Pierre Saba. Dangers de la diplomatie criminelle

Une figure de la Justice à l’entrée de la Cour internationale de Justice à La Haye
© UNPhoto Pernaca Sudhakaran

Trois obligations de Droit international public (DIP)

Les Etats ont l’obligation de Droit international public d’ assurer à leurs peuples la paix civile et les libertés publiques, conduire une politique internationale fondée sur la paix et de s’interdire  toute résolution des conflits internationaux par voix militaire.

Etats voyous et complices

Ceux des Etats qui ne respectent pas ces trois obligations, qui s’associent, tolèrent ou appellent à la destruction d’autres Etats ou à l’extermination d’autres peuples violent l’ensemble des principes juridiques y afférant.

Deux exemples

La dictature iranienne opprime sa population et revendique l’élimination du peuple et de l’Etat israéliens. 

Son protectorat au Liban viole ses institutions, vole son peuple et le conduit régulièrement à la guerre. 

Ces deux entités (Iran et Liban) constituent deux exemples non exclusifs de régimes mafieux et sanguinaires qui terrorisent leur environnement régional sans qu’ils soient dénoncés par l’ONU qui ainsi les légitimise.

Encouragement international à la guerre

La léthargie internationale est telle qu’elle permet à des Etats complices tel l’Afrique du Sud de défendre des criminels contre l’Humanité (Hamas) en déférant la victime en légitime défense (Israël) devant la Cour internationale de justice!

On assiste ainsi à l’inversion de la norme de Droit au profit des entités criminelles, au détriment d’Etats qui en sont victimes et, avec elle, silence coupable et approbateur de l’ONU.

Dans ces conditions, les Etats victimes, (Israël) ont intérêt à déférer devant les instances judiciaires et administratives internationales les entités criminelles (Hamas-Liban-Iran) avant de se voir déférer eux-mêmes devant les mêmes instances.

Violation par l’ONU de ses propres règles

Quant à l’ONU, ses silences, ses impérities, ses manquements à ses devoirs les plus élémentaires, ses soutiens aux entités criminelles, tout mène à poser la question de son utilité et de la participation des Etats démocratiques ou menacés à cet organe vérolé par les menaces, les prévarications et autres violations de ses propres règlements.

© Pierre Saba

13 janvier 2023

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