L’Europe lance officiellement le concours des juifs traîtres. Par L’Étoile de David

L’Europe lance officiellement le concours des juifs traîtres. 

C’est devenu un jeu d’été pour éditorialistes en mal de lumière : le lancer de poignards vers Jérusalem.

Et, pour que le spectacle soit complet, on recrute désormais des juifs pour jouer les premiers rôles.

Oui, vous avez bien lu.

On ne compte plus les « anciens » : ancien intellectuel, ancien ambassadeur, ancien compagnon de pensée — qui retournent leur veste pour venir vomir, sur les plateaux bien chauffés, leur haine d’Israël, servie à température médiatique.

Le dernier en date ? Élie Barnavi.

Ancien ambassadeur d’Israël, devenu ambassadeur de lui-même.

On l’écoute religieusement, comme si sa carte de visite diplomatique valait absolution permanente.

Mais à force de vouloir exister, certains finissent par renier tout ce qu’ils ont été.

Et c’est à se demander ce qu’on leur offre en échange :

Un carnet de conférences à Doha ?

Une villa à Dubaï avec vue sur le Golfe ?

Ou simplement un petit carré de lumière, posé là, sur leur chemise amidonnée ?

Pendant ce temps-là, la chasse aux juifs est officiellement ouverte.

Et elle ne nécessite plus ni fusil, ni mobile : il suffit désormais de prononcer la formule magique.

Trois mots.

Trois syllabes qui blanchissent les haines et purifient les projectiles :

« Oui, mais Gaza. »

Deux juifs abattus à Washington ? Oui, mais Gaza.

Une école juive vandalisée à Paris ? Oui, mais Gaza.

Un étudiant menacé à la fac ? Oui, mais Gaza.

Un enfant juif insulté à la récré ? Oui, mais Gaza.

C’est une dégringolade morale sans fin.

Et demain, quand on tuera un enfant juif dans la rue, il se trouvera des voix pour dire :

« Oui, mais regardez… là-bas… »

Alors écoutez-moi bien.

Bientôt, nous lirons la paracha Shelakh Lekha.

Là où Moïse envoie douze explorateurs reconnaître la terre de Canaan.

Ils sont douze. Ils reviennent.

Dix prennent peur, Dix effraient le peuple, Dix annoncent que la conquête est impossible.

Deux seulement — Josué et Caleb — maintiennent la foi, la vision, la mission.

Dix traîtres. Deux fidèles.

Et pourtant, l’histoire a tranché.

La terre fut conquise. Le peuple s’est relevé.

Le petit David, c’est nous.

Minuscule sur la carte.

Mais enraciné dans une promesse.

Et Goliath, le géant de la haine, est toujours tombé.

À chaque époque, il y a eu des traîtres.

Et à chaque époque, il y a eu Israël.

Mais l’Histoire est cruelle :

on peut quitter sa tribu, jamais son identité.

Et les tyrans sont rancuniers :

un juif qui trahit reste un juif. Mais sans refuge.

Ni ici, ni ailleurs.

Et ce jour viendra où les traîtres se retourneront, chercheront un camp —

et trouveront les deux portes closes.

La leur. Et celle des autres.

Alors voilà. Comme il paraît que chez nous, on est le peuple du Livre, j’ai pensé à offrir à nos traîtres patentés un petit kit de réconciliation.

Un coffret sobre, raffiné, à leur image — avec, à l’intérieur :

• Un mini-siddour illustré, pour leur rappeler les mots qu’ils n’ont plus le courage de prononcer.

• Un porte-clés en forme de mezouza, discret, pour renouer sans trop s’exposer.

• Un petit carnet intitulé « Comment trahir en restant fréquentable », aux éditions Lamentations.

• Et bien sûr, une place réservée pour Yom Kippour, rang du fond, histoire qu’ils puissent pleurer sans qu’on les voie.

Parce qu’au fond, on est une famille, même lorsqu’elle est fracturée.

Et dans la tradition juive, même les égarés ont droit au retour.

Mais qu’ils sachent une chose : le pardon se mérite.

Il ne s’offre pas au rabais, comme une chronique sur France Inter.

