Les familles soutiennent leurs dirigeants dans leur double mission : libérer les otages et assurer la sécurité d’Israël.

Dans un geste symbolique fort, des familles endeuillées, des proches d’otages et des réservistes se sont réunis jeudi à la résidence présidentielle israélienne pour remettre au président Isaac Herzog une déclaration de « solidarité mutuelle » visant à soutenir l’accord pour la libération des 98 otages encore détenus à Gaza.
Cette rencontre a rassemblé notamment les familles du capitaine Omer Neutra, du lieutenant Harel Shrem et du sergent-chef Ben Zussman, tous tombés au combat, ainsi que la famille de Bar Kupershtein, toujours otage, et la mère de Yotam Haim, décédé en captivité.
« Il faut tout faire pour les ramener tous à la maison, absolument tous », a déclaré le président Herzog avec émotion. Il a fermement soutenu l’accord proposé, le qualifiant de « plus juste et nécessaire », tout en révélant qu’une « négociation obstinée sur un détail très significatif » était encore en cours.
La sœur du lieutenant Harel Shrem, Tali Liberman, a livré un témoignage : « Quand Harel est mort, j’ai compris que j’avais le devoir de poursuivre la voie qu’il avait choisie. Le 7 octobre, j’ai réalisé qu’il fallait non seulement poursuivre sa mission de vie, mais aussi la mission pour laquelle il a donné sa vie : notre sécurité ici. »
Dans leur déclaration commune, les familles apportent leur soutien aux dirigeants politiques et militaires, les exhortant à faire tout ce qui est nécessaire pour garantir à la fois le retour des otages et la sécurité future d’Israël.
Le président Herzog a souligné l’importance cruciale de l’unité nationale dans ces moments difficiles, affirmant que « sans ramener les otages, nous resterons avec une cicatrice qui marquera notre peuple pour des générations ».
Cette initiative remarquable témoigne de la capacité de la société israélienne à transcender la douleur personnelle pour œuvrer vers un objectif commun, même dans les moments les plus sombres de son histoire.
AFP
C’est avec une angoisse et un soulagement mêlés que j’attends le retour des premiers otages. J’ai lu leurs noms et parmi les malades, blessés-que D.ieu Tout Puissant les protège- il y a entre autres malheureux, Yarden Bibas, le père de famille Bibas. Ils ont vécu l’enfer depuis le 7 octobre, privés de nourriture, d’hygiéne, de lumiére, maltraités, il y a de quoi perdre la raison. j’espére que les criminels qui vont sortir des prisons israeliennes ne profiteront pas de leur liberté.