenue leur rabbin de service.
Tu es une illusion.
Une Gad Elmaleh version judaïsme mondain.
Tu portes le déguisement.
Tu dis les mots.
Mais ton judaïsme, c’est du théâtre.
Une performance.
Pas une loyauté.
Tu dénonces Israël.
Mais tu ne connais ni les missiles,
ni les absences à table le vendredi soir,
ni les nuits sans sommeil à attendre un appel de Tsahal.
Tu pleures Gaza.
Mais tu oublies les otages.
Tu oublies les femmes éventrées,
les enfants brûlés,
les bébés kidnappés.
Et tu oses, Delphine.
Tu oses accuser ton propre peuple de suprémacisme.
D’affamer.
De condamner.
Mais tu oublies que c’est le Hamas qui affame,
et Israël qui soigne ses ennemis.
Tu parles de morale.
Mais tu as troqué la morale juive pour la moraline médiatique.
Tu cites la Torah comme on cite un slogan.
Tu brandis le “Tu aimeras ton prochain”…
Et tu l’utilises contre ton frère.
Tu dis « aimer Israël ».
Mais tu frappes.
Et tu frappes fort.
Au moment où il est à terre.
Au moment où il pleure ses enfants.
Tu participes déjà assez à une Shoah spirituelle…
pour ne pas en plus, par tes paroles,
encourager les pogroms physiques.
Dieu nous en préserve.
Tu tends un miroir ?
Regarde bien.
Tu y verras une femme seule.
Entourée d’applaudissements creux.
Et d’ennemis ravis.
Tu ne nous représentes pas.
Tu représentes Saint-Germain-des-Prés.
Le judaïsme de cocktail.
Le judaïsme de gala.
Pas celui de la poussière d’Eretz Israël.
Pas celui des soldats, des mères, des enfants qui prient pour que leur père revienne.
Tu voulais rester dans la lumière ?
Tu as brillé.
Mais ce n’était pas la lumière de la Torah.
C’était celle d’un projecteur.
Et elle s’éteindra.
Am Israël ‘Haï.
Et toi, Delphine…
tu n’es qu’une invitée passagère
au bal des reniements.
© Julia Amram

Tres juste
Je trouve dommage par contre qu un personnage aussi insignifiant et veule fasse couler autant d encre .
C est probablement du a l epoque terrible que vit le peuple juif.
C’est un personnage virtuel qui n’en est pas à sa première provocation, lisez ce qu’en disait Alain Finkiekraut à son propos dans TJ en 2022,
https://www.tribunejuive.info/2022/11/01/dieu-est-il-mort-conversation-entre-pierre-manent-et-alain-finkielkraut/
« Mais je vous le dis : votre amour du prochain, c’est votre mauvais amour pour vous-même »
Qu’on aime Nietzsche ou non, il faut reconnaître que certaines de ses analyses et formules n’ont jamais été autant d’actualité. Ce prétendu amour de l’autre ou plutôt de l’ennemi prôné par ces « bienpensants » n’est qu’une manifestation de la haine de soi.
Les esprits les plus lucides avaient bien compris la signification de « Black Lives Matter » : le Nazisme, le Mal Absolu, portant le masque du Bien.
Les sociétés comme l’Angleterre et la France livrent leurs enfants et leurs jeunes femmes a la violence la plus haineuse et inhumaine : c’est propre des sociétés ayant basculé dans la plus complète barbarie.
Israël défend ses femmes et ses enfants contre la même barbarie raciste et sexiste : c’est le propre d’une société civilisée. Israël se bat pour les innocents, les barbares l’accusent. https://www.tribunejuive.info/2023/11/03/le-massacre-des-innocents-par-jerome-onyx/?amp=1
Oui, c’est le propre d’une société civilisée . Mais que les Juifs non seulement se réapproprient leur terre mais encore se défendent avec force et osent prendre les armes contre ceux qui veulent les détruire et leurs ennemis ne comprennent plus et ne sont pas d’accord.
Merci infiniment Madame Amram pour la justesse de vos propos, sortis du fond des âges.
Merci pour cette sensibilité, cette âme juive qui scintille dans nos coeurs.
On a besoin de silence, de décence, de cohésion, devant la souffrance.
Que ce vacarme inutile, malsain, facile, se taise et qu’ il soit remplacé enfin par la vraie bonté, l esprit rassembleur.