« Si nous commençons la reconstruction immédiate de Gaza, cela enverra un message au djihad mondial : tuer des Israéliens est payant ».
Oded Eilam, chercheur au Centre des affaires étrangères et de sécurité de Jérusalem et ancien chef de la division du renseignement du Mossad, fait ici référence à la déclaration de l’envoyé de Trump, Witkoff, selon laquelle « nous devons fixer une date limite pour la libération des otages », et déclare : « Le Hamas comprend que sa situation est très mauvaise. L’aide de l’Iran et du Hezbollah est quasi inexistante, et même en Judée-Samarie, ils n’ont pas réussi à déclencher un soulèvement ».
Selon lui, la seule carte du Hamas aujourd’hui, ce sont les otages, et donc « Ils vont essayer de faire traîner les choses pendant des années pour gagner du temps. Notre carte, c’est la menace militaire, mais jusqu’à présent, nous avons été limités par la pression américaine. Maintenant, la situation a changé : le Hamas comprend que les Américains soutiennent nos mesures les plus drastiques, comme l’arrêt de l’aide humanitaire. Mais il y a un dilemme fondamental : ils pourraient exécuter les otages ».
En ce qui concerne la Judée et la Samarie, Oded Eilam soutient que l’approche doit changer : « Il est interdit de travailler sur le même concept d’arrestation. Si les personnes libérées dans le cadre d’un accord retournent au terrorisme, elles doivent être éliminées. C’est un message qui doit résonner dans la région ».
Concernant l’intervention iranienne, il a ajouté : « L’Iran comprend que l’histoire avec le Hezbollah est terminée, et c’est pourquoi il investit des efforts en Jordanie et en Judée-Samarie. Nous devons garder les yeux ouverts ».
Concernant la solution pour Gaza, il déclare : « Il n’y a pas d’autre solution que d’occuper tout Gaza, de démanteler le Hamas et d’établir un gouvernement militaire temporaire. La reconstruction n’aura lieu qu’une fois que les Gazaouis auront prouvé qu’ils méritent l’autonomie. Il est interdit de commencer la reconstruction immédiate de Gaza, sinon cela enverrait un message au djihad mondial selon lequel le massacre d’israéliens est payant ».
Quel est le fou qui va investir des milliards de dollars a gaza ? Pour l instant chacun parle , mais les actes vont se faire un peu attendre .
Je ne vois pas en quoi cet accord entre Trump, Netanyau et hamas a quelque chose de positif, hamas est toujours là , les otages pas nombreux, toujours pas revenus, et les terroristes libérés courent les rues en Israel.