Terezín-Gaza. Par Danielle Khayat

L’inspection du 23 juin 1944 par Maurice Rossel, délégué-débutant, n’est pas mentionnée dans le livre blanc que le CICR fait paraître en 1946 sur ses activités dans les camps de concentration. Le documentaire « Un vivant qui passe »[1], diffusé en 1997, remit en lumière cette sombre affaire, même si le CICR botta en touche, estimant que son ancien délégué était coupable de ne pas avoir perçu, puis « dénoncé » la manipulation dont il avait été l’objet à Theresienstadt
Photo © CICR

Comment ne pas penser en regardant cette monstrueuse mise en scène à celle du camp de Theresienenstadt (Terizin).

Avec déjà la Croix Rouge pour dédouaner les assassins. Ces nazis alliés aux islamistes de Haj Ali Al Husseini. Et dont, quelques années plus tard, des cadres allaient trouver refuge notamment dans des pays arabo-musulmans (via la Turquie, très souvent). Lisez « Le village de l’Allemand » de Boualem Sansal, inspiré d’une histoire vraie.

Ce n’est pas une répétition de l’Histoire, mais sa suite. Avec les mêmes acteurs, les mêmes victimes, la même lâcheté, les mêmes complices.

Un changement toutefois, et de taille : les Juifs ont retrouvé leur indépendance sur leur terre ancestrale, et Israël est une puissance non seulement technologique et scientifique, mais militaire.

AM ISRAËL HAÏ !

© Danielle Khayat

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Notes

[1] La visite effectuée par le délégué du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Maurice Rossel, le 23 juin 1944, à Theresienstadt (protectorat de Bohême-Moravie) n’est souvent connue du grand public qu’au travers de l’interview accordée par Rossel lui-même au réalisateur français, Claude Lanzmann. Tournée en 1979 et initialement destinée à être inclue dans le documentaire Shoah, cette interview est sortie séparément en 1997 sous le titre Un vivant qui passe. Un livre éponyme – mais sous-titré « Auschwitz 1943 -Theresienstadt 1944 » ­- reprenant les dialogues de l’interview a paru la même année.

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A lire ou re-lire:

« Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et les visites de camps. Étude d’une controverse ». Par Fabrice Cahen

https://shs.cairn.info/revue-revue-d-histoire-de-la-shoah1-2001-2-page-7?lang=fr


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2 Comments

  1. Il n’y a pas de Palestiniens innocents. Et qu’on le veuille ou non le pourcentage de Musulmans (y compris en apparence occidentalisés comme Aida Touihri et plusieurs autres célébrités) adhérant au Nazisme Islamiste est majoritaire dans la plupart des pays. Israël doit comprendre 1) que la France, la GB et l’UE ont rejoint l’axe du Mal 2) qu’avec les barbares qui l’entourent ce sera une guerre sans fin. Avec au mieux quelques périodes de trêve, d’accalmie. En outre, croire que les USA seraient un allié fiable et éternel serait une lourde erreur : dans 4 ans, les vert-bruns wokistes et Islamistes du parti démocrate pourraient très bien être de retour à la Maison Blanche. Ou dans huit ans. Il est donc vital pour Israël de ne pas tout miser sur les USA et de chercher si ce n’est d’autres amis du moins d’autres partenaires. Car aucune paix réelle et durable ne sera jamais possible avec un peuple Palestinien majoritairement composé de Nazis (plus que dans l’Allemagne hitlérienne !).

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