« Grand Jour ». Par Antoine Desjardins

Si ce jour pouvait signer le début grandiose de la fin de cette folie morbide de la haine de soi portée par les déconstructeurs frénétiques, cette mode sectaire apocalyptique et masochiste de l’auto-liquidation, cette pulsion de mort maléfique qui mène à la détestation larvée de l’autre et au mépris généralisé, si ce jour pouvait signer le début de la fin du gauchisme sénile, du wokisme, de la cancel culture débile, du terrorisme intellectuel, de la haine de l’excellence et de la réussite, si ce jour pouvait redonner aux peuples le goût de la souveraineté, de la démocratie non faussée, de la liberté, le goût de cultiver leur personnalité singulière, y compris en Europe, bien sûr,

Alors, ce jour, serait un grand jour.

Disons-le cette investiture d’une grande tenue, d’une grande élégance, d’une grande classe fait mentir les contempteurs et les calomniateurs.

Le discours de Trump est cohérent, clair, franc et massif : à l’évidence les Américains ont, eux, la chance d’avoir un dirigeant, un horrible miliardaire avec toutes sortes de défauts, mais qui, au moins, lui, aime sa Patrie et en est fier. Puissions nous avoir des dirigeants soucieux de la France et patriotes, on en est loin !

Trump est un chef. Un homme d’action. Au commencement était l’action, comme dit le Faust de Goethe. Nos hommes politiques sont trop souvent l’image de l’impuissance et de la parlotte interminable et dilatoire.

Un homme qui agit réellement pour son pays redonne foi en la politique qui cesse d’être faite d’incantations, de lamentations ou de langue de bois politiquement correcte et hypocrite.

Il fallait que la fin de la récréation déconstructrice fût sonnée et avec elle la tyrannie odieuse des minorités.

Elon Musk, quant à lui, est une chance pour les Etats Unis. Il contribue par son élan à mettre à la mode l’esprit d’entreprise et d’invention, d’imagination et d’avant-garde. Le conservatisme pourrait cesser grâce à lui d’être injustement ringardisé et c’est le wokisme qui à terme risque de se trouver ridicule et dépassé : à mon avis il l’est depuis le début.

Musk est un Taon aussi bien pour son pays que pour l’Europe qu’il aime du reste et notamment l’Italie : il aiguillonne. Il est un excitant utile. Sa détestation visible selon moi, de la médiocrité, de l’impéritie, de la nullité, des turpitudes de certains de nos « hauts -fonctionnaires » est une chose salutaire.

Il faut que l’Europe soit tirée par le haut et non aspirée par le bas.

Un milliardaire qui fait parfois des tweets en latin ne peut pas être un mauvais homme, c’est à dire aussi un vil démagogue opportuniste. Le latin fait fuir et voilà qu’il le met en avant, avec une incongruité admirable, qui montre un affairiste sachant faire le pari ( risqué et souvent peu immédiatement rentable) de l’intelligence et de l’élitisme.

Sous un article du Point qui titrait  » Mais pourquoi Elon Musk est-il obsédé par le latin ?  » j’ai écrit ceci en commentaire à l’attention des lecteurs :

Toutes les personnes de culture s’intéressent au grec et au latin, langues et civilisations. On appelait cela jadis faire ses humanités parce qu’on avait conscience de tout ce qu’on doit à l’Antiquité.

Le seul fait que Musk utilise le latin devrait nous réjouir : cela signifie qu’il veut aspirer les gens par le haut et pas par le bas et ne se contente pas d’être un médiocre publicitaire cynique utilisant le langage Coca Cola et Mc Donald. Assez de démagogie et de mépris !

Musk aime l’Italie, aime l’histoire, aime Rome, il l’a dit. Tout milliardaire qu’il soit, il aime la haute-culture, la beauté, l’art, l’exigence, l’élitisme. Il aime regarder vers le haut, choisir les voies escarpées, rêver l’impossible, la porte étroite.

Il sait aussi que notre monde occidental notamment n’est pas né en un jour, qu’il a une histoire, que le génie humain n’a pas attendu la Silicon Valley pour s’exprimer. Eh bien tant mieux.

Vive le latin, vive le grec, vive l’excellence et le pari de l’intelligence ! La médiocrité ne peut pas être notre seul horizon. L’Europe doit être fière de ses trésors et ne pas oublier dans quel berceau elle naquit.

***

On me dira que je suis naïf, que Trump est une brute sans états d’âme qui n’aura souci que de son pays. Qu’on me laisse me réjouir de cette journée en point d’orgue, qui met KO ou presque le cancer du wokisme. Tout semble indiquer qu’il va refluer partout et cette seule nouvelle suffirait à ma joie.

Que tout redevienne possible, y compris la paix, dans un monde de plomb sinistre, que les désirs d’une majorité écrasante ne soient plus bafoués, insultés, criminalisés parce que contraire aux vues d’une oligarchie arrogante, d’une caste profonde qui ne se remet jamais en question, tout cela est bel et bon.

Quand je pense à cette misérable Tondelier, clamant qu’il faudrait qu il n y eût plus de milliardaires en France, que ce serait un signe de progrès évident, je sais qu’aujourd’hui mon ennemi essuie un revers massif. Vive la Liberté ! Vive le patriotisme intelligent ! Make Europe great Again comme a tweeté, drôlement pertinent et inattendu, Musk.

MEGA !

© Antoine Desjardins

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5 Comments

  1. Tous les dirigeants américains méprisent l’Europe et sont francophobes. C’était déjà le cas de Roosevelt. Mais Trump est peut-être paradoxalement le moins francophobe de tous. Il méprise cette petite …… de Macron, évidemment, mais pas forcément la France. Alors que la francophobie d’Obama et Biden, adulés par les immondices de la presse hexagonale, la détestaient autant que la Russie. La francophobie et la russophobie sont deux traits culturels des États-Unis. Les campagnes de presse francophobes racistes et pro-islamistes de ces 10 dernières années sont toutes issues des organes de propagande proches du parti «  »démocrate » » américain et du parti «  »travailliste » » anglais.
    L’économie française va continuer de s’effondrer en 2025 et peut même entraîner la chute de l’euro voire de l’UE. C’est la faute de Macron et son gouvernement, mais ces mafieux néo vichystes continueront d’accuser Trump, Poutine ou les petits hommes verts venus de Mars d’être responsables de notre faillite économique. Toutes les dirigeants fascistes accusent les étrangers d’être responsables de leurs propres fautes : les gouvernements de certaines dictatures africaines (dont l’Algerie) font la même chose…en accusant la France.

  2. Tous les dirigeants américains méprisent l’Europe et sont francophobes. C’était déjà le cas de Roosevelt. Mais Trump est peut-être paradoxalement le moins francophobe de tous. Il méprise cette petite …… de Macron, évidemment, mais pas forcément la France. Alors que les très francophobes Obama et Biden, adulés par les immondices de la presse hexagonale, détestaient notre pays autant que la Russie. La francophobie et la russophobie sont deux traits culturels des États-Unis. Les campagnes de presse francophobes racistes et pro-islamistes de ces 10 dernières années sont toutes issues des organes de propagande proches du parti «  »démocrate » » américain et du parti «  »travailliste » » anglais.
    L’économie française va continuer de s’effondrer en 2025 et peut même entraîner la chute de l’euro voire de l’UE. C’est la faute de Macron et son gouvernement, mais ces mafieux néo vichystes continueront d’accuser Trump, Poutine ou les petits hommes verts venus de Mars d’être responsables de notre faillite économique. Toutes les dirigeants fascistes accusent les étrangers d’être responsables de leurs propres fautes : les gouvernements de certaines dictatures africaines (dont l’Algerie) font la même chose…en accusant la France.

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