« Nuit blanche », de Bernard-Henri Lévy 

« Nuit Blanche », le nouveau livre de Bernard-Henri Lévy. Sortie le 8 janvier 2024. Disponible en précommande (éditions Grasset) 👉 https://amzn.to/4a2KOLi

« Une nuit sans sommeil dans la tête d’un écrivain. Pas n’importe quelle insomnie : une farandole affolante et affolée. Pas n’importe quel auteur : ‘BHL’. Pour certains, ce sigle est devenu objet de tant de haine qu’ils n’ouvriront même pas le livre, le maudissant avant la première ­ligne. D’autres se défieront des postures qui composent, depuis des décennies, caricature et légende de Bernard-Henri Lévy. Tous ont leurs raisons, mais tous auront tort », écrit à raison Roger Pol Droit dans Le Monde.

Il a tout essayé, au fil des décennies, et s’est résolu à cet échec répété des thérapies quelles qu’elles soient. « Ibogaïne », « Rohypnol », « Quviviq », « Bromazépam », Stilnox », comme vous et moi.

Comment font donc les autres pour dormir, eux, se demanderont les insomniaques, qui se retrouvent en terrain intime dans cette « usine qui ne s’arrête jamais ».

Il se trouve que depuis la fenêtre de son appartement du 8e arrondissement parisien, le philosophe sait que, comme lui, le « jeune monarque », comme il appelle le président de la République – souffre du même mal, et que de ces insomnies partagées est née une correspondance sur Telegram.

Une correspondance nocturne où Bernard-Henri Lévy confesse avoir suggéré au chef de l’Etat, quelques semaines après l’attentat du 7-Octobre en Israël, de bâtir une coalition anti-Hamas sur le même modèle que celle visant l’organisation Etat islamique.

Qui dort après avoir « vu » le Bangladesh, l’Ethiopie, le Darfour, les « cadavres en rondelles des bébés de la Mitidja », « la Bosnie », et puis, ajoute-t-il, « l’Ukraine, maintenant », « le 7-Octobre ».

« Est-ce qu’on peut dormir du sommeil du juste quand on a vu une manifestation d’affamés à Harar en Ethiopie? », s’interroge celui qui ne dort plus.

Lisez plutôt:

Lire un extrait sur le site des éditions Grasset.

TJ

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5 Comments

  1. Bonjour, merci pour votre message, je ne suis pas la seule à être affectée par le massacre du 7 octobre et les soldats de Tsahal qui tombent tous les jours. Je crains que la paix ne soit pour demain. Amicalement. Daniela.

  2. Depuis l’appartement de Bernard-Henri Levy, nous avons marché sur les pavés mouillés de pluie avec le journaliste du Figaro avec qui il conversait. Il fait encore nuit de bonne heure, de rares passants, de belles demeures, les beaux quartiers, comme nous disions, nous, les petits parisiens. Je ne partage pas toutes les idées de BHL(il déteste qu’on le nomme comme celà) par exemple il est pour la solution à deux états en Israel et moi pas; les » palestiniens » voulant effacer physiquement et géographiquement Israel de la surface de la terre. En revanche j’admire son courage . Il va là ou la situations est dangereuse et a été un de premiers français a partir en Eretz dés le 8 octobre 2023, il y retourne régulièrement.Il estime que Tsahal mène une guerre mesurée contre Gaza et c’est vrai. Tshal étant la seule armée au monde à prévenir les populations avant une attaque. c’est une erreur à mon avis. Il parle de LFI comme d’une calamité et considère Mélenchon comme un être vil.BHL est de gauche, mais une gauche » élégante » ;la gauche n’existe plus en France, elle a perdu tout pouvoir. BHL, pudique se laisse à parler de ses nuits blanches et dit qu’il est »accro aux médocs » il prend des somniféres. avec son épouse qu’il adore,Arielle Dombasle, ils se vouvoient …pourquoi pas! cela correspond très bien à ces deux personnalités. Puis c’est l’arrivée au Flore et nos deux promeneurs vont dîner d’une omelette tout en continuant à deviser, pour finir et digérer ce lourd repas ils vont se rendre au Musée des Arts Décoratifs, y sont exposés des lits avec ou sans dormeurs Bhl observe, puis des toilettes, pas de commentaires, il ne s’arrête pas. Ils sortent ,le journaliste remercie BHL, ce fut un plaisir pour les deux promeneurs. Le garde du corps marche derrière Bernard-Henri Levy.

  3. BHL en version nocturne !
    Philippe Bilger suggère plaisamment de : « compter les moutons avec Bernard Henri Lévy. »
    Dans CAUSEUR, il écrit :
    « J’avoue avoir ressenti, comme une heureuse surprise, la découverte de ce BHL familier, presque prosaïque, sorti du ciel des idées et nous révélant, sans la moindre retenue ni volonté de se faire « bien voir », ses maux, ses faiblesses, ses limites, ses imperfections. »
    https://www.causeur.fr/bilger-bhl-nuit-blanche-lecture-299400

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