🔥 Glaives de fer : 571ème jour de guerre
59 otages encore détenus
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🔹Otages : le message du Président.
Lors de la cérémonie officielle de mémoire au Kotel pour les soldats tombés et les victimes des actes de terrorisme, le président Herzog a appelé à mettre fin à la division et à la haine, soulignant l’importance de préserver l’unité et la responsabilité historique envers l’État d’Israël. Il a également adressé un message aux otages, promettant de ne pas se reposer tant qu’ils ne reviendront pas.
🔹Knesset : « Nous devons être ensemble ».
Le Premier ministre Netanyahou a prononcé un discours marquant dans lequel il a appelé à l’unité nationale. Il a souligné l’importance de la solidarité en ce jour chargé de douleur collective.
🔹Yom Hazikaron : profonde douleur.
Les membres d’une unité médicale de réserve ayant combattu au Liban ont transformé leur groupe WhatsApp en mémorial spontané. Chacun a allumé une bougie virtuelle et partagé ses souvenirs des 14 camarades tombés qu’ils n’ont pas réussi à sauver.
🔹 Gaza : on monte d’un cran.
Tsahal se prépare à intensifier son opération. Des milliers de réservistes ont reçu une alerte. L’armée prendra aussi en charge la distribution de l’aide humanitaire.
🔹Hamas : avant la visite prochaine de Trump.
L’organisation terroriste envisagerait d’accepter les conditions d’Israël (désarmement, exil de Gaza) en échange d’un cessez-le-feu, sous pression militaire et diplomatique. Mohammed Sinwar s’y oppose, mais la majorité de la direction en exil y est favorable.
🔹 Iran : progrès significatifs dans les négociations.
Israël estime désormais qu’un accord nucléaire entre les États-Unis et l’Iran est probable. Trump parle de progrès, l’Iran reste prudemment optimiste.
🔹Reuters : HiTech.
Le gouvernement Trump envisagerait d’assouplir les restrictions imposées par Biden sur l’exportation de puces d’intelligence artificielle. Cette mesure serait liée aux négociations commerciales sur les droits de douane avec les partenaires des États-Unis.
🔹 Turquie : rupture prolongée.
Les compagnies turques Turkish Airlines et Pegasus quittent officiellement l’aéroport Ben Gourion. Cela réduit les options de vols des Israéliens, notamment pour les correspondances via Istanbul, mais ouvre la porte à d’autres compagnies, notamment via Dubaï, Vienne ou Francfort.
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💶Taux de change :
Euro : 4,13 shekels
Dollar : 3,62 shekels
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🤗 Message matinal : Sous l’ombre du deuil… par Michal Tikotzinski
Il est dommage que nous découvrions les grandes personnes dans des circonstances aussi difficiles.
Trois de mes amies proches ont sacrifié ce qu’elles avaient de plus précieux pour l’État. Pour moi, elles ne sont pas des images dans les journaux, ni des femmes charismatiques impressionnantes, ni des noms célèbres, et encore moins un joli titre pour le Jour du Souvenir – ce sont de bonnes amies. Des amies avec qui rire, échanger des opinions. Elles sont des collègues et des voisines, elles sont une référence pour des conseils sur la préparation des leçons, pour une simple rencontre le vendredi soir ou pour une conversation amicale un samedi après-midi autour de graines et de thé dans le jardin.
Depuis le début de la guerre, j’ai traversé de nombreuses maisons de deuil de familles que je ne connaissais pas. Je ressentais le besoin de soutenir ces personnes dans leur moment difficile. J’ai rencontré des gens formidables et exceptionnels, et tous étaient heureux de voir un étranger entrer chez eux, quelqu’un qui ressentait leur douleur.
Que dit la Torah ?
Il y a plus de pères endeuillés que de mères endeuillées. Parmi eux, il y a Jacob, qui a « perdu » son fils Joseph, son bien-aimé (c’est ce qu’il a cru pendant 22 ans), ou Aaron le prêtre, dont les deux fils sont morts dans un feu venu du ciel, le même jour (malheureusement, de tels événements ne manquent pas dans l’histoire juive).
Nous sommes obligés de donner à ceux qui le demandent la possibilité d’être significatifs dans leur personnalité, dans leur vie, et pas seulement dans leur deuil.
À partir de ces deux cas, on peut apprendre sur le deuil et sur différentes manières de faire face à la perte. Jacob pleure Joseph pendant de nombreux jours et refuse de se consoler, et la perte devient le sens de sa vie. En revanche, Aaron est commandé de continuer son travail, sa mission de vie.
Certaines familles endeuillées suivent la voie de Jacob : l’étiquette du deuil devient pour elles un facteur motivant, qui donne un sens à leur vie. Elle transforme leur existence en un voyage de mémoire et d’hommage, en une présence du disparu. Mais pour certaines familles, c’est plutôt la voie d’Aaron – le retour à la vie – qui est une source de force. Et parfois, il semble que ces dernières ne répondent pas à « l’attente sociale ».
La société israélienne sacralise le deuil et renforce les familles endeuillées. C’est peut-être une petite compensation que nous, en tant que société, pouvons leur offrir pour le grand sacrifice qu’elles ont fait – mais nous ne devons pas leur imposer de s’enfermer dans cette étiquette.
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🔥 Le message de Dov Kalmanovitz : « Le sacrifice que nous avons fait valait-il une guerre fratricide ? »
Premier blessé grave de la première Intifada, fondateur du spectacle commémoratif « Zokhrim », Dov Kalmanovitz lance un appel : « Nous, les blessés et endeuillés, demandons : notre sacrifice valait-il cette division nationale ? Si l’unité ne revient pas, notre douleur aura-t-elle été vaine ? »
Il conclut par une prière : « Que Celui qui fait la paix dans les cieux la fasse aussi parmi nous, en Israël. Amen.
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📕 Le Billet de Sivan Rahav-Meir :
« Qu’est-ce qui vous donne de la force ? »
C’est la question que j’ai posée à chacune des cinq familles endeuillées de la ville de Dimona, que j’ai eu le privilège d’interviewer lors de la cérémonie commémorative principale de la ville. Toutes ont perdu un être cher depuis Sim’hat Torah 5784.
Sapir et Lidor, les enfants de Ori Moyal z”l, ont raconté que ce qui leur donne de la force – c’est lui-même. Les outils que leur père leur a transmis toute leur vie. Sa personnalité. Sa puissance, sa joie, ses qualités. Et la conscience qu’il aurait voulu qu’ils continuent à se réjouir et à suivre son chemin.
Rahel, la mère de Lior Levy z”l, a expliqué que toute la famille s’est inscrite à un cours de secourisme au Magen David Adom, car Lior était volontaire là-bas depuis l’âge de 14 ans. Ils sentent réellement sa présence à travers cet apprentissage du secourisme, et attendent avec impatience de sauver des vies comme elle l’a fait.
Geoula, la mère de Nir Goufer z”l, a dit que ce sont ses enfants – les frères et sœurs de Nir – qui lui donnent de la force, ainsi que la certitude que celui qui est monté là-haut a accompli sa mission dans ce monde, mais que si elle, elle est encore ici, c’est qu’elle a une mission à remplir.
Anat Abu, la mère de Noam Yossef Abu z”l, a raconté combien il aimait aller à la synagogue, et combien le Sefer Torah qu’ils ont fait entrer en sa mémoire donne un sentiment de continuité. La sainte Torah et sa sainte âme restent liées.
Avinoam, le père de Barak Ben David z”l, a parlé d’un projet d’aide aux jeunes accouchées créé en mémoire de Barak, et du sticker édité en son souvenir :
« Sois la raison pour laquelle quelqu’un sourit aujourd’hui. »
Avinoam a appelé chacun de nous à essayer chaque jour d’être la raison du sourire de quelqu’un, comme Barak.
Merci aux cinq familles et aux centaines de personnes venues pour apprendre et se renforcer ensemble. Merci à Maayan Elissaf et au Réseau des centres communautaires de Dimona.
Alors, qu’est-ce qui nous donne de la force ?
Chacun est invité à se poser cette question, et à chercher les réponses de personnes formidables qui vivent autour de nous.
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La douleur des endeuillés, la guerre qui se prolonge, les otages encore retenus, mais Tsahal est là, avec l’aide de notre D.ieu tout puissant.Israel vaincra . Glaives de Fer.