Incendie géant dans la région de Jérusalem. Israël suspecte des incendies terroristes et fait appel à l’aide internationale

Si la communauté de Neve Shalom est considérée comme l’épicentre de l’incendie, les services d’urgence israéliens sont mobilisés dan sleur quasi entièreté pour combattre l’imposant brasier qui s’est déclaré dans la zone boisée entre Eshtaol et Latrun.

Ce sinistre majeur, qui se propage rapidement, s’est d’abord concentré sur cinq foyers principaux identifiés par les autorités : les abords de l’autoroute 3, le Parc Canada, la zone boisée entre Eshtaol et Latrun, Mesilat Zion et les hauteurs de Mitzpe Harel.

Le feu se propageant à l’autoroute 1, des automobilistes sont évacués et malgré le déploiement d’un dispositif exceptionnel pour maîtriser les flammes, Israël fait appel à l’aide internationale: la Grèce, la Croatie, l’Italie et Chypre devraient envoyer des avions de lutte contre les incendies dans les prochaines heures.

Pour devancer les risques d’extension vers les zones habitées, les autorités ont procédé à l’évacuation préventive de plusieurs localités, Neve Shalom, Tekoa, Taoz, Nachshon et Mesilat Zion notamment, et à l’évacuation des visiteurs du monument commémoratif de Latrun et du monastère adjacent.

Appuyées par une flotte aérienne de 11 avions bombardiers d’eau, 2 hélicoptères et plusieurs engins terrestres spécialisés, 63 unités de pompiers venues de l’ensemble du territoire coordonnent leurs efforts, alors qu’un poste de commandement central a été établi à Latrun pour orchestrer cette intervention particulièrement complexe,

A Jérusalem-même, le protocole « Torche rouge » a été déclenché, permettant l’intervention massive d’équipes provenant d’autres districts.

Le ministre de la Défense Yisrael Katz s’est adressé au chef d’état-major, le général de division Eyal Zamir, et a demandé à l’armée israélienne de faire tout son possible pour aider les forces de lutte contre les incendies dans les collines de Jérusalem: « Nous sommes dans une situation d’urgence nationale et toutes les forces possibles doivent être mobilisées pour sauver des vies et contrôler les incendies ».

Un acte terroriste?

« Un incendie ne se déclare pas à cause des conditions météorologiques, aussi inhabituelles soient-elles. Un feu a besoin de quelque chose pour l’allumer, accidentellement ou intentionnellement », déclare Hallel Biton Rosen , alors que le commandant des pompiers du district de Jérusalem ajoute: « Le feu se comporte différemment de tout ce que nous avons déjà vu : toutes les localités menacées seront évacuées ».

Une enquête est ouverte: le Shin Bet est impliqué dans ladite enquête sur les incendies.

La joie des arabes sur leurs groupes Telegram ne nous enseigne qu’une chose : ceux qui se réjouissent de l’incendie de Jérusalem démopntrent que notre capitale ne leur appartient pas, qu’elle ne leur appartenait pas et qu’elle ne leur appartiendra jamais.