Yom Hashoah a eu lieu le 24 avril .
L’émission de Steve SUISSA « À l’origine » diffusée sur France 2 a été consacrée à un roman graphique intitulé « Je n’ai pas oublié : histoires de la Shoah par balles ».
Ce n’est pas toujours su mais la Shoah par balles a été le début massif et atroce du génocide des Juifs en Europe.
L’occasion de revenir sur cet épisode méconnu de la Shoah dès l’invasion de l’ URSS en juin 1941 . Les nazis ont constitué des groupes mobiles d’intervention appelés einsatzgruppen dont la seule « mission » était d’assassiner tous les juifs par balles au fur et à mesure de l’avancée de l’armée allemande à l’Est .
Il s’agissait aussi de susciter des complicités dans la population locale.
Le père Patrick DESBOIS a consacré des années à documenter cette partie de la Shoah.
Il a avec son équipe découvert et documenté des milliers de fosses communes, recueilli des témoignages et permis qu’un certain nombre de victimes aient des sépultures grâce à une équipe de rabbins dont il s’accompagnait.
La Shoah par balles c’est au minimum un million et demi de victimes .
A Kiev 35 000 juifs ont été fusillés dans un fossé de Babi Yar en quelques jours.
Pendant que la tragédie se déroulait les nazis ont toujours veillé à la nier en faisant disparaitre toutes les preuves et ils ont été rapidement aidés par un courant favorable au nazisme dans le monde arabo islamique.
Aujourd’hui encore « Mein Kampf » est un des plus grands succès d’édition au Moyen-Orient tout comme le protocole des sages de Sion.
En France l’inertie des alliés qui ont refusé toute aide en Europe occupée pendant des années a contribué à l’énormité du bilan.
En France dès l’immédiat après guerre le courant négationniste est né sous la plume d’élus et de responsables de tous horizons politiques.
Ce n’est pas la première fois que les juifs et Israël sont confrontés à une vague mondiale négationnniste tendant à délégitimer l’Etat d’Israël.
Ainsi l’assemblée générale de l’ONU avait pris une résolution proclamant « sionisme = racisme ».
En d’autres termes tous les nationalismes sont possibles sur la planète mais la constitution des juifs en Nation était pour la communauté internationale dans une très large majorité du racisme.
Cette résolution de l’ONU a été abandonnée mais la majorité automatique anti israélienne a repris du service aux quatre coins de la planète.
En accusant Israël de génocide la boucle de l’antisémitisme est à nouveau bouclée en récupérant tous les vieux schémas de l’antisémitisme moyenâgeux , de l’accusation de meurtres d’enfants, d’être un peuple fauteur de guerre, et à présent de commettre le crime suprême consistant en la volonté de tuer méthodiquement tout un peuple.
Aucune exagération ne nous est épargnée.
Netanyahou c’est Hitler et Israël l’Allemagne nazie.
Il se trouve même des juifs confits dans la détestation de soi et dans la volonté forcenée d’apparaitre comme des juifs fréquentables pour donner du crédit à cette thèse folle du génocide.
Le génocide c’est la volonté arrêtée par un Etat ou une structure étatique qui met tous les moyens pour ce faire de faire disparaitre TOUT UN PEUPLE.
Auschwitz, qu’Ardisson vient de comparer à Gaza, c’était 10 000 morts par jour dans des usines de mort conçues exprès pour tuer tout le monde juif. Démographiquement 80 ans après Auschwitz, les juifs n’ont pas rattrapé leur nombre d’avant la Shoah.
Rappelons que le 7 octobre 2023, le hamas qui gouvernait Gaza a envahi le sud d’Israël avec une volonté clairement génocidaire , massacrant en quelques heures plus de 1000 citoyens israéliens, hommes, femmes, enfants, vieillards et faisant plus de 200 otages.
Il est aisé de voir que si le hamas avait pu tuer plus de monde il l’aurait fait et s’il avait pu faire disparaitre Israël du fleuve à la mer il aurait rempli son objectif ultime et malheureusement l’objectif de bien des nations arabes.
Au bout de quelques jours de riposte israélienne, de nombreux pays ont demandé un cessez le feu.
Or, il reste de nombreux otages enfermés à Gaza dans des conditions atroces d’une part et d’autre par le hamas , organisation terroriste élue à Gaza en 2006, maintient sa volonté exprimée de réitérer des 7 octobre dès que possible.
Aucun pays n’accepterait de tels voisins.
Le conflit n’est pas encore terminé mais ce qui est certain c’est que malgré sa violence et son jusqu’au-boutisme, ce conflit est une guerre avec son cortège de tragédies, et rien d’autre.
Al Jazeera peut bien titrer des milliers de fois « Génocide à Gaza », ce n’est pas en répétant une fake news qu’elle est crédible.
© Raphaël Nisand
Chroniqueur sur Radio Judaïca
Les génocides réels comme le génocide yezidi (commis par les Islamistes), le génocide grec pontique (commis par la Turquie), le génocide herero (commis par les Allemands), le génocide des Blancs d’Haïti (commis par les Haïtiens) et d’autres sont des tabous historiques et politiques. Les massacres génocidaires, actuellement en cours, des Arméniens et des Chrétiens du Nigéria par les isslamistes également. De même que le massacre d’Oran de 1962, autre crime contre l’humanité rayé des livres d’histoire. Liste non exhaustive.
Pourquoi parle-t-on d’un prétendu « génocide palestinien » ? Parce qu’il n’existe pas ! Il n’existe pas l’ombre d’un génocide palestinien. Mais l’Histoire a été réécrite par nos propres gouvernements occidentaux : il s’agit d’un négationnisme d’Etat identique à celui existant dans de nombreux pays du « » »Sud global » » ».
Macron s’est lui-même entiché du révisionniste Benjamin Stora. On ne réécrit pas l’histoire innocemment.