Par la mer, par le sol, par les airs: partout seront défaits les ennemis d’Israël. Par Joel Hanhart


כֵּ֠ן יֹאבְד֤וּ כׇל־אוֹיְבֶ֙יךָ֙ ה’ וְאֹ֣הֲבָ֔יו כְּצֵ֥את הַשֶּׁ֖מֶשׁ בִּגְבֻרָת֑וֹ


La révélation vendredi par Tsahal d’une opération clandestine menée il y a un an contre le réseau maritime du Hezbollah éclaire d’un jour nouveau la stratégie israélienne de décapitation systématique de l’organisation chiite.

Cette infiltration réussie dans la ville côtière libanaise d’Al-Batroun, à 140 kilomètres de la frontière, s’inscrit dans une séquence d’opérations d’une précision chirurgicale qui ont méthodiquement démantelé les capacités offensives du Hezbollah.

L’opération de la Shayetet 13, l’unité d’élite des commandos navals israéliens, a permis la capture d’Imad Amahz, figure centrale du dispositif maritime clandestin placé sous la supervision personnelle de Hassan Nasrallah. Le prisonnier a exposé l’ampleur d’un réseau conçu pour exploiter des navires commerciaux afin d’acheminer personnel, armes et matériel vers des cibles israéliennes ou internationales.

Cette pénétration en profondeur du Hezbollah témoigne de la supériorité du renseignement israélien, capable d’identifier et de neutraliser les structures les plus compartimentées de l’organisation.

L’attaque des beepers, suivie deux jours plus tard de celle des talkies-walkies, a décimé les cadres intermédiaires du Hezbollah et paralysé ses communications sécurisées. L’élimination de Nasrallah quelques jours plus tard, dans son bunker souterrain de la banlieue sud de Beyrouth, a confirmé que le Hezbollah était désormais transparent aux services israéliens.

La destruction méthodique de la Force Radwan, l’unité d’élite destinée à envahir le nord d’Israël, a parachevé l’effondrement des capacités offensives du mouvement.

Les tunnels transfrontaliers, les dépôts d’armes et les positions avancées ont été systématiquement neutralisés, privant le Hezbollah de sa principale menace stratégique.

La chute du régime d’Assad en décembre 2024 a achevé d’isoler stratégiquement le Hezbollah. La perte du corridor syrien, artère vitale pour l’acheminement des armes iraniennes, prive l’organisation de son principal canal de réapprovisionnement. Cette rupture logistique s’ajoute à un effondrement politique au Liban même, où le Hezbollah peine désormais à imposer ses candidats et voit son influence traditionnelle contestée par une population exaspérée par les destructions et les pertes humaines de la guerre.


כֵּ֠ן יֹאבְד֤וּ כׇל־אוֹיְבֶ֙יךָ֙ ה’ וְאֹ֣הֲבָ֔יו כְּצֵ֥את הַשֶּׁ֖מֶשׁ בִּגְבֻרָת֑וֹ

© Joel Hanhart

Illustration: Imad Amahz

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