
Grand moment de désespoir.
Je voulais étrenner la belle tenue claire que je m’étais offert pour l’été : chemise blanche et pantalon beige.
Ça n’a pas loupé.
Premier patient : une enfant de 8 ans avec une importante épistaxis.
Une petite fille très pâle, très courageuse avec une méchante artériole septale qui a transformé ma chemise en lin en un chef-d’œuvre de Jackson Pollock.
L’essentiel, ça s’est arrêté de saigner après un méchage serré.
…
Trump annonce avec tambours et trompettes un cessez-le-feu historique ce matin.
Des missiles iraniens s’abattent sur Beersheva : 4 morts.
Un pays qui organise le terrorisme, l’Iran, bombarde un pays qui finance le terrorisme, le Qatar.
C’est comme si, moi, je bombardais la banque qui m’a octroyé un prêt.
Israël bombarde une prison à Téhéran où croupissent arbitrairement des prisonniers politiques.
Une opportunité pour tenter de s’enfuir ?
L’inénarrable Barrot (il ressemble à Giscard en moins intelligent ) proteste au nom du droit international.
C’est légal de torturer et d’emprisonner des opposants au régime? Barrot a dû sauter un chapitre.
Je n’y comprends plus rien.
…
J’avais des glaces dans mon petit congélateur, achetées rue Soufflot à La Fabrique Givrée.
J’en ai proposé à la petite qui ne saignait plus, et à sa mère.
Elles ont pris sorbet basilic.
Moi, j’ai pris pêche/verveine.
Ça a coulé sur mon pantalon beige.
Il y a des jours comme ça.
© Daniel Sarfati

Bravo Daniel Sarfati ! Vous avez bien du talent !Et je retiens votre adresse de la rue Soufflot pour les sorbets aux fruits !
Et si vous portiez une blouse, Daniel Sarfati ?
Une photo qui donne l’eau à la bouche,Barrot qui n’en finit pas de se tromper en essayant d’ influencer ceux qui le croient encore. des missiles sur Be’ercheva pris pour cible par ces criminels iraniens, soigner une petite fille qui saigne, la pêche/verveine qui coule sur le pantalon de Daniel Sarfati heureusement çà ne tache pas trop.
lol
Je vous rappelle que la fameuse prison n’a pas été « bombardée », ça, c’est ce que disent les ennemis d’Israël et les parents des deux otages français. Ils n’ont démoli que les portes, sans faire de victimes parmi les prisonniers.