Ohad Ben Ami, Eli Sharabi, Or Levy, ont passé 491 jours en captivité, la plupart du temps sous terre, privés de la lumière du soleil, affamés, humiliés.
Une semaine avant leur libération, leurs geôliers, leurs bourreaux ont essayé de les retaper.
De la nourriture, des médicaments, il y en a plein dans les entrepôts du Hamas.
Ça n’a pas suffit.
« Bon, ben les gars, ciao, on va livrer et à la semaine prochaine »
Ce sont trois silhouettes émaciées, flottantes dans leurs vêtements, qui ont été exhibées sur une estrade devant une foule extatique de « civils innocents », qui de toute évidence n’avait pas été soumise aux mêmes privations.
Les « humanitaires » de la Croix-Rouge, pas bégueules pour un sou, ont serré la louche des tortionnaires :
« Bon, ben les gars, ciao, on va livrer et à la semaine prochaine. »
…
Les images sont choquantes.
Pour certains, elles évoquent les photos de ces survivants hagards, lors de la libération des camps d’extermination par les troupes américaines ou soviétiques.
Mais sur ces photos d’Auschwitz, les nazis n’apparaissaient pas, ils ne paradaient pas, ils ne triomphaient pas. Ils étaient en déroute, ils se planquaient.
Et le monde avait honte.
Aujourd’hui, c’est à Israël que l’on demande d’avoir honte. D’avoir causé tant de dégâts à Gaza, d’avoir un premier ministre autant de droite, d’avoir osé survivre et s’être défendu après le 7 octobre.
Les « humanistes » de tout poil, de « bonnes consciences » juives, se répandent dans des tribunes du Monde, de Haaretz, du New York Times, pour demander des comptes à Israël. Jamais aux islamistes du Hamas, jamais aux corrompus de l’Autorité Palestinienne, jamais aux Européens qui ont financé les tunnels à Gaza, jamais à l’ONU dont du personnel a participé au pogrom du 7 octobre.
…
Avec une rare cruauté, devant les caméras, les meurtriers du Hamas ont fait dire à l’otage Eli Sharabi qu’il était content de pouvoir bientôt retrouver sa femme et ses enfants.
Sa femme et ses filles avaient été massacrées le 7 octobre.
Eli Sharabi, isolé pendant 491 jours, ne le savait pas.
…
Chères « bonnes âmes », j’attends votre indignation.
J’attends votre tribune dans « Le Monde », ou tout simplement un petit post sur Facebook.
Votre silence est assourdissant.
© Daniel Sarfati
Exactement. C’est comme si aujourd’hui une grande partie du monde (surtout en Afrique, au Moyen-Orient, en Europe de l’ouest et en Amérique du nord) célébrait les Nazis et leurs alliés tout en crachant sur les rescapés des camps de concentration.
Criminalisation des victimes et victimisation voire glorification des bourreaux.
C’est pour cela que je parle d’une déchéance morale de l’humanité (une partie), allant de pair avec une déchéance intellectuelle. D’autant que cette nazification de nos sociétés concerne encore plus fortement les milieux enseignant, universitaire, éditorial et « culturel ».
Je n’ai pas entendu Macron s’exprimer sur la libération des otages samedi dernier, alors nous le faisons à sa place.
oui Daniela et Sylvain à vomir ces salauds ne reculent devant rien ONU ET CROIX ROUGE HONTE A VOUS TSAHAL AU TRAVAIL LIQUIDATION TOTALE DE CES SALOPARDS