Il se gagne avec des actes, pas des tweets.

Alors oui, on leur tendra peut-être la main.

Mais qu’ils sachent que dans cette main, il y aura un miroir.

Et que ce jour-là, ils devront oser s’y regarder et ce ne sera pas joli joli.

© L’Étoile de David

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8 Comments

  1. Lors de la création officielle de l’UE _ 1992_ j’étais encore lycéen. Mais j’avais déjà plusieurs trains d’avance et je discernais bien le caractère illogique , orwellien et potentiellement fasciste de ce qui commençait à se mettre en place. Et les faits m’ont hélas donné raison…au centuple.

    Le Nazisme a radicalement changé de visage mais la haine antisémite reste un point constant, un élément fondamental de l’idéologie nazie. Donc regardez l’UK, la France, l’UE…et tirez-en les conclusions logiques qui s’imposent.

  2. Je suis très heureux de pouvoir enfin lire un article dénonçant les traîtres juifs contre leur propre peuple. Je pensais bien être le seul à avoir remarqué cette tendance mortifère qui se développe depuis le 7 octobre. En France, ce phénomène abject est largement favorisé par les compromissions ignobles des parties de gauche avec les islamistes. Raphaël Glucksmann en est un exemple particulièrement grave.Rappelons nous qu’il n’a pas hésité à s’allier avec LFI, un parti ouvertement antisémite par pure calcul politique avant les élections de 2024. Nous devons être intraitables avec ces traîtres qui commettent à mon sens un crime plus grave encore que ceux qui par leur naissance ont été endoctrinés par l’antisémitisme de leur milieu. Rappelons nous toujours de ceux qui nous ont poignardés dans le dos aux heures les plus sombres de l’antisémitisme depuis la guerre.

  3. Réponse du philosophe Charles Rojzman à la tribune de Delphine Horvilleur (à lire jusqu’au bout)

    On ne peut rien comprendre aux réactions d’une partie du monde juif contemporain sans regarder en face un paradoxe aussi ancien que ravageur : celui d’un judaïsme qui rêve de pureté dans un monde qui ne lui a jamais accordé le droit d’exister. Ce n’est pas la peur qui anime certains intellectuels juifs face à la guerre à Gaza. Ce n’est pas la lâcheté non plus. C’est plus insidieux : le désir d’un judaïsme impeccable — un judaïsme aux mains propres, c’est-à-dire sans mains.

    Car l’Histoire ne nous enseigne pas qu’on peut vaincre la barbarie par des principes seuls. Le nazisme n’a pas été vaincu par la vertu, mais par la force — au prix de villes allemandes rasées, de millions de civils morts, et d’une Europe en ruines. Le Japon impérial n’a pas capitulé face à des sermons, mais face à une puissance de feu sans précédent. La guerre est cruelle. Mais quelle autre voie aurait permis de rester moral face à l’inhumanité nazie ? Un judaïsme sans mains est un judaïsme mort — tout comme une morale sans courage est une morale vide.

    Delphine Horvilleur, dans une tribune récemment publiée, incarne cette tendance avec une éloquence qui fascine autant qu’elle désarme. Face aux bombardements à Gaza, face aux accusations de crimes de guerre, elle choisit de distinguer son judaïsme de celui des autres, de ceux qui soutiennent Israël dans l’épreuve, de ceux qui refusent de se dérober derrière une morale abstraite. Elle écrit comme si le judaïsme devait se laver les mains de tout, pour rester « fidèle à ses principes », même au prix d’un abandon. Mais de quels principes parle-t-on, quand on parle en surplomb de ceux qui vivent dans la terreur des sirènes, des missiles et des tunnels creusés pour tuer leurs enfants ?

    Ce que revendique Horvilleur, c’est un judaïsme qui « témoigne » sans se mêler, qui observe sans participer, qui condamne pour se distinguer. Elle oppose une morale désincarnée à la complexité d’une guerre réelle, tragique, dont aucun peuple ne sortira intact. Et ce faisant, elle reproduit un vieux mécanisme : pour être accepté, il faudrait se désolidariser, se purifier, devenir l’exception morale du peuple juif.

    Mais cette posture est une illusion — et une trahison.
    Car un judaïsme sans solidarité, sans force, sans attachement à la terre, n’est plus qu’un mot creux. Un slogan acceptable pour les salons intellectuels d’Occident, mais totalement inopérant face aux roquettes et aux pogroms. Il ne s’agit pas ici de défendre aveuglément un gouvernement. Il s’agit de rappeler que le droit d’Israël à se défendre est non négociable. Et que le rôle du judaïsme, dans cette heure tragique, n’est pas d’accabler son propre peuple pour sauver son image morale.

    Lorsque Delphine Horvilleur parle de « désarroi moral », on l’écoute, car elle parle en poétesse. Mais ce désarroi devient poison quand il se transforme en accusation publique, non pas malgré son judaïsme, mais au nom de celui-ci. Elle semble dire : « Regardez comme je suis juive autrement. » Elle semble vouloir prouver, à chaque phrase, que son judaïsme n’est pas celui qui bombarde, mais celui qui s’indigne. Mais ce judaïsme-là est un luxe de paix. Il n’est d’aucune utilité dans un monde où des enfants juifs doivent être cachés dans des écoles, où l’on tabasse à cause d’un prénom, où l’on tue pour une étoile.

    La tradition juive n’enseigne pas la pureté. Elle enseigne la responsabilité. Elle ne dit pas de rester innocents ; elle appelle à agir justement, dans un monde qui ne l’est pas. Et cette justice-là ne consiste pas à accuser Israël avec les mots de ses ennemis — colonialisme, apartheid, génocide — mais à porter la complexité de son histoire, la légitimité de son existence, le droit de ses citoyens à vivre.

    Aujourd’hui, certains Juifs croient qu’en condamnant Israël, ils se protègent. Mais ils se trompent. Ce qu’ils obtiennent, ce n’est pas l’estime lucide du monde, mais une admiration convenue, qui flatte l’image morale à laquelle ils aspirent — au prix d’un renforcement sourd, mais violent, de la haine contre Israël. Une haine d’autant plus légitimée qu’elle semble validée par une rabbine censée incarner la spiritualité juive elle-même.
    Le combat n’est pas seulement de défendre un État. Il est de défendre le droit du peuple juif à se défendre, à se tenir debout, à ne pas s’excuser d’exister.

    Delphine Horvilleur rêve peut-être d’un judaïsme admirable. Mais sans engagement, sans peuple, sans terre, ce judaïsme est un mirage. Et ceux qui s’y réfugient s’aveuglent eux-mêmes.
    Il est temps de rappeler que la morale juive n’interdit pas la force — elle l’encadre. Elle ne rejette pas la défense — elle la structure. Elle ne condamne pas l’action — elle l’exige, quand l’existence est menacée. Ce n’est pas un luxe intellectuel. C’est un impératif de survie.

    Charles Rojzman

  4. Il est choquant de voir Elie Barnavi se prévaloir de sa qualité d’ambassadeur car il n’appartient pas au corps des diplomates israéliens. Il a juste été nommé à Paris par son collègue de l’Université de Tel Aviv, Ben Ami, qui a été brièvement ministre des Affaires étrangères. Il s’est contenté d’être au mieux avec Leila Shahid, représentante de l’Autorité palestinienne. Donc, cessons de lui donner du …M. l’ambassadeur.

  5. Depuis Jérusalem je suis et beaucoup d’autres comme moi suivons bien entendu ce qui se passe en France le pays de notre enfance, et encore plus quand nos familles s’y trouvent encore. J’ai vu depuis longtemps ce qui se préparait, notamment dans les récompenses attribuées aux réalisateurs israéliens pour des oeuvres systématiquement anti israéliennes et pro palestinienne. Cannes ou Hollywood en sont les derniers exemples…

  6. Merci,merci de trouver les mots justes, qui expriment ce que nous ressentons douloureusement devant ces paroles et actions de ces juifs honteux, qui se haïssent peut-être sans le savoir, et qui pensent trouver grâce auprès de nos ennemis en se désolidarisant d’Israel.ils trahissent leur terre , leurs ancêtres et eux mêmes. Je les plains.

